d^nvoyèr leurs passeports paris et d'al- Cendre sur les fromières jusqu'à que ces piè ces soieDt examinées daos cette ville. Aptes des efforts infructueux pour faire sentir au gouvernement français que ce qui est chez lui règle générale n'est appliquée en Hollande que comme exception oo s'attend sous peu des mesures d'après lesquelles tous les voya geurs fraoçais seront dans les Pays-Bas trai tés sur le même pied que les Néerlandais en France. Ou assure encore que dorénavant les Français s'il viennent de la Belgique, ne fieront plus admis et qu'il ne leur sera pas délivré de passeports pour s'y rendre. Ou assure que la surveillance exercée sur les agens révolutionnaires n'a pasété infructueuse, et que plusieurs d'entre eux ont été arrêtés et déportés. Handelsblad Du a6. - ha nuit dernière S. M. le roi est arrivé dans celte résidence venant du château de Loo. M. Van Gobbelschroy ancien ministre de l'intérieur est reparti. Pendant son séjour ici il a reçu partout le meilleur accueil. Le général Vandenbosch récemment ar rivé en celte ville fait continuellement des vi sites dos grands fonctionnaires. {Idem.) FRANCE. Paris25 mai. Voici les réflexions du Journal des Dé' ■iats sur le projet de pourvoir en ce moment la vacance éventuelle du trône de Belgique: Il nous sera permis sans doute de manifes ter notre surprise de celle espèce de désespoir Subit et aveugle dans les décrets de la Pro vidence qui en favorisant dès la première année par la naissance d'un (Ils une union formée sous les plus heureux auspices a été plus prodigue qu'avare des chances de pos térité pour la nouvelle dynastie Mais si d'une défiance qui nous étoune il nous fal lait tout-à-coup passer une détermination qui aurait placé ailleurs les espérences de la Belgique, cette surprise ferait peut être place un autre sentimentetaprès uous être plaints de ce que la Belgique ne comptait pas assez sur l'avenir, nous aurions peut-être alors nous demander si elle n'a pas trop tôt oublié le passé. Le trône de Belgique est né au complica tions politiques tellement gravestellement nombreuse que s'il est un pays au monde dont les destiuées ne puissent s'engager légè rement ce pays, c'est la Belgique. Loin de nous la pensée de contester son indépendance; mais cette iudépendauce, nouvelle comme les événemens dont elle est née, reste encore soumise des conditions d'équilibre au milieu des forces qui l'environnent. Il nous est impossible d'atteindre de leur sagesse et de leuts lumières que la majorité des deux chambres belges qui a jusqu'ici montré une rare intelligence des combiuai- to sons enropéennes s'associe dans la propor tion exigée par la constitution un vole dé- ftnitif qui lierait l'aveoir du pays. - Un tiès-grand nombre de personnes sont allées hier et aujourd'hui Picpus où est inhumé le corps du général Lafayette. - M. le curé de Saint-Roch Paris a été appelé auprès du général Lafayette pour lui administrer les sacremens mais vu la marche précipitée de la maladie dans ses dernières heurtsil u'a eu que le temps de lui donner l'absolution des mourans et l'extrême-onction. - Par suite du rejet du crédit déraandé pour indemniser aux frais de l'état les pro priétaires dont les maisons ont été dévastées Lyon plusieurs demandes judiciaires ont déjà été dirigées contre l'étalque les conseils de ces propriétaires présistent cousidérer comme seul tesponsable. - Le Réparateur de Lyon du 20 mai contient ce qui suit Aujourd'hui dès sept heures du matindes piquets d'infanterie stationnaient sur la place de Bellecour dans la cour de l'archevêche et sur la place Saint- Jean les abords de la salle d'audience cor rectionnelle étaient gardés par plusieurs com pagnies des factionnaires étaient placés en vedettes sur le pont de Tilsitt. Tout ce mou vement de troupes était occasionué par le procès de quelques ouvriers teinturiers pour suivis pour délit de coalition. Les débats n'ont offert aucun intérêt; les prévenus ont soutenu qu'ils faisaient partie d'une association de bienfaisance étraogére toute idée politique. Le tribunal a condamné l'un des accusés six mois et les autres trois mois deux mois et un mois de prison. - On écrit de Naples le 8 mai Les fils des maréchaux Oudinot et Lauris- ton actuellement Naplesoui reçu du roi l'accueil le plus flatteur. Le bruit d'un double mariage entre le prince Léopold avec une des princesses de France et entre le duc d'Orléans et la prin cesse Marie-Caroline, sœur du roi de Naples, âgée de i5 ans prend toujours plus de con sistance. Une petite escadre, sous le commandement du contre-amiral Staitipartira après-demain pour Maroc afin d'aplanir les difficultés suscitées récemmentou de les trancher par la force des armes en cas de nécessitéet de bloquer Tanger et les autres ports de ce pays. - On lit dans le Journal du Havre Le i4 février, il y a eu Praria-Grande près de Rio-Janeiro un soulèvement en fa veur de don Pedro i" le prêtre Marcelino était la tête des insurgés qui étaient aussi commandés par José Justiano riche pro priétaire et surtout célèbre caramuru. On prit tous les mesures nécessaires et on fit avertir le gouvernement, qui envoya de suite des troupes a pied et cheval. La troupe de mandée au gouvernement arriva le i5 deux heures après-midi elle était composée de quarante gardes permaneas pied et cheval, avec des gardes pau'qhàur de là ville, qui s'avancèrent jusqu'au camp Fonseca-, oà l'on disait que s'étaient réunis soixante cara- murusarmés, ayant leur tête le chambellan José Justiniano. Le capitaine Gastrioto qui commandait les gardes permanens s'avança contre les caramurus mais les soldats de la restauration prirent la fuite aussitôt qu'ils apprirent que l'on marchait leur rencontre. Ainsi finit cette équipée, dernier exploit de la fameuse Société militaire en faveur de la restauration. La tranquilité n'a pas été un instant troublée Rio-Janeiro et le gouver nement de dou Pedro II se consolide de plus en plus. - On annoncesous le titre de Parole» d'un oyantune réponse aux Paroles d'un Croyant de M. l'abbé de La Mennais. Du a6 - M Barthélémy administrateur du Peuple souverain t récemment incarcéré, a été nommé lieutenant de la compagnie d'ar tillerie de la garde nationale de marseille. - L'Univers Religieux annonce que l'un de ses rédacteurs est appelé une chaire im portante de l'Université catholique de la Belgique. - Ou annonce que plusieurs marchands de laine viennent de parcourir le département du Nord en offrant divers propriétaires et cultivateurs 12 et i3 francs de la toison, pouvant donner peu prés de trois livres un quart trois livres et demie. - Le Journal du commerce donne l'occasion de l'exposition industrielle qui a lieu Paris des détails intéressaus sur l'état de la production des laines. Les laines d'Espagne dont nos fabriques s'alimentaient exclusivement autrefois, ne sont plus considéiées aujourd'hui en France que comme très-ordinaires comparées celles que nous récoltons. Nos manufactures d'Elbeuf, de Louviers, de Sedan et autres du nord et du midi de la France n'emploient la laine d'Espagne qu'autant qu'elles l'ob tiennent de 20 3o p. c. au-dessous des nô tres de troisième qualité elles n'emploient même qu'avec répugnance,l'expéiienceayant constaté qu'elles ne sont pas assez douces dans l'appiét des tissus. Proportion gardéeon élève en France moins de moutons qu'en Angleterre. Avant i8a3, nos fabriques employaient année com mune 111 millions de laine et depuis elles n'en ont plus consommé que 92 millions. Il faut l'attribuer ce qu'on néglige la produc tion des laines communes pour ne s'occuper que des fines, aussi ne voyons-nous figurer l'exposition que des laines d'uue plus ou moins grande superfinesse. Certes, 00 aime signaler les progrès de l'agriculture dans la pioduction de ces superbes qualités; mais ce ne sont pas celles-là qui sont d'un usage gér neral. A peine existe-t-il en France 12,000,000 de moutous pour subvenir aux besoins des manufactures de tissus de laine commune, le»

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1834 | | pagina 2