a ANECDOTE. Annonces. Docrn ministre des colonjj^ et de l'industrie nationale le sieur G.-G. Clitford. - Le roi de Hollande a demandé au roi de Prusse l'autorisation de faire passer sur le ter ritoire prussien les troupes suisses qu'il a prises sa solijj: celte autorisation lui a été refusée, mais la navigation du Rhinétant libre, ii a pu user de cette voie. Cependant il n'a pas été permis aux. troupes de descendre un seul instant des bateau^ vapeur. Le nombre des Suisses s'élève tout au plus 3,000 hommes, et appartiennent, dit-on, pour la plupart aux regimens suisses licenciés en France. - Le bulletin qu'on a publié, Weimar, le 37 novembre r sur l'état de Al.,de Goethe, est un peu plus rassurant. - On écrit de VVésel (Prusse On vit ici dans la plus grande anxiété. La ville est mise en état de défense. Tous les arbres qui se trou vaient sur le glacis ont été coupés. - M. le général Berthezène est arrivé Pa ris, de retour d'Alger. - M. de Aloutaîivet a répété le 5 la chambre des pairs les assurances de paix qu'il a fait affi cher la bourse. - Le marquis de Rezendeambassadeur de l'empereur du Brésil, est arrivé Paris, ve nant de St.-Pélersbonrg. -Nous apprenons que.de nombreux enga- gemens sont reçus' dans toutes les mairies de Paris; ils vont jusqu'à 300 par jour. - Le célèbre violon Rode vient de mourir Bordeaux. - Les fleurs de lis qui décoraient le bureau de la chambre des pairs ont été enlevées. - {A quand les écussons royaux etc - Mina et sa femme sont arrivés Bordeaux; ce chef espagnol est toujours souffrant. - On écrit des frontières d'Autrichele si novembre qu'un corps de troupes autrichiennes de 25 3o,ooo hommes s'est mis en marche tpoûr se rendre d'abord aux frontières de Ba vière. Quelques-uns croient qu'un partie de ce corps, de concert avec un pareil nombre de •troupes d'une autre puissance. d'Allemagne, occupera le grand-duclié de Luxembourg. - La nouvelle que 7,000 Suisses étaient en route pour aller se mettre la solde du roi de Hