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VILLE DYPRES.
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OUVERTURE DES PORTES
de la ville.
Du 1 au 3i octobrey 5 i/î heures.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du I au 3i octobre y 7 1J2 heures.
FERM. DÉFINITIVE DES PORTES
de la ville.
Du i au 3i octobre y 9 172 heures.
BELGIQUE.
Ypres, 2Ô octobre.
On nous écrit d'Oostvléteren, 21
■v Hier, dimanche, notre commune fut te'inoin
■d'une fête éminemment locale, et dont, tous,
nous garderons le souvenir. C'était l'inaugu
ration solennelle du drapeau d'honneur, donné,
par M. Alphonse van <Ten Peereboom, d'Ypres,
leur chef-hommeh la société de la Petite
Arbalète. St-George. Cette oriflamme
est très-belle une jeune dame (1) en a brodé
la cravate, et l'un de ces MM. C(2) a
peint les emblèmes de cet étendard. Des
couplets, analogues a la circonstance, ont été
chantés, et un discours en vers a été pro
noncéle tout eu français, devant
l'honorable assistanceen signe de bon accueil
et de gratitude, -r- Enfin, il y a longtemps
qu'Oostvléteren n'a vu une fête a la fois
aussi cordiale, aussi brillante.
On écrit d'Amsterdam, 14 octobre
Il paraît que la commission financière
TJlrecht est définitivement dissoute, elle se
réunira lorsque la Hollande aura reconnu
les créances que la Belgique prétend avoir
contre le gouvernement des Pays-Bas et
qu'il faudra déduire de la rente annuelle
de 5 millions de florins due par la Belgique
la Hollande.
C'est cette circonstance qu'il faut at
tribuer le non-paiement du premier semestre
de cette rente, pour lequel le gouvernement
belge avait cependant demandé les crédits
nécessaires aux chambres belges. Une autre
difficulté et peut-être la plus grande que
la commission d'Utrecht n'a pas su aplanir,
est celle de la capitalisation.
Il paraît que la Hollande voulait con
tinuer le paiement semestriel, les commissaires
belges au contraire semblent avoir reçu de
(1) Mme Iweius-Fonteyne.
(a) Clarion, fils.
leur gouvernement les instructions les plus
précises pour exiger une capitalisation, le
cabinet de Bruxelles ne voulant pas payer
une espèce de tribut annuel. Le seul résultat
obtenu par la commission d'Utrecht, semble
être celui-ci Ou désespère d'atteindre un
résultat.
On dit que le deuxième fils du roi Guil
laume ne veut plus rester en Hollande ne
pouvant pas empêcher le mariage de son
père il compte se fixer en Prusse où une
haute position officielle dont lui être assurée.
On écrit d'Anvers, ig octobre
S. M. la reine de Portugal vient de
conférer l'ordre du Christ M. le vicomte
de Kerckhove, dit de Kirckhofï, (1) l'un
des plus anciens membres étrangers de l'a
cadémie royale des sciences de Lisbonne.
Bruxelles21 octobre.
Plusieurs officiers belges, dont on nous
a cité les noms, n'étant plus en activité,
ont écrit Paris, pour demander entrer
au service de la Perse, avec un avancement
et sous des conditions par leur assurant un sort
l'expiration de leur engagement. Ces
propositions seront probablement acceptées,
puisqu'en France les sous-officiers qui, du
consentement du gouvernement, quittent leurs
drapeaux et s'expatrient obtiennent de grands
avantages. La présence des Européens dans
ces contrées lontaines, l'instuction militaire
qu'ils vont y porter, ainsi que nos usages
et nos mœurspréparent un changement
qui tôt au tard produira de grand résultais.
Depuis le 16 de ce mois, les journaux
hollandais sont exemps de la taxe supplé
mentaire de 10 centimes laquelle ils étaient
imposés; ils arrivent maintenant franco y
ils paient un timbre extraordinaire de 4
centimes. Cette suppression est la conséquence
de la dernière convention postale.
(1) Et l'une de 1103 premières illustrations médicales,
etc., etc.
L'association nationale pour favoriser
les beaux-arts vient de coramender, MM.
Leys et de Brakeleer, deux tableaux poui
sr loterie du i5 mars prochain.
M. de Bériot est arrivé le 10 octobre
Munich, où il donner un concert.
On écrit d'Anvers, ig octobre
Le Précurseur s'exprime ainsi sur les
vices de la loi sur les céréales
Aujourd'hui le froment est libre l'en
trée; le seigle n'entre en Belgique que
moyennant un droit de fr. ai-5o! le
froment est prohibé la sortie; le seigle
peut être exporté moyennant a5 centimes
par 1,000 kilog.! et c'est là l'état normal
depuis très-longtemps!
Nous le demandons tout homme de
sens, deux dispositions aussi contraires d'une
même loi ne sont-elles pas éminemment
absurdes? Quoi! vous prohibez le forment
la sortie, parce que le prix en est élevé,
que, conséquemmentla valeur des objets
de consommation troublerait l'économie
intérieure du pays, et au lieu de chercher
faire baisser ces paix, en facilitant l'in
troduction des autres substances alimentaires,
du seigle par exemple, vous frappez cette
denrée d'un droit de 21 francs 5o cen
times l'entrée, et vous en laissez la sortie,
pour ainsi dire libre, puisque vous n'y
attachez qu'un droit de a5 centimes! A
notre avis, il serait difficile de rien imaginer
de plus insensé. Mais comment une loi,
dont le principe même était vicieux, pouvait-
elle ne pas être vicieuse dans ces dispositions?
Aujourd'hui que l'experieuce eu est faite,
et que l'on a malheureusement reconnu
comme cela était propos, qu'elle portait
beaucoup plus de mauvais fruits que de
bons, il est espérer que le gouvernement
et la chambre seront d'accord pour changer
de systèmeet apporter des modifications
qui sont depuis si longtemps réclamées.
Une personne bien placée nous informe