M A G A S I N.
Il Vend en Gros et en Débit.
- On parle beaucoup d'un bal travesti, très-
brillant, qui doit être donné, par souscription,
jeudi prochain, 23 courant, dans le beau local
de Lointier, rue de Richelieu. Le produit de
celle fête est destiné indemniser la sœur de
l'une de nos pins célèbres actrices, d'un vol con
sidérable dont elle a été dernièrement victime.
Du 2/. - On écrit de Mayence
Le roi de Prusse ue veut pas la guerre que
la landwher n'est pas, du reste, disposée faire,
et il n'y a pas plaisâulerie dans ce pays avec
une force qui compose une puissance nationale
dont l'armée active n'est qu'une auxiliaire. Mais
aussi des que le roi n'existera plus le prince
royal avec sa fougne belliqueuse viendra
pousser le royaume vers la plus imprudente
agression. Détesté pour ses idées altra aristocra
tiques il sera chassé par la puissance réelle
celle du peuple, des l'instant qu'il voudra faire
l'essai de sa force contre lui. Ce que je vous dis
ici on le dit ouvertement en Prusse dans les
lieux publiés Berlin. La nation prussienne
éclairée comme elle l'est sent toute sa force
et sa dignité.
- On lit dans le Nouvelliste-.
Un assez grand nombre de lithographies
représentant Henri V tenant dans la uiain droite
un drapeau blanc orné de fleurs de lys et ayant
sur une table auprès de lui une carlede France,
etc.ont été trouvées allicbées dans la ville de
Versailles.
- On lit dans la Gazette des Tribunaux
Mous apprenons que des vols nombreux se
commettent dans divers quartiers de la capitale.
Avant-hier, dans la nuit, rue du Pont de-Lodi,
deux boutiques ont élé dévalisées l'aide d'ef-
fiaction, et hier une troisième boutique dans la
même me a eu le même sort. Nous appelons sur
ces faits, qui se renouvellent fréquemment de
puis plusieurs jourstoute la sollicitude de l'au-
tonlé.
ANGLETERRE.
Londres 20 février.
D'âpres des nouvelles officielles de la Jamaï
que il y a eu la fin de décembre dans quel
ques parties de l'île une insurrection parmi les
esclaves. La milice ayant été appelée sous les
armes a bientôt disperse les mutins dont uu
grand nombre a été tué et blessé.
- Il n'y a eu dans la journée d'hier que deux
nouveaux cas de choléra et qu'un seul décès.
Le total depuis le commencement du choléra
était hier de 34 malades et 18 décès. Ce matin
dix heures il n'y avait aucun uouveau mala
de.
ITALIE.
Faenxa 11 février.
Ravenne vient devoir se renouveler les scènes
sanglantes de Forli et Cesëne.
Le 7 de ce mois, les soldats romains ont par
couru les rues de la ville en injuriant les ci
toyens, arrachant aux jeunes gens leurs mous-
lacheset en coupant les lisières de leurs pantalons.
Les citoyens ont regardé ces premières insultes
comme le prélude de scènes plus graves qui
pourraient avoir lieu pendant la nuit.
Après la chutedu jour des bandes d'assassins-
soldats se sont répandus daustous les quartiers
de la ville. Un dragon est entré dans la boutique
du barbier Morandiet s'est jeté par terre en
criant l'assassin Plusieurs de ses compa
gnons ce sigual se sont précipités dans la
boutique en donnant des coups de sabre cinq
ou six personnes qui s'y trouvaient. Le chef de
bataillon Berriardini, ancien militaire décoré par
Napoléon, chercha appaiser les soldats en leur
ordonnant de rentrer dans leurs quartiers: mais
au lieu d'écouter sa voix ces brigands se sont
précipités sur luiet l'ont frappé d'un grand
nombre de coups de sabre. Il est mort de ses
blessures le lendemain 8 février minuit.
