D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
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VICTIMES DE L'INCENDIE DE RRIELEN.
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REVUE POLITIQUE.
Ou sait tout le bruit el tous les scandales
que les libéraux font autour de l'affaire
De Buck poursuivi d'office couiuie prévenu
de meuaces de mort contre plusieurs Pères
Jésuites.
De buck avait été déshérité par son
oncle M. De Boey parce que celui-ci le
connaissait comme uu coquin de la pire
espèce. M. De Boey avait institué l'avocat
Valentyns comme son légataire universel.
Les Pères Jésuites ne recueillirent ni
directement ni indirectement une part
quelconque de celle succession. De Buck
les accusa cependant de captalion el ce fut
celle occasion qu'à différentes reprises il
menaça de mort plusieurs membres de la
Compagnie. La presse libérale suivant sou
habitude se fait l'écho de toutes les calom
nies, elle généralise ses accusations et
tâche ainsi d'ameuter le peuple contre le
clergé et tous les ordres religieux.
Voici ce sujet une lettre de l'avocat
Valentyns publiée par Indépendance belge
en 1852
QUINTUPLE MAUVAISE FOI.
Foi du Progrès! nous sommes des Serties
cléricaux d'une impudence incroyable, nous
mentons sans vergogne, nous avons la mante
de nier les faits les mieux avérés, nous avons
fait un chef-dœuvre dignorance et de sottise
cléricalesnous dépassons en impudence tout
ce qu'on peut attendre dun valet de plume
aussi sol que suffisant.
Heureusement pour nous le public, qoi
a des preuves journalières de la mauvaise
foi du Progrès, se garde de prendre ce
journal au sérieux soit qu'il raconte des
faitssoit qu'il apprécie les personnes
d'ailleurs les outrages d'un homme furieux
n'atteignent l'honorabilité de personne.
Nous méprisons donc ces vaines insultes.
Mais il peut être intéressant de connaître
exactement certains faits qui se sont passés
l'occasion de la révision des listas élec
torales de Gand.
LE PROPAGATEUR
FOI CATHOL1QIE. -• CO.XSTTnjTIOS BELIiE.
fr. 86 00
Pendant que notre ciel politique se découvre sur
l'Europe, il semble se charger de nuages nouveaux
sur les États Unis.
Grant s'avance sur Richmond; mais il ne par
vient ni It percer les lignes de Lee, ui k décourager
la population qu'il menace.
En Allemagne, au contraire, les ambitions se
calment et se modèrent. Partout, s Vienne, k
Berlin, k Francfort, on se prépare k une transac
tion dout les bases principales sont déjk connues. Il
serait fait deux parts des duchés l'une sera donnée
k no prince allemaod, donc au prince Frédéric
d'Angusteubourg, l'autre, sera restituée au Dane
mark, qui acceptera sous la condition qu'k l'avenir
il n'aura rien k démêler avec la Confédération
germanique. Les pupulations seront invitées k
sanctionner de leor vole les résolutions de la con
férence.
Si nous n'avions la question des Principautés
danubiennes, qui peut soulever encore plos d'on
incident, nous pourrions dire que la politique gé
nérale de l'Europe va se reposer enfin pendant
quelque temps de ses trop longues et trop nom
breuses émotions.
On assure que la Porte a été invitée de par
plosieurs puissances k faire occuper militairement
les deux Principautés. Ce système réussit parfois;
pourtaot, la Porte refuse; elle n'a pas confiance
dans les motifs seciets qui dictent ce conseil k deux
puissances voisines, Is Russie et l'Aotricbel
Le Parlement italieo est fort absorbé daos des
querelles intérieures d'une nature si délicate, qu'on
peut entrevoir qu'il va eu sortir de grands scan
dales. Une enquête parlementaiie vient d'être or
donnée pour examiner les arrangements qoi ont
précédé et amené la cession des chemins de fer
méridionaux k la maison Rothschild. On a de
fortes raisons de croire que des sommes d'argent
importantes ont été distribuées aux divers mem
bres de la commission, k laquelle avait été confié,
par le gooveroemeot, le soin de mener k bonne fia
cette négociation.
