D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 47me Année. SOUSCRIPTION prix lit: l'abonnement. POUH YPRES FH 6.00 PAR AN. HORS VJIXE 7,50 pour les VICTIMES DE L'INCENDIE DE RRIELEN. Un anonyme. 10 00 Total fr. 96-00 REVUE POLITIQUE. Ou sait tout le bruit el tous les scandales que les libéraux font autour de l'affaire De Buck poursuivi d'office couiuie prévenu de meuaces de mort contre plusieurs Pères Jésuites. De buck avait été déshérité par son oncle M. De Boey parce que celui-ci le connaissait comme uu coquin de la pire espèce. M. De Boey avait institué l'avocat Valentyns comme son légataire universel. Les Pères Jésuites ne recueillirent ni directement ni indirectement une part quelconque de celle succession. De Buck les accusa cependant de captalion el ce fut celle occasion qu'à différentes reprises il menaça de mort plusieurs membres de la Compagnie. La presse libérale suivant sou habitude se fait l'écho de toutes les calom nies, elle généralise ses accusations et tâche ainsi d'ameuter le peuple contre le clergé et tous les ordres religieux. Voici ce sujet une lettre de l'avocat Valentyns publiée par Indépendance belge en 1852 QUINTUPLE MAUVAISE FOI. Foi du Progrès! nous sommes des Serties cléricaux d'une impudence incroyable, nous mentons sans vergogne, nous avons la mante de nier les faits les mieux avérés, nous avons fait un chef-dœuvre dignorance et de sottise cléricalesnous dépassons en impudence tout ce qu'on peut attendre dun valet de plume aussi sol que suffisant. Heureusement pour nous le public, qoi a des preuves journalières de la mauvaise foi du Progrès, se garde de prendre ce journal au sérieux soit qu'il raconte des faitssoit qu'il apprécie les personnes d'ailleurs les outrages d'un homme furieux n'atteignent l'honorabilité de personne. Nous méprisons donc ces vaines insultes. Mais il peut être intéressant de connaître exactement certains faits qui se sont passés l'occasion de la révision des listas élec torales de Gand. LE PROPAGATEUR FOI CATHOL1QIE. -• CO.XSTTnjTIOS BELIiE. fr. 86 00 Pendant que notre ciel politique se découvre sur l'Europe, il semble se charger de nuages nouveaux sur les États Unis. Grant s'avance sur Richmond; mais il ne par vient ni It percer les lignes de Lee, ui k décourager la population qu'il menace. En Allemagne, au contraire, les ambitions se calment et se modèrent. Partout, s Vienne, k Berlin, k Francfort, on se prépare k une transac tion dout les bases principales sont déjk connues. Il serait fait deux parts des duchés l'une sera donnée k no prince allemaod, donc au prince Frédéric d'Angusteubourg, l'autre, sera restituée au Dane mark, qui acceptera sous la condition qu'k l'avenir il n'aura rien k démêler avec la Confédération germanique. Les pupulations seront invitées k sanctionner de leor vole les résolutions de la con férence. Si nous n'avions la question des Principautés danubiennes, qui peut soulever encore plos d'on incident, nous pourrions dire que la politique gé nérale de l'Europe va se reposer enfin pendant quelque temps de ses trop longues et trop nom breuses émotions. On assure que la Porte a été invitée de par plosieurs puissances k faire occuper militairement les deux Principautés. Ce système réussit parfois; pourtaot, la Porte refuse; elle n'a pas confiance dans les motifs seciets qui dictent ce conseil k deux puissances voisines, Is Russie et l'Aotricbel Le Parlement italieo est fort absorbé daos des querelles intérieures d'une nature si délicate, qu'on peut entrevoir qu'il va eu sortir de grands scan dales. Une enquête parlementaiie vient d'être or donnée pour examiner les arrangements qoi ont précédé et amené la cession des chemins de fer méridionaux k la maison Rothschild. On a de fortes raisons de croire que des sommes d'argent importantes ont été distribuées aux divers mem bres de la commission, k laquelle avait été confié, par le gooveroemeot, le soin de mener k bonne fia cette négociation. Un congrès de journalistes allemands vient de se tenir k Eisenacb. Les résolutions qui y ont été prises rappellent qae dans beaucoup d'Etats de la Confédération germaoiqoe, la presse, pour être vraiment libre, a encore pins d'un litn k