ANNONCES.
ITALIE.
AUTRICHE.
ALLEMAGNE.
Vrydag, 12" Augcsty 1859, ora 5 uren
namiddag, in d'herberg den Vetten Os, le
Poperinghe, zal den Notaris VAIS DEN
BOOGAERDE, hier loe behoorlyk gecom-
melteerdovergaen lot den liNSTEL van
1™ Koop. Eene partie ZAEILAND,
gelegen le Poperinghe, in den Schoude-
monthoek, groot volgens titel 58 aren, 20
centiaren, bekend op 't plan cadastral
sectie K, N° 72.
2" Koop Eene partie ZAEILAND,
gelegen te Poperinghe, in den Hipshoek,
groot volgens titel 50 aren 89 centiaren
bekend op 't cadaster sectie L, N° 507.
3° Koop. Eene partie ZAEILAND,
gelegen als de voorgaende, groot volgens
titel 65 aren 43 centiaren, bekend op
't kadaster sectie L, N° 559.
Handslag met 1" October 1859.
Dynsdag 13° September 1859, om 2 uren
namiddag in d'herberg den Keyzer, te
Crombeke, OVERSLAG van 46 aren 80
centiaren ZAEILAND, 72 aren 70 centiaren
GRAS beide te Crombeke.
En 81 aren 10 c. Bosch te Westvleteren.
Deze laelsle Verkooping door het minis-
terie van den Notaris FLOOR, te Loo. (2)
CHAMBRE DE COMMERCE
Des projets s'élaborent aux États-Unis
et en Belgique simultanément pour asseoir
sur des bases nouvellespour activer et
étendre les relations commerciales entre
les deux contrées.
1° Expédition directe en Belgique du
coton, du tabac, etc., etc., des lieux de
production dans les Étals du sud;
2° Organisation dans ces mêmes États,
d'expositions de produits de l'industrie
belge appropriés la consommation du
marché, et vente des produits exposés
telles sont les deux bases principales de la
combinaison patronnée, aux Etats-Unis,
par l'Association des planteurs de Géorgie;
en Belgique, par un comité central qui,
après plusieurs réunions préparatoires,
s'est constituée définitivement Bruxelles.
Dans sa première réunion, il s'est occu
pé spécialement de la partie de son pro-
en présence du roi Léopold. L'archiduc Ferdinaod-
Maximilieti et l'archiduchesse Charlotte arrive
raient aussi prochainement Téplitz pour voir le
roi, et descendraient an palais des princes Clary.
Si nous en croyons une correspondance
adressée de Milan, 21 juillet, a un journal de Paris,
Mesdames de Bocarmé, mère et femme du con
damné qui fut exécuté, il y a quelques années a
Mons, habitent une villa sur les bords du lac de
Côme. L'une des filles de Mm* de Bocarmé s'est
mariée récemment.
Les journaux et les livres se sont tellement
multipliés en Amériquedurant ces dernières années,
qu'il y a dans le seul état de New-York 700 manu
factures de papier dont les 2,000 machines fonc
tionnent jour et nuit pour produire annuellement
270 millions de livres de papier qui se vendent 27
millions de dollars. Une livre et un quart de
chiffons donnent une livre de papier, 54o millions
de livres de chiffons sont employées annuellement
h la fabrication du papier.
Le commissaire extraordinaire piémonlais de
Florence a adressé h l'armée toscane une proclama
tion h laquelle nous empruntons le passage suivant
Quiconque oserait attenter h la majesté dn
peuple quand il pourvoit librement h son meilleur
aveuir; quiconque menacerait nos frontières, serait
repoussé par vous comme le plus grand de nos
ennemis. Ce grand bienfait, nous l'attendons de
vous avec affection et confiance. Tout le pays vous
honore hautement, parce qu'il reconnaît en vous les
gardiens intrépides de son repos solennel et d'une
sage liberté.
Le gouvernement, soldats, vous confie, comme
h la garde nationale, la protection du droit le plus
sacré de la Toscane, celui de se pronoocer librement
sur un pouvoir national et constitutionnel qui lui
conserve l'antique civilisation et lui assure la
nouvelle indépendance, a
La proclamation suivante a été publiée par
le général Garibaldi le 23 juillet, h Lovere
Italiens du centre,
Il y a quelques mois, nous disions aux Lom
bards Vos frères de toutes les provinces ont fait
serment de mourir avec vous. Les Autrichiens
savent que nous avons tenu parole. Demain, nous
vous dirons ce que nous disions alors aux Lom
bards, et la noble cause de notre pays nous trou
vera serrés sur le champ de bataille, animés comme
nous l'avons été dans la période écoulée, et dans
l'attitude imposante des hommes qui ont fait et
qui feront toujours leur devoir.
De retour dans nos foyers, et au milieu des
caresses de la famille, n*bublions pas la reconnais
sance que nous devons b Napoléon Ht et h l'héroï
que armée française, dont tant de vaillants enfants
sont encore, pour la cause de l'Italie, blessés ou
mutilés sur des lits de douleur.
N'oubliez pas surtout, quelle que soit l'inten
tion de la diplomatie sur nos destinées, que nons
ne devons jamais nous écarter de la proclamation
sacrée Italie et victor-Emmanuel!
Lovere, 23 juillet. Signé Garibaldi.
