cun des papiers dont ils seraient porteurs
ces papiers devraient être adressés M. l'ad
ministrateur susduitavec les procès-ver
baux d'arrestation. (Suivent les noms.
La seconde circulaire datée du 10, mo
difie la première en ce qui concerne la saisie
des papiers:
Par modification d'une dépêche du i5
de ce mois concernant la surveillance exer -
cer envers les étrangers qui pénètrent en
Belgique venant de France j'ai l'hoDneur
de vous mander qu'en cas d'arrestation d'in
dividus dépourvus de passeports en due for
me il faudrait se borner les tenir la dis
position de M. l'administrateur de la sûreté
publique, et que l'on ne devrait opérer la
saisie des papiers dont ils pourraient être
nantis que pour autaul que ces papiers
donneraient lieu la préveulion d'un crime
ou délit quelconque.
- On lit dans le Belge
M.Guinarl, l'un des prévenus d'avril a
été arrêté Cbimay samedi par deux gendar
mes pour défaut de passeport et conduit dans
un cabriolet Charleroi, où il a été interrogé
par le procureur du roi qui lui a fait entre
voir qu'aussitôt qu'il se présenterait deux
citoyens pour le réclamer comme le con
naissant il serait mis en liberté.
- Les habitans de la ville de Bruxelles
apprendront avec satisfaction que dans la
séance d'hier aa le conseil de régence a dé
cidé qu'il ferait tous les sacrifices nécessaires
pour la conservation Bruxelles de l'école
vétérinaire et d'économie rurale. Il a été dé
cidé en conséquence que l'administration
communale s'entendrait avec la Sociétégéné-
rale pour favoriser l'industrie nationale sur
les conditions d'un emprunt contracter pour
servir entre autres objets la construction
d'un vaste bâtiment, boulevard de Waterloo,
pour y placer l'établissement acquis la
ville.
Hier soir, le corps d'harmonie de l'école
vétérinaire a donué une sérénade M. le
bourgmestre en témoignage de reconnais
sance d'une décision laquelle il a eu tant
de part.
- Mgr. l'évêque deTournay est de retour
dans son diocèse du voyage qu'il a fait
Malines où il y a eudit-on une réunion
des évêques de la Belgique, mercredi dernier.
- Le 5 du mois prochain les jésuites ou
vriront Grammool des conféiences réli-
gieuses qui se termineront le i5.
- On écrit deGaod aa juillet:
Le premier jour de l'exposition des ta
bleaux plus de 600 actions ont été prises
dans la loterie qui sera faite de plusieurs ou
vrages.
- M. J. Goelhals vient de donner sa dé
mission de bourgmestre de Courtrai. Ou
parle de M. Félix Bethuue comme devant
le remplacer.
a
HOLLANDE.
On écrit de La Haye 30 juillet
M. le baron Charles-Fréderic-Joseph de
Keverberg d'Aldengoor chevalier de l'or
dre du lion belgiqueci-devant membre de
la première chambre des états-généraux et
président de l'ordre équestre de la province
de Limbourg, est décédé son château d'Al
dengoor le 16 courant.
- On écrit de Leyde le 19 juillet
Il va paraître sous peu La Haye un ou
vrage de M. Arntzennis commis-greffier de
la haute cour de justice sur le procès de
Constant Polari, dit Carrara. Cet ouvrage
contiendra non-seulement tout ce qui a été
dit et cité dans les débats et les plaidoieries
mais aussi des renseiguemens inconnus sur
cette cause mémorable.
- Le Journal de La Haye nie de la
manière la plus formelle l'arrestatioo en Es
pagne de sept huit officiers hollandais
ainsi que toute'coopération active de la Hol
lande en faveur de don Carlos.
FRANCE.
Paris, 19 juillet
La lettre suivante a été adressée MM. les
archevêques et évêques de france:
La France va célébrer l'anniversaire des
journées des 37, 38 et 39 juillet, et, dans
celte solennité nationale, sou premier hom
mage est dû la mémoire des citoyens qui
succombèrent en défendant les lois et la li
berté. Nous croyons dignement interpréter
son vœu en réclamant pour ces illustres vic
times les suffrages que l'église accorde tous
les chrétiens morts dans son sein. Vous aurez
donc faire célébrer cette intention le lundi
37 de ce mois, un service funèbre dans tou
tes les églises de votre diocèse, et vous
concerter ce sujet avec qui de droit.
Paris ce i3 juillet 1835.
Votre affectionné, Louis-Philippe.
- On annonce qu'il y aura revue géoérale
de la garde nationale et des troupes de la
garnisoo et des environs de Paris le a8 juillet.
- La conférence des avocats stagiaires,
sous la présidence de M. Dupin jeune, bâ
tonnier, après avoir consacré plusieurs sé
ances de l'examen de cette question: La
cour des pairs, dans l'état actuel de la légis
lation, est-elle ou non compétente pour
statuer sur le crime d'attentat contre la sû
reté de l'état s'est prononcée aujourd'hui
pour la négativeune grande majorité. Une
minorité très-nombreuse a été d'avis que la
cour des pairs est compétente.
- Les accusés qui refusent de comparaître
ont également refusé de recevoir les exem
plaires du Moniteur contenant les réquisi
toires du parquet. L'huissier de la cour a
adressé procès-verbal de ce refus et a laissé au
greffe de la prison les exemplaires du jour
nal officiel et les exploits portant signification
de cette communication faite en exécution
de l'arrêt de la cour.
-Un journal donne les détailssuivanssur le
voyage des accusés d'avril après leur évasion
Il parait qu'à dix lieues environ de la fron
tière, et sur une route de traverse qui lui
semblait offrir toute sécurité, M. Marrast,
accusé d'avril, a été arrêté avec son com
pagnon de voyage et retenu pendant plus de
deux heures sous la maio d'un brigadier de
gendarmerie. Heureusement, un adjoint est
arrivé, et M. Marrast; l'abordant avec viva
cité: Monsieur, lui dit-il, je vous rends
personnellement responsable des dommages
que me cause le retard que j'éprouve; voilà
deux heures que j'attends votre présence
pour me délivrer des ridicules méprises de
ces gendarmes, qui me font l'honneur de me
prendre pour je ne sais qui. L'adjointuu
peu confus de celte rude apostrophe,examina
avec grand soin les passeports des deux voya
geurs, et après quelques qnestions insigni
fiantes il les laissa partir. Le soir même, M.
Marrast franchissait la frontière sans obstacle,
en compagnie de quelques contrebandiers. 11
aura sans doute rejoint ses amis le lendemain.
La personne qui l'a accompageé est revenue
hier matin paris, et c'est d'elle que l'on
tient ces détails.
MM. Guinard, Cavaignacet Imbert,avant
de sortir de France, se sont arrêtés Douai,
se sont rendus au bal, ont longtemps causé
avec M. Germeau. qui bien que nommé pré
fet de la Haute-Vienne, administre encore
l'arrondissement de Douai, en attendant l'ar
rivée de son successeur. Cet administrateur
les a pris pour des artistes qui étaient venus
visiter l'exposition. Les demoiselles du com
mandant de place qui les ont fait danser les
ont trouvés fort aimables et leur ont témoigné
le regret qu'elles éprouvaient de les voir si
tôt quitter la fête. Et pendant que tout cela
se passait daos la salle du bal, l'autorité faisait
doubler les postes, plaçait des factionnaires
et des agens toutes les issues de la ville, et
se promettait bien de ne pas laisser passer les
fugitifs, s'ils avaient l'imprudence de vouloir
braver la police douaisieune. Cependant les
fugitifs ont passé, après avoir remercié l'au
torité locale de la bienveillante hospitalité
que les étrangers se trouvaient auprès d'elle.
Du so. - Le projet de mariage du comte
Syracuse avec la priocesse Marie paraît être
abandonné suivant la Nouvelle Minerve
la rupture ne provient d'aucuoe cause poli
tique mais tout simplement d'uoe répu
gnance personnelle netlemeul exprimée de la
part de la jeune princesse.
- Dans la nuit de vendredi samedi vers
une heure du malin des agens de police et
des gardes municipaux ont occupe divers
points de la prison de Ste-Pélagie, et des vi
sites ont été faites dans tous les cabanons des
prisonniers resians.