tition du sieur Borremans, M. le ministre de
jour 6 heures du soir l'état du bien-atmé
monarque continuait de s'améliorer*
Il a été donné des nouvelles du 28.
- La Gazette d'Augsbourg annonce
qu'elle n'a pas reçu de nouvelles de Vienne
postérieures la date du 26; voici ce qui lui
a décoré été écrit sous celle du 25 février
Aujourd'huiune grande agitation 'règne
la bourse les fonds qui avaient considéra
blement haussé ces jours derniers ont baissé
subitement et d'une manière extraordinaire;
jusqu'à ce moment ils ne sont pas encore la
haussé. Les baissiers ont profilé d'une indis
position de l'empereur pour provoquer ce re
virement extraordinaire. S. M. en a un peu de
fièvre la oûit dernière; mais, ce qu'on ap
prend, elle se trouve beaucoup mieux au
jourd'hui. Pour prouver combien peu est
inquiétant l'état de l'empereuril s'agit seu
lement de savoir que jusqu'à présent il n'a
pas encore été publié de bulletins, ce qui se
fait toujours quaud uu membre de la famille
impériale est malade.
- On remarque ce qui suit, dans la séance
dé la chambre des représeutans, du 4: -
Le sieûr Elkens, dit Borremans, ex-colo
nel au i" régiment de chasseurs pied, ré
clame l'intervention de la chambre, pour
obtenir sa réhabilitationou au moins de dé
clarer par voie d'interprétation, ou au autre
ment, que les arrêts delà haute-cour militaire
soient soumis au recours en cassation.
La commission propose le renvoi aux mi
nistres de la guerre et de la justice, et le dé-
pôi au bureau des renseignemens.
M. Gendebien: Je crois qu'il m'appartient
surtout de prendre ici la défense du sieur
Borremans, puisque je n'ai pas peu contribué
datîs le teéaps son arrestation, Si tous les
'coupables avaient éteariêlées et jugés comme
♦ui, il y a bien des hommes, maintenant re
cherchés la cour qui seraient aujourd'hui
flétris. Je ne ferai pas de révélations, je les
livrerai au grand jour quand le moment sera
venu. Le sieur Borremans a été la victime de
la diplomatie qui l'a choisi de préférence
pÔfcr soft instrument parte qu'il était moins
même peut-être que d'antres d'y résister.
Je nie souviendrai tbtijoiïrs qu'il a déclaré
qu'il ne tirerait jamais sur le peupte ni sur la
ga/decivique s'il faisait une coijtreré-vôlulion.
L'a-haute cour a condamné le sieur Borre
mans cinq aris de réclusion, mais elle ne l'a
pas privé de son grade. Le régent a fait un
arrêté qui l'a déclaré déchu de son grade. 11
leste donc examiner jusqu'à quel point
I t vti 3%j i.'i h* Tt« -* -
rarrete du regent est légal (mot, je le cou-
îidère contme illégal et je pense que si Bor
remans veut attaquer en justice le ministre de
la guerre,'celui-ci sera condamné lui payer
ses soldes arriérées. J'engage le ministre
éviter uue action scandaleuse. Je propose
donc d'ajourner la question jusqu'à ce qu'on
ait pu examiner l'arrêté du régeut.
M. de BrouckèreSur une première pé
la guerre a donné dans le temps des explica
tions qui ne justifient aucunement l'arrêt du
régent. Je- m'oppose donc au renvoi au mi
nisire qui ne mène rien.
M. te ministre des finances:La question
est fort délicate. Si Ernest Grégoire revenait
en Belgique, que lui direz-vous s'il réclamait
l'arriérés de son traitement? Il a été acquitté
luiet àfortiori il serait fondé réclamer.
Je déclare que M. le ministre de la guerfe
rèverra là plainte et fera ce qui est nécessaire
dans l'intérêt politique du pays.
M. Gendebien: J'adjnrt le ministre d'e
xaminer l'affaire. Je déclare que, s'il ne rend
pas justice Borremans, j'anticiperai la pu
blication de mes mémoires cet égard;, je dé
chirerai le voile que l'indulgence a maintenu
trop long-temps sur tarn d'infamies
- Les poursuites de M. Th. Lejènne, li
braire-éditeur La Haië et Bruxelles, con
tre Libry-Ëagnano vont se continuer avec la
dernière rigueur. Il est encore survenu au
sieur Libry une mauvaise affaire; c'est celle
de M. Wighannégociant Bâleauquel on
assure que Libry a soùscrit de fausses lettres
de change pour une somme de plus de 12,000
francs.
- Le brick belge le Robusteparti cet
hiver de Brugesavec ttnfe cargaison de pro
duits de l'industrie nationale, après être ar
rivé sain et sauf Alger, le 7 février, y a fait
naufrage le 11 du même mois. Une léitre
écrite de cette ville dont d'amples détails 9Ur
ce malheureux événement.
- Un courrier, arrivé, le 7 au soir,
Bruxelles, a apporté la nouvelle delamort de
l'empereur d Autriche. Cet événement a eu
tien le 2 mars.
François Ier monta sur le trône, le 1" mars,
1792; il fat couronnétroi de Hongrie, te6
juin, et roi de Bohême, le 5 août suivants. Il
prit le titre d'empereur héréditaire, le 7 dé
cembre, i8o3. Par la force des évènemens,
il fut obligé de renoBCer, le 6 août, 1806,
la couronne d'empereur d'Alfèmagrre et de
roi des Romains: c'est cette époque, qu'il
pritcomme empereur d'Autriche, le nom de
François Ier,, au lieu deFrançois il.
Il épousa, en premières noces, la fille du
duc Frédéric-Eugène de Wurtemberg, qui
mourut le 17 janvier, 1790. Marie-Thérèse,
filledu foi Ferdinand IV, de Sicile, sa seconde
femme, lui donna i3 enfans, et elle mourut
te iô avril, 1807.François I" se maria, pour
te 8* fois, tevec Marie-Louise-Béatrice, la
pftis~ j'eurië des .pfincessés de l'ardhiduc Fër-
dinaujd, duc de Modèoe. Il n'eut point d'en-
fans de ce mariage. Elle mourut au commen
cement de 1816. Vers la fin de cette même
année KëtepereUr Se mariaen quatrième no-
cësavec ta. princesse Qbàflottë-Auguste,
fille du roi lie'Bavière, dée le 8 février,
'.(ùe prince avaitoiéiité l'estime de son peu
ple, par ses qualités personnelles, et ses ver
tus domestiques. Il était de l'abord le plus
facile, et d'une extrême simplicité dans son
genre de via; défi jours réglés, il donnait
des audiencesoù chacun était admis sans
distinction,pour réclamer te justice et la pro
tection du Souveraini Sa constitution était
très-faible; mais une frugalité exemplaire
l'avait tellement fortifié, qu'on l'a vu la
tête de set armées,en marche pendant le froid
le plus rigoureux, rester 7 8 heures
cheval. »- Galetiè Historique des Con
temporains.)
Après la mort de l'empereur François la
couronne doit revenir nu prince héréditaire
Ferdinand, roi de Hongrie, qui a prés de 40
ans. Il paraît que ce prince a toujours vécu
en assez mauvaise intelligence avec le prince
de Metiernich.
- Le nombre dé vaisseaux et bâtimens de
toute espèce, qui ont été jetés la côte, tant
dans la Méditerranée que dans le détroit de
te Manche depuis le mois de janviers'élève
soixante-quiDze. Il y a long-temps qu'on
n'avait vu Un grand nombre de sinistres en
un si court espace de temps.
- On écrit de Francfort la Gazette
d'Augsbourg:
Depuis quelques jours, on remarque que
la garde du constableoù sont détenus les
prisonniers politiques, est occupée, le jour
par trois et la nuit par huit ou neuf postes.
Le public l'attribue aux menées et mouve-
inehs politiques quid'après des informations
officielles, se sou (renouvelés en Suisse.
A ce qu'on apprend, il a été décidé depuis
long-temps que Je Bataillon cantonné Boc-
kenbeim et Bornhein partira le t« avril pour
MaienCe et qu'il sera remplacé par le 2* ba
taillon du 35e régiment d'infanterie. Toutefois
il est douteux si après ce départ il viendra
encore des troupes prussiennes Francfort.
- On écrit de Munich, le 2,7 février, que
le gouvernement s'est vu obligé de prendre
des mesures de précaution contre la Suiase.
Hier, l'ordre a été donné au régiment des
ehevau-légers caserne Augsbourg, >el là
quelques régimens d'infanterie cantonnés dans
le district du Haut-Danube, de se tenir prêts
se meure en marche au premier comman
dement.
- On écrit de Rome, le 21 février:
'Don Miguel vit ici très-retiré; son départ
pafàlt être ajourné indéfinitivement. Les af
faires financières de ce prince ne seraient pas
si brillaoles qu'onl e croyait son arrivée. Son
ministrele màrquis Lavradio a loué Un pa
lais pour un terme fort long. (G. d'Augsb.)
Bruxtlles, 9 mars.
- v. Ji.r t
M. le coiooel Craddok est reparti pôur
Paris, ëprès avoir eu une andienee du roi.
-La séance de la chambre des représen-
tans indiqués*.je 7„, pour deux heures, n'a
pu s'ouvrir, faute d'un nombre suffisant!de