ANNONCES. nomme gouverneur de !a province de Luxem bourg fonctions que je n'ai pas acceptées. Avant de quitter l'administration j'éprouve le besoin de venir vous témoigner uue der nière fois toute ma reconnaissance pour la manière dont vous m'avez secondé et pour le zèle que vous avez montré dans tout ce qui concerne la marche régulière de l'admi nistration pendant les quatre années difficiles que nous venons de passer; j'ose espéier messieurs qu'en rentrant dans la vie privée si je n'en poi te pas vos regretsje conserverai du moins votre estime. - Agréez etc. F. de Coppin. FRANCE. Paris 24 septembre. Le Moniteurdu ai, publie une ordon nance qui nomme M. le duc Decazes, grand- référendaire de la chambre des pairs, en rem placement de M. le marquis de Sémonville. Celte ordonnance est suivie d'une seconde qui confère M. de Sémonville le titre de grand-référendaire honoraire et d'une troi sième,qui nomme vice-présidensde la chambre de pairs, MM. Portailspremier président de la cour de cassation de Broglie et Molé ex-ministres des affaires étrangères. - La feuille ministérielle du soir annonce que M. Faurie caudidat de l'opposition, a été élu député par le collège électoral de Bayonne. il avait pour compétiteur M. Ché- garay avocat-général près la cour des pairs. - M. Mauguin est parti pour la Bourgo gne où il doit rester quelques jours. - Les travaux pour la fonte du bronze de de la colonne de juillet qui va s'élever sur la place de la Bastille se poursuivent avec grande activité; 44 pièces considérables, pesant 4o 5o milliers, sont déjà coulées. - Les manœuvres sont commencées depuis quelques jours au camp de Saint-Omer le plus beau temps les a jusqu'ici favorisées celles de la cavalerie ont lieu trois fois par semaine. - M. Levasseur (de la Sarthe)membre de la Convention vient de mourir dans son domicile au Muds, l'âge de 87 ans et 4 mois. LA I" CAMPAGNE DE NAPOLÉON. Au mois de juin 1769, deux militaires étaiem assis au fond d'une grotte sur le re vers d'une des montagnes de la Corse. Ils semblaient accablés sous le poids de sinistres pensées tous deux gardaient un profond si lence la tête penchée sur leur poitrine. II était presque nuit; aucun bruit ne se faisait entendre autour d'eux excepté le pas grave et cadencé de quelques patrouilles et le chu chotement des motstl'ordre échangés voix basse eu langue italienne. Des feux innom brables, disposés symétriquementbrillaient au loin dans le fond de la vallée et signalaient l'emplacement rit: camp ennemi c'était l'ar mée françaiseco-umandé par le comte de Vaux, qui, appelée par les Génois pour étouffer la révolte des Corses bataillait de puis deux ans contre l'indépendance et la bravoure montagnardes. Mais des revers multipliés accablaient depuis trois mois l'audacieuse constance des insurgés ét tour, sembia-t présager une fin prochaine çe'.te lutte sanglante. Celte idée assiégeait alors l'esprit des deux chefs assis dans la grotte et leurs regards élevés par fois vers le ciel paraissaient vouloir protester contre la fortune et faire un appel de la force au bon droit. L'un de ces hommes était Pas cal Paoli, chef de l'insurrection, qui, le premier, en 1757 avait levé l'étendard de la liberté contre la tyrannie génoise. L'autre était Charles Bonaparteriche propriétaire du Tavolo quila tête de sa piève 1 combattait sous les ordres de son ami Paoli. - Qu'est-ce Piétio dit Paoli un soldat qui entra dans ce moment. - Général des gens de la côte signalent de nouveau renforts pour l'ennemi. Paoli releva sa tête par un mouvement brusque et fier son incertitude était finie. - Amidit-il Bonaparte le sort en est jeté il faut tenter un dernier effort et livrer bataille demain. Vaincu soumets-loi au Français: tyrannie pour