briser mais nne autre chose nooa frappe k propos de ce congrès, et celle-là présente plus d'intérêt, c'est le beuoin k peu près général qui se manifeste en Alle magne, dam toutes les classes, du se réunir el d'échanger ses idée» sur les auiélioniious que l'état actuel, politique ou social réclame. Ou veut autte chose que ce qui csi Après le congiès des journalistes, nous auront le congrès des officiers allemands. Les officiers de 18 contingents en service actif oui déjk envoyé leur adhésion. Cecotigtès projeté a un organe k Coboutg qui publie des travaux dus iiotoiiement k la plume d'officiers. On va pouvoir dire qu'eu Allemagne si les jourualis'es n'ont pas assez de liberté, les officiers eu oui beaucoup trop. A M. le rédacteur eu cbef de VIndépendance belge. A l'occasion d'une leolaiite d'assassinat dont le Père Lhoir, supérieur du collège S'-Siaoislas, a élé l'objei, ei un repris de justice l'ioitrurneut une polémique s'esl engagée dans les journaux de différeuies noancet. Etranger k la politique, j'ai, jusqu'ici, gaidé le silence parce qu'il me paraissait impossible que le public ajoutât foi aox calomnies qui se débitaient. Cependant la persistance que l'on met k reproduire les mêmes iusinuatious m'oblige de iompre enfin le sileuce et de déclarer 1» i* Que c'est bien moi et moi seul que M. Guillaume De Boey a institué légataire universel, ponr disposer librement de mou legs, d'apiès ma volonté et sans être lié par aucune obligation de quelque nature que ion puisse la supposer; a* Que chacun peut tons les joors prendre communication du testament, déposé ro expédition anibeotiqne an greffe du tribunal d'Anvers en Mars i85o. L'on y verra de quelle manière le défunt a disposé d'une fortune dont il était seol l'auteur, et quelles charges considérables m'ont été imposées par le testateur; 3* Qu'il est vrai qu'après le décès de M. De Boey, j'ai convoqué les membres de sa famille k le mortuaire, ood pas pour faire sonner les écus, comme le suppose gracieusement l'anonyme d'An vers, mais pour leur dooner connaissance des dispositions du lesl»ineiil et les engager k se coo- rerter dans I» huitaine <nr les nipsnres qu'ils trou veraient convenables de pieiidre 4* Que passé ce délai, j'ai envoyé' S on avoué d'Anvers les vingt-quatre mille franc* que j'avaia k payer dans les trois mois dn décès, et que tous Ira bénéficiaires de cette première distrihulioo sont allés libt esneiit loucher la pai 1 qui leui éiaii desituée; 3* Qu'une année après le décès, l'un des légataues viageis, qui n'avait pas accepté «no legs, m'a intenté un procès que le tribunal (F Anvers <s jugé en ma faveur 6* Que je n'ai jamais eu d'autres relations avec le P. Lhoir que celles relatives aux secours qu'il m'a demandés pour benoit dk Buck.. a Veuillex, monsieur le rédacteur, avoir l'obli- geauce de donner place k celte lettre dans votre journal et agréer l'assurance de ma considération distinguée. a J. F. Valentyns, avocat, a Le résultat que nous avons obtenu avant hier, n'est pas seulement important au point de voe po litique, invoqué par nos adversaires, mais il l'est encore en ceci, que, dans le conseil provincial de la Flandre occidentale comme de la Flandre orientale, le parti catholique a conquis la majorité. Désormais il es lunfire du terrain, et il peut com poser une dépotatinn permanente qui rende dea dérisions el non des services. Les circonstance» le favorisent d'ailleurs, car cette année dans la Flandre occidentale expire te mandat de trois des membres de la députation per manente, MM. Brasseur, Van de Walle-Vermeulen, non réélu et de M. E. Mergbelynck. Dans la Flandre orientale, deux catholiques font déjk partie de la députclioo permanente; la majo rité aura k renforcer leur nombre, de mauière paralyser l'inf!ueoue délétère de l'esprit de parti. La députation permanente de la Flandre occi- dentales'est rendue célèbre par Is profoode iniquité de ses décisions: si évideot que fut le droit des cstboliques, il leur fut systématiquement dénié, et maiolefois on a vu cette députation dire blanc et Doir d'après l'élément politique intéressé dain l'affaire. (Patrie.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1864 | | pagina 1