M. Pagnelli la tête des go carabiniers qui
étaient restés dans la province avec les gardes
civiques et qui ont constamment porté la co
carde du pape a fait tous ses efforts pour em
pêcher les massacres. Cependant deux femmes
ont été tués et neufs citoyens ont été trouvés
sur la place, couverts de blessures plusieurs sont
dans un état désespéré.
Pendant la nuit du 7 les citoyens étaient
restés dans leurs maisons; le 8 neuf heures du
matin, ils se sont portés sur la place publique au
nombre de 4°° bien armés et pourvus de muni
tions 3oo autres se sont rendus près de l'ancien
couvent de san Vitale ou se trouve le quar-
lier-géuéral des papelius. Plusieurs avis ont élé
expédiés au jeunes gens qui au nombre de 4oo,
forment le coidon sanitaire sur les côtes de l'A
driatique. Ou était convenu de sonner le tocsin
aussitôt après leur arrivée les citoyens devaient
prendre les armes et attaquer les pontificaux.
Ces derniers s'elaient retranché dans les caser
nes l'état-major s'était caché. Le prolégat a
envoyé le capitaine Paganelli avec ses carabi
niers pour appaiser la population qui provo
quait les pontificauxen criant dehors les
assasins dehors les pontificaux
Le colonel Zambonieffrayé de ces démons
trations, demanda capituler, et cette négocia
tion réussit par l'intermédiaire des carabiniers;
line partie des troupes du pape s'éloigna de la
ville an nombre 13o fantassins et 120 chevaux.
Le reste au nombre de 4°° renfermés dans
leurs quartiers, étaient au moment de rendre les
armes, lorsque trois compagnies d'Autrichiens
sont arrivées de Forli. Elles ont été bien ac
cueillis par la population, et la tranquillité a été
immédiatement rétabli. Le peuple est exaspéré
au dernier point.
BAVIÈRE.
Munich f 8 février.
Le docteur Grosse et toute sa famille ont tra
versé aujourd'hui les rues de celte ville, avec
une escoite de gendarmerie pour être trans
portés au-delà des frontières du royaume. Ce
savant est exilé pour avoir publié un écrit qui a
déplu au gouvernement. Un pareil spectacle a
produit sur les habitansde Munich l'impression
la plus pénible. On a remarqué que tout le long
du chemin, et malgré la garde d'honneur qui
l'entouraitle docteur Giosse a élé salué de la
manière la plusaff ctueuse. Chacun s'empressait
de lui témoigner au moins par signe la part
qu'on prenait son Malheur.
Le Messager occidentale ,Westbode), jonr-
nal qui paraît dans la Bavière rhéuane, annonce
qo" si la police se hasarde faire une seconde
de nte dans son imprimerie, acte selon lui
complètement illégalil repoussera la force par
la forceet qu'il n'abandonnera sa propriété
que lorsqu'il sera contraint de ce'der la fore#
supérieure des baïonnettes.
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45. Zeer schoone yenditie van \ot) kooA
pen Boomen op ylamettiughe.
Donderdag 8a Maert i832, te beginnrn «p
de uer van den middag preçies, den Notaris
BOEDT der residentie van^Vlamei linglie, zal
publiekj verkoopen
Eerst ter hnfstede gebruikt dnor Benedictus
Iliele op Vlainerlinghe weinig zuid vhii rie
kerk den nomber van'iieg»n en vytiig koo-
pen Boomeu, jwaer onder vele zware lepen.
Eu len tvveedeu op eeue partie gais en nieersch
gebruikt door de kinderen van vvilen sieur
Louis l'aret te Vlamerlinghe, zuid by de plaeis
langst de straet leidende naer Reninghelsl deu
nomber van vyftig koopen Popeiieren eeueii
seboonen Eik eu eenige Fruiibooinen.
Deze Veuditie zal gebeuren[mel lyd van be-
laling voor de principale koopsomme rails slel-
lende voldoende borge eu comptant beiaiende
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