tyrannie, mieux vaut Cellequi n'est pas italienne. Vis pour consoler ta femme et ta famille. Moi, je veuxje dois mouiir. - Nous mourons tous deux Paoli Ils se levaient pour quitter la grotte quand une femme parut tout coup l'en trée Elle était jeune et belle. Ses traits purs, mais légèrement fatigués et son sein fortement arrondi imprimaient sa personne le carac tère auguste et touchant d'une femme qui va bientôt devenir mère. Letizia Ramoliui en ce lieu et aujourd' huis'écria Bonaparte d'une voix sévère! Femme, pourquoi avec-vous quitté Corte où je vous avais mise en sûreté chez nos pa- reus Arrighi? Pourquoi revenir sans cesse vous jeter au milieu des hasards d'une guerre périlleuse? N'est-ce poiut assez des trois mois que vous venez de passer cheval mes cô tés bravant des fatigues et des dangers sans nombre Vous voulez donc me faire mourir mille fois tous les jours. - Charles on se bat demain. Je ne t'ai point quitté au commencement de celte guer re je veux être près de toi jusqu'à la fin et partager lou sort. - Ange l'aurais-je permis de partager mes périls, si j'avais su que tu portais un enfant dans ton stin 1 - Je le savais, moiet j'étais plus brave cause de cela. Mon enfant me protégeait. (1) On appelait ainsi en Corse un district com prenant toute une v»Uée. - Insensée retire-toi 1 l'instant fatal ap proche; sous peu d'heures les destinées de la Corse vont se résoudre. Entends-tu déjà.... Un coup de canon rententit dans le loin tain et annonça que la bataille allait s'engager; A ce bruitLetizia Bamolini sentit sou en fant bondir dans ses entrailles. Elle entraîna son mari hors de la grotte. -Viens, s'écria-t-elle vive la Corse et mort aux tyrans Bonaparte allait céder Paoli interposa sou autorité. Letizia partit dans la nuit même pour retourner Corte. Le lendemain se donna la bataille de Ponte-Novo décisive pour les Français qui leur livra l'île tout entière. Deux mois après le 15 août 1769 Le tizia Ramoliui accoucha dans la ville d'A- jaccio d'un fils qu'on appela Napoléon. C. L. de Maine-et-Loire. 7-C.-1. Le syndic la faillite du sieur LÉoN-AsBué Teisseiré, ci-devant fabricant de tabacs Pope- ringbe, invite les créanciers de ladite faillite, se présenter devant lui, dans le délai de qua rante jours, par eux ou par leurs fondés de pou voir, afin de lui déclarer quel titre et pour quelle somme ils sont créanciers; et de lui re mettre leurs titres de créanceou de les déposer au greffe du tribunal de commerce. Les créanciers de ladite faillite sont prévenus en même temps,que jour est fixé au lundi, dix du. mois de novembre prochain, neuf heures du matin, pour procéder en présence de monsieur le juge-commissaire ladite faillite, en la chambre du conseil du tribunal de première instance séant Vpres, la vérification des créances. Ypres le 27 septembre, 1834. Sics* A. VAN LEUBERGIIE, Avocat. "PUBLIERE VEKROOP1NG Van WoonhuizenZaeylanden, Meersschen goede en wel wassende Bosschen in de ge- meenten Dadizee/eMoorsledeGheluwe en Gulleghemmitsgaders bezette Rentenen eene onlangs nieuw bebauwde Hofstede met outrent 6 bunders 14 roedenG3 ellen Zaey landen en Bosschen in de gemeenten Moor slede en Passchendaele. Den NotarisDs DEKEN teKortryk resideerende, zal met het bouden van twee zittingen, wanof de eerste tôt Instel dienendezal plaets hebben op den 2n october 1834 in de herberg de Drie- Koningenin bet gemeenté"Dadizeele, en de tweede tôt den Oferslagop den 16* der eelve maendin de herberg S*-Sebastiaen00k te Dadizeelet'elkens om g uren 's morgens fix, publiekelyk te koop veylen de volgende Goede- ren. GEMEENTE DADIZEELE. 1° Onder den in tôt en met den 5" koop. Een buys van twee woonstenen entrent t blinder

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 3