Un congrès de journalistes allemands vient de se
tenir k Eisenacb. Les résolutions qui y ont été
prises rappellent qae dans beaucoup d'Etats de la
Confédération germaoiqoe, la presse, pour être
vraiment libre, a encore pins d'un litn k briser
mais nne autre chose nooa frappe k propos de ce
congrès, et celle-là présente plus d'intérêt, c'est le
beuoin k peu près général qui se manifeste en Alle
magne, dam toutes les classes, du se réunir el
d'échanger ses idée» sur les auiélioniious que l'état
actuel, politique ou social réclame. Ou veut autte
chose que ce qui csi
Après le congiès des journalistes, nous auront le
congrès des officiers allemands. Les officiers de 18
contingents en service actif oui déjk envoyé leur
adhésion. Cecotigtès projeté a un organe k Coboutg
qui publie des travaux dus iiotoiiement k la plume
d'officiers. On va pouvoir dire qu'eu Allemagne
si les jourualis'es n'ont pas assez de liberté, les
officiers eu oui beaucoup trop.
A M. le rédacteur eu cbef de VIndépendance
belge.
A l'occasion d'une leolaiite d'assassinat dont
le Père Lhoir, supérieur du collège S'-Siaoislas, a
élé l'objei, ei un repris de justice l'ioitrurneut une
polémique s'esl engagée dans les journaux de
différeuies noancet. Etranger k la politique, j'ai,
jusqu'ici, gaidé le silence parce qu'il me paraissait
impossible que le public ajoutât foi aox calomnies
qui se débitaient. Cependant la persistance que l'on
met k reproduire les mêmes iusinuatious m'oblige
de iompre enfin le sileuce et de déclarer
1» i* Que c'est bien moi et moi seul que M.
Guillaume De Boey a institué légataire universel,
ponr disposer librement de mou legs, d'apiès ma
volonté et sans être lié par aucune obligation
de quelque nature que ion puisse la supposer;
a* Que chacun peut tons les joors prendre
communication du testament, déposé ro expédition
anibeotiqne an greffe du tribunal d'Anvers en
Mars i85o. L'on y verra de quelle manière le
défunt a disposé d'une fortune dont il était seol
l'auteur, et quelles charges considérables m'ont été
imposées par le testateur;
3* Qu'il est vrai qu'après le décès de M. De
Boey, j'ai convoqué les membres de sa famille k le
mortuaire, ood pas pour faire sonner les écus,
comme le suppose gracieusement l'anonyme d'An
vers, mais pour leur dooner connaissance des
dispositions du lesl»ineiil et les engager k se coo-
rerter dans I» huitaine <nr les nipsnres qu'ils trou
veraient convenables de pieiidre
4* Que passé ce délai, j'ai envoyé' S on avoué
d'Anvers les vingt-quatre mille franc* que j'avaia
k payer dans les trois mois dn décès, et que tous Ira
bénéficiaires de cette première distrihulioo sont
allés libt esneiit loucher la pai 1 qui leui éiaii desituée;
3* Qu'une année après le décès, l'un des
légataues viageis, qui n'avait pas accepté «no legs,
m'a intenté un procès que le tribunal (F Anvers <s
jugé en ma faveur
6* Que je n'ai jamais eu d'autres relations
avec le P. Lhoir que celles relatives aux
secours qu'il m'a demandés pour benoit dk
Buck..
a Veuillex, monsieur le rédacteur, avoir l'obli-
geauce de donner place k celte lettre dans votre
journal et agréer l'assurance de ma considération
distinguée. a J. F. Valentyns, avocat, a
Le résultat que nous avons obtenu avant hier,
n'est pas seulement important au point de voe po
litique, invoqué par nos adversaires, mais il l'est
encore en ceci, que, dans le conseil provincial de
la Flandre occidentale comme de la Flandre
orientale, le parti catholique a conquis la majorité.
Désormais il es lunfire du terrain, et il peut com
poser une dépotatinn permanente qui rende dea
dérisions el non des services.
Les circonstance» le favorisent d'ailleurs, car
cette année dans la Flandre occidentale expire te
mandat de trois des membres de la députation per
manente, MM. Brasseur, Van de Walle-Vermeulen,
non réélu et de M. E. Mergbelynck.
Dans la Flandre orientale, deux catholiques font
déjk partie de la députclioo permanente; la majo
rité aura k renforcer leur nombre, de mauière
paralyser l'inf!ueoue délétère de l'esprit de parti.
La députation permanente de la Flandre occi-
dentales'est rendue célèbre par Is profoode iniquité
de ses décisions: si évideot que fut le droit des
cstboliques, il leur fut systématiquement dénié, et
maiolefois on a vu cette députation dire blanc et
Doir d'après l'élément politique intéressé dain
l'affaire. (Patrie.)