ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
ANNONCES.
Ingesteld 12,000 francs.
Ingesteld 12,000 francs.
Ingesteld 8,550 francs.
(1) Ingesteld 2,050 francs.
peuple le cri dégradant pcinem et circenses?
Le pain, il s'est déjà réservé, autant qu'il l'a pu, le
monopole de le distribuer; et quant aux spectacles,
dous savons qu'il est des ministres qui en revint
chaque année de nouveaux et qui pour faire trêve
aux soucis du rang suprême, montent eux-mêmes
sur les tréteaux et crient la foule des grognards de
tout âge et des imbéciles de tout nom Venez
voir! [Patrie.)
NOUVELLES DIVERSES.
Lundi, 20 c', 2 172 heures précises de relevée,
aura lieu au local des Halles, la distribution des
prix aux élèves des écoles communales.
Les quatre élèves de l'athénée de Liège qui
avaient été appelés b l'épreuve orale du concours
de mathématiques y ont obteuu le même succès
que dans l'épreuve écrite. L'athénée de Liège a le
premier et le second prix, le 2° et un 3" accessit.
Le résultat définitif est le suivant
1" prix, M. Stevard, de l'athénée de Liège;
2e prix, M. Barlet, du même athénée; 1" accessit,
M. Monnoyer, de l'athénée de Mons; 2* accessit,
M. Schmidt, de l'athénée de Liège; 3° accessit,
partagé entre MM. Bonnier, de l'athénée de Brux
elles; Despret, de l'athénée de Liège, et Schatn-
berger, de l'athénée de Hassell; 4° accessit, M.
Rosoor, du collège d'Ypres.
Le 9 de ce mois, uu vol d'objets d'habille
ment a été commis b Brieleo-lez Ypres,au préjudice
du sieur F. Sohier, ouvrier en cette commune. Il
paraît que la justice est sur les traces du voleur.
On uous écrit de Poperinghe, 17 c'.
Dans le courant de cette semaine, le houblon de
la nouvelle récolte, a été vendu b raison de fr. io5
les 5o kilogrammes.
Dans la nuit de dimanche b lundi dernier, un
vol d'une somme de 20 francs, d'une montre en
argent et de différents objets de vêtement, a été
également perpétré b Westvleteren, au préjudice
des sieurs J. Van Dromme, fils, cultivateur et N.
De Lanoye, facteur de poste aux lettres, b Fumes.
Les auteurs de cette soustraction ne sont pas encore
connus.
Noos avoos annoncé, d'après une feuille de
Dixmude, que l'auteur du vol commis au préjudice
du sieur Geldof, b Handzaerae, avait été arrêté.
Des renseignements puisés b bonne source nous
permettent d'assurer que le voleur n'est pas encore
découvert la police fait b cet effet les investigations
les plus actives.
Nous apprenons, dit le Bien publicqu'on
chimiste, après avoir analysé les eaux de la Lys,
vient de trouver le moyen de rouir le lin artificiel
lement. Des essais ont été faits en présence d'hom
mes compétents, qui ont exprimé leur satisfaction
au sujet du résultat de l'expérience faite en leur
présence.
Si nosrenseiguementssont exacts,une compagoie
se serait déjà constituée pour l'exploitation de
l'invention et un notaire de Bruxelles en aurait
dressé l'acte.
On dit que le journal de M. Verhaegeo sera
le y rai libéral. C'était le titre d'une feuille
bruxelloise sous le règne de Guillaume. 1".
La presse libérale de Natnur et des membres
du club politique de cette villeexigent du ministère
la destitution de M. le gouverneur de Baillet. La
question est examiuée en ce moment.
Chaque semaine 00 expédie de Belgique en
Angleterre pour 4oo,ooo fr. de fruits, légumes,
beurre et œufs. Ce commerce se développe sans
cesse.
FRANCE.
On lit dans une correspondance de Paris, du 13
septembre Les bans du mariage du maréchal
Pélissier n'ont pas été affichés la mairie du
deuxième arrondissement. Oo croit que cette for
malité aora lieu dimanche prochain alors le mariage
pourrait être célébré dans les premiers jours d'octo
bre, lorsque l'impératrice sera revenue de Biarritz
et que l'empereur aura tertnioé son séjour au camp
de la Marne. Vos lecteurs n'ont saris doute pas
manqué de regarder comme une invention cour-
lisanesque la nouvelle d'après laquelle S. M.
doterait d'un million de francs la fnture duchesse
de Malakoff. L'impératrice s'est chargée, b titre de
protectrice affectueuse, du trousseau de M11" de
Pauiéga seiou un mot fort juste, elle n'a pas besoin
de dot, et le maréchal est assez riche pour en
dispenser la femme par lui choisie.
Le maréchal Vaillant s'est rendu b Dijon,sa ville
natale, pour présider la distribution des récom
penses aux artistes et producteurs de l'exposition
boorguigonne. Un hommage spécial a été fait b la
Belgique, dans la personne de M. Jobard, qui
représentait votre pays b cette solennité. Le maré
chal lui a remis le brevet d'officier de la Légion
d'honneur; et en lui conférant les insignes, il lui a
dit que l'empereur était heureux de reconnaître
par uue distinction nouvelle, les éminents services
que l'honorable directeur du Musée de l'iodustrie
belge avait rendus b la science, aux lettres, b l'in
dustrie.» Les paroles du maréchal ont été couvertes
d'applaudissements.
On a prétendu que M. le comte deMontalem-
bert, voulant attirer sur lui b tonte force l'attention
du public, se préparait b donner un grand éclat au
mariage de sa fille avec M. le comte de Meaux.
Pour aboutir b ce singulier résultat, qui jure avec
tous les sentimeots et tons les antécédents de
l'illustre orateur, gardant une attitude si digne, on
ajoute que la cérémonie religieuse aura lieu b Saint-
Tbomas d'Aquin et que le R. P. Lacordaire a été
mandé b Paris pour bénir les jeuoes époux qu'es
corterait une grande foule.
Tous ces mensonges sont absurdes. Le Père
Lacordaire, l'un des plus anciens amis de M. le
comte de Montalembert, bénira en effet le comte
de Meaux et la jeune comtesse sa femme, mais dans
la petite chapelle de l'hôtel de M. le duc de
Luynes qu'habitait Mm° la comtesse russe Suwet-
chine, morte dernièrement.
La ville de Pertius vient d'être plongée dans
la consternation et le deuil. Dimanche dernier une
société de jeunes gens au nombre de dix, dont les
plus jeunes étaient des enfants de neuf b douze ans,
se promenait joyeusement en bateau sur l'étang de
la Boude, b quelques kilomètres seulement de
Pertius Tout b coup le bateau, trop chargé, coule
bas et sombre on entend un cri long et déchirant
six jeunes gens avaient péri; quatre s'étaient sauvés
b la nage.
Le soir et toute la nuit du dimanche au lundi, on
voyait les pères et les mères des victimes, errant
sur le rivage, cherchant, b la lueur des torches, les
cadavres de leurs pauvresenfants qu'on ne retrouva
que le lendemain.
ANGLETERRE.
11 y a quelques jours, une terrible explosion de
chaudière a eu lieu dans l'usine de M. Samuel
Almond, b Gildersome, près Leeds. Quatre per
sonnes ont été tuées sur le coup et sept autres
grièvement blessées. Le corps du mécanicien a été
trouvé b i5o mètres de l'a, dans un champ. Des
portions de muraille et des débris de toutes sortes
ont été lancés très-loin aux environs. La cause de
l'accident est facile b deviner. Dans la nuit, l'eau
de la chaudière s'étant vaporisée, le mécanicien,
jeune homme inexpérimenté, trouvant le matin
sa chaudière vide, quoique fortemeot chauffée,
lâcha de l'eau en quantité. Un développement
extraordinaire de vapeur se forma bientôt et l'ex
plosion eut lieu, faisant sa première victime de
l'auteur du sinistre.
Un jeune sergent du 23° fusiliers, le nomme
Tyier, vient d'écrire b son père, habitant (j
Breeotwood, une lettre, dont uous extrayons
passage suivant
J'ai providentiellement, échappé b la mort
y a quelques heures. J'étais, la nuit, en sentioel',
perdue, dans les jungles, et consigue m'avait été
donnée de ne faire feu qu'à la dernière extrémité
de peur d'éveiller l'attention de l'ennemi <jUj
rôdait dans le voisinage. Tont b coup un énorme
tigre bondit sur moi. Je n'eus que le temps de |e
recevoir sur ma baïonnette et je lui fis une terrible
blessure. Il se dégagea et reprit son élan pour en
finir avec moi. Ma mort était certaine. Je tirai mon
coup de rifle, et l'animal fut frappé au cœor
Quelques instants après on me relevait de faction
et on me faisait prisonnier pour avoir désobéi aux
ordres qu'on m'avait donnés. Le lendemain matin
je comparus devant le conseil desofficiers. J'exposai
b quelle extrémité j'avais été réduit on chercha le
tigre et on le trouva mort dans les jungles. Quel-
qucs sentinelles eu faction où j'avais tué le tigre,
avaient disparu les nuits précédentes, victimes sans
doute de cet affreux animal, dont la taille étonna
chacun. On reconnut que je ne pouvais être puui
et je fus rendu aussitôt a la liberté.
DU ff AU 17 SEPTEMBRE INCLUS.
Naissances 11. Sexe masc. 4, id. férain.y,
Un mort-né du sexe féminin.
Mariages 3. Chevalier, Guillaume, journa
lier, et Nevejans, Eléonore, dentellière. Mar
quette, Louis, chaudronnier, el Demeyer, Rosalie-
Constance, dentellière. Dehaene, Charles-Louis,
maçon, et Buseyne, Amélie, dentellière.
décès 7. Perqne, Félix, 77 ans, jardinier,
veuf de Barbe Dehouck, rue de Menin.Hullaert,
Louis, 27 ans,rubanier,époux d'Adèle De Coninck,
rue de Menin. Peeters, Cornil, 22 ans, soldat au
2° de ligne, célibataire, hôpital militaire, rue des
Bouchers. Hughebaert, Joséphine, 70 ans, sans
profession, célibataire, rue de Tbourout.Claeys,
Pierre, 83 ans, tailleur, veuf de Joséphine Panteele,
rue des Aumôniers. Peeraert, Sophie, 66 ans,
dentellière, épouse d'Augustin Legrou, rue au
Beurre. Jansen, Pierre, 72 ans, journalier, veuf
d'Anne Ellebout, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans 5. Sexe
masculin 1, sexe féminin 4.
Studie van den Notaris VAN EECKE,
te ypre.
OFERSLAG 4°n October i858, lent
uren namidclagin d'afspanning het Klein
Ypre, te Yperenvan
A. - Eene HOFSTEDE te Runibehe by den
Aep, groot 4 h. 36 a. 4g c., gebruilt door
François Coopman, lot in October i86o,à35o/r.
by jare.
B. - Een II0 F E NI E RHO F te Ypre, noord
by de stad, groot 3 h. 5o a. 00 c., gebruilt door
Jacobus Swyngedauw, lot iba Juny 1861, 3i0
francs by de jare.
C. - 3 h. 13 a. 5o c. LAND en MEERSCH,
te Ooslvleleren gebruikt door Charles-Louis
Delroos, zonder pcigt.
rf! - 1 h. 01 a. 90 c. PLANTS OEN B OS CF.
te Reninghelslby de Scherpenberggenoernd
het Vossebosch. Boschwachler Lioinus
Knochaert.