Voici en quel sens, d'après une correspon
dance romaine de l'Univers, le Pape aurait répondu
aux propositionsde l'Empereur Napoléon, touchant
la Confédération italienne:
Dimanche, M. de Menneval, qui avait eu
l'honneur d'apporter Rome une lettre de S. M.
l'Empereur des Français b Sa Sainteté, en est
reparti avec la réponse.
Nos lecteurs comprendront que nous devons
a Sa Sainteté un respect trop profond pour oser lui
prêter des termes positifs. Il y a des journalistes qui
ne s'en feront pas faute, mais le mieux est de garder
une réserve convenable. Nous croyons devoir
répéter seulement ce que nous avoos déjb dit,
le tenant de source excellente.
Pie IX remercie l'Empereur des Français pour
l'intérêt qu'il ne cesse de témoigner au Saint-Siège
et b la personne du Pape. Il regarde comme on effet
du dévouement filial de l'Empereur la proposition
relative b la présidence honoraire d'une Confédé
ration ou figue italienne,et il nesaurait refuser celte
charge sans avoir les plus amples informations sur
les engagements qui en seraient la conséquence,
snr les rapports qui devraient exister entre lui et
les divers souverains italiens.
a Lorsque ces informations Ini auront été four
nies, il pourra examiner si l'intérêt catholique lui
permet d'accepter. Et dans ce cas la pacification de
l'Italie et leretour de ses provinces rebelles devront
très-naturellement précéder l'établissement de cette
Confédération et de la présidence honoraire.
M. Edouard Zohrab, ci-devant consul géné
ral de la Porte-Ottomane b Londres, vient d'être
nommé chargé d'affaires du Sultan auprès do
gouvernement papal. M. Zohrab, dit uoe corres
pondance de l'Universest un sincère catholique
et pourra rendre b Rome des services réels b
ses coreligionnaires du Levant. Il partira pour
Rome dans le courant de septembre prochain.
■ji. —i 1 .f—,-bji
Suivant U Gazelle autrichienne, le duc de
Modène ne rentrera dans ses États qu'après la
conclusion définitive de la paix, b la tête des
troupes ducales, qui ne peuvent pour le moment
franchir, sans rompre l'armistice, les limites du
rayon autrichien formées par le Pô.
On écrit de Vérone, le 21 juillet, b la Gazette
d'AugsbourgPlusieurs des officiers autrichiens
blessés qui avaient été faits prisonniers b Magenta
et envoyés dans les hôpitaux de Milan sont arrivés
aujourd'hui b Vérone. Je me suis informé auprès
d'eux du traitement qu'ils avaient reçu de la part
de l'ennemi, tant de bruits contradictoires avaient
circulé dans le temps b cet égard.
Au dire de ces officiers, l'armée et les autorités
françaises les ont parfaitement soignés. Transportés
b Milan par le chemin de fer, immédiatement
après la bataille de Magenta, ils auraient été, il est
vrai, exposés dans le premier moment aux insultes
du peuple de Milan, s'ils n'avaient pas été escortés
par quelques compagnies. Plus tard, cependant la
population elle-même s'est montrée raisonnable
et convenable b leur égard.
La plupart de ces officiers ne possédaient plus
même l'indispensable quand ils ont été faits pri
sonniers, car la plupart d'entre eux avaient été
dépouillés par les Torcos, qui, sous le prétexte de
chercher des Autrichiens cachés b Magenta, pil
laient sans façon les habitants et les officiers blessés
qu'ils rencontraient.
Le gouvernement français les a pourvus de
linge, d'habits civils et leur a donné l'argent
nécessaire pour le voyageet tous ceux de ces
officiers b qui j'ai parlé vantent la manière noble
dont ils ont été traités.
SUISSE.
On écrit de la Suisse, b l'Univers
<1 Me trouvant en Suisse depuis quelque temps,
le hasard me fait appreudre une nouvelle intéres
sante, que je m'empresse de vous communiquer. Il
y a eu, les 19, 20 et 21 juillet dernier, b Zurich,
un congrès radical démagogique où des députés
radicaux de l'Allemagne et de l'Italie ont siégé.
Les députés français, c'est-b-dire ceux qui
habitent la Suisse comme malenconteuts ou exilés,
n'y ont pas manqué. Il y est venu une députation
nombreuse de l'armée de Garibaldi. Les membres
allemands y dominaient dans le nord de la Suisse,
cette classe de démocrates est fort nombreuse. On
ne sait pas positivement ce qui a été conclu; mail
une levée de boucliers contre les monarchies, on
appui aux révolutionnaires italiens coutre leurs
souverains, et la haine au Pape et b la catholicité
y ont été jorés.
L'Autriche y est particulièrement menacée
si elle n'abolit pas le Concordat. On assure qu'un
prochain congrès a été décidé. Je puis vous certi
fier ce que j'avance ici, car je le sais de quelqu'un
qui est au courant de tout ce qui s'y est passé. Le
prétexte des fêles fédérales a servi b dissimuler le
grand nombre de personnes venues pour prendre
part b cette réunion radicale.
Le comte de Chambord est arrivé b Francfort.
Uoe feuille de cette ville dit b cette occasion qu'un
congrès légitimiste, aura lieu le mois prochain
b Wiesbadeo. Le fait est qu'il se tronve ici et
dans les villes environnantes un grand nombre des
principaux légitimistes.
DES ARRONDISSEMENTS D'YPRES ET DE DIXMUDE.