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JOURNAL DE LA FLANDRE O
EN TA LE.
SAMEDI, 20 DÉCEMBRE
(XVIIImc Annéç.jhx
L'abonnement ce Jovenal est, pour les
villes et arrondissem. de Courtrai et d'Ypres,
defr.SSo par trimestreet de fr. 6-35 c. pour
toute la Belgiquefranc de port par la poste.
Prix des Insertions en Petit-
Romain, 17 et. par ligne; et
toutes celles en-dessous de 6
lignes se paient 1 franc.
OUVERTURE DES PORTES
ce la ville.
Du ir au 5i décembre6 iji h.
FERMETURE DES PORTES
de la ville.
Du ir au 5i décembre, 5 heurts
fjctuéti^cA
17 décembre. L'an i5gg, divorce de Henri
IV, roi de France.
18.L'an 1670, rupture du mariage du duc
de I.auzun av.ee maderrioiselle de Montpensier.
1 g. L'an 1^75, supplice du connétable
de Saint-Pol.
20. L'an 176"», mort du grand dauphin,
père de Louis XV1.
Iî E L G I Q C E.
YrHES, 20 décembre.
Le sieur A...., maître boulanger en cette ville,
a été acqui,lté de faction intentée sa charge
pour prétendues injures proférées contre les véri
ficateurs du pain. La prévention n'avait pas une
ombre de fondement. Le bruit qui s'était répandu
que le fils de M. A...., qui est professeur au collège,
serait venu défendre son père, ne s'est pas réalisé.
- Le tribunal d'Ypres a décidé que l'expres
sion je consens piendre au prix de.... les
marchandises que Pierre a achetéeshier pour moi»
prouve une vente et non pas un mandat en
d'autres termes, que l'action qui incombe Pierre
est l'action commerciale de la vente comme ven
deur et non pas l'action civile du mandat comme
mandataire.
- Il a été ouvert Rouanne une imprimerie
où tout le travail de la composition est entière
ment fait par des jeunes filles. Depuis six mois
cette imprimerie existe et donne les résultats les
plus satisfaisans. Régularité de travail bonne
conduite, sobriété, habitudes sédentaires, tout
enfin semble démontrer que la composition, cette
partie si importante de l'imprimerie, peutêtre
exécutée pai laitcinent par des femmes. Des cours
spéciaux de lecture, d'écriture de calcul et de
grammaire, sont annexés l'imprimerie de Rou
anne, qui rep réduit principalement les ouvrages
destinés l'instruction et l'éducation du peuple.
- L'accession des douanes de Bade la
grande ligne commerciale allemande a, dil-ou,
été décidée.
- La Gazelle de Dusseldorf mande de
Varsovie qu'environ 2,000 ouvriers ont tra
vaillé peudanl toute l'an née sans interruption
la citadelle de cette ville qui seta achevée
l'année prochaine et offrira un modèle de
Parts de fortilicaiious modernes.
- Un journal publie les détails qui suivent
sur sir Robert Peel:
Sir Hubert Peel, fils d'un riche manufac
turier, est né en 1788. 11 fit ses premières
études l'école de llarrow où il fui le cou-
disciple de lord Byron, qui en a fait le plus
grand éloge sous le rapport de l'application
l'élude, et de l'amabilité du caractère. M.
Peel entra ensuite l'université d'Oxford. A
vingt-et-un ans 1809), il (oblenl un siège
au parlement, pour le bourg de Cashel (Ir
lande); et, dès 1810, il fut nommé sous-
secrélaire-d'état. En 181*2, il devint secré
taire pour les affaires d'il lande. Pendant
qu'il étudiait Oxford, on le désiguail déjà
comme devant èlre appelé un jourrepré
senter celle université au-parlement. Cela ar
riva, en efTet, lorsque M. Abbolprésident
de la ebambre des conimpnes fut élevé la
prairie, eu 1817. M. Peelsuccéda, en 1822,
au vicomte de Sidmouih, en qualité de se
crétaire- d'état au dépai letneul de l'inlér ieur
et exerça ces hautes fonctions, presque sans
intervallespeudaut huit années. A l'avène
ment de Cauniog, il donpisa jlénjissiotr, niais
il rëprit son poste sons Te duc de Welling
ton. Sa conduite, au sujet de l'émancipaliou
des catholiques l'obligea abandonner son
siège, comme représentant de l'université
d'Oxford. Depuis cette époque il n'a cessé
de représenter ce bourg de Tarqworlh dont
la prospérité actuelle est due aux manufac-
tuies qu'y établit son père. A la mort de ce
lui-ci, il hérita du titre de baronnet, et de la
fpHune la plus considérable peut-être que
possède aucun membre de la ebambre des
communes. Sir Robert Peel épousa, en 1820,
une fille du feu général sir John Floyd et a
sept enfans de ce mariage.
- On écrit de La Haie, le i5 décembre
Le projet de loi sur les émeutes a donné
lieu peu d'observations dans la chambre.
Voici le principal qu'en rapportent les
journaux
M. van Reënen croit qu'il sera suffisaul
de faire observer que lui comme tout Néer
landais désire un arrangement final et rai
sonnable entre la Hollande et la Belgique.
Cependant l'arrangement doit selon luise
faire librementet ne doit pas être imposé
par violence ou émeutes ni par la volonté
des puissances étrangères. Et dans ce but, il
croit nécessaire de comprimer la perversité et
les émeutes car avec celles-ci on n'en vien
drait jamais aux arrangemens qu'on désire.
On veut généralement la réouverture et le
développement des communications avec la
Belgique, surtout dans l'iutetêl du commerce;
mais la permission de pareilles communica
tions ne doit pas être précédée de 1 entretien
de relations pernicieuses avec la Belgique.
- Ou a construit dernièrement Londres,
sous la direction de M. Philips une machine
vapeur qui est destinée servir aux tra
vaux d'agriculture. Celle machine chaque
mouvement de rotation, peut labourer pul-
véi iser niveler semer et herser le teriain
sur une largeur de 10 12 pieds. Sa marche
est de 5 6 milles l'heure. Elle peut, par
c uiséquent, préparer et ensemencer 738 ar-
ptns de terre dans une heure ou plus de
cent arpeùs dans une journée oïdinaire. Cet
te machine est destinée donner une très-
grande célérité aux tiavaux de l'agticulluie.
ANGLETERRE..
Londres 17 décembre.
On-lit dans le Standard:
La liste suivante est liès-correctcmais
nous ne pouvons pas dire qu'rlle comprend
tous les membres qui auront place au cabinet:
sir Robert Peel, premier lord de la trésorerie
et chancellier de l'échiquier le duc de Wel
lington secrétaiie-d'étal pour les affaires
étrangères M. Goulburn secrétaire-d'élat
pour le département de l'intérieur lord
Wharnclifïe lord du sceau privé M. Aley
Baring, président du bureau de commerce;
le comte de Rosslyn président du conseil;
sir Georges Murray, maître-général des or
donnances sir Edward Knatchbullmaître-
payeur des forces de guerre le comte d'A-
berdeen premier lord de l'amirauté lord
Elleiiboroughprésident du bureau de con
trôle; M Herries secrétaire de la guerre
lord Lyndhurst lord chancelier sir Jumes
Scarlelt, lord chef-baron de l'échiquier sir
Edward Sugden lord chancelier de l'Irlan
de sir Henri Haidige, chef-sécrétaire au
près du lord lieutenant lord Jersey, lord
chambellan.
- Ou lit dans le même feuille:
Nous sommes autorisés dire que lord
Stanley a exprimé dans sa réponse l'invita
tion qui lui a été faite de faire partie du mi
nistère Peel l'approbation la plus foi te de
la marche politique qu'on devait attendre
du nouveau ministère et les vœux les plus
sincères pour son heureux succès prospère.
Le refus du uoble lord de faire partie du ca
binet n'a aucun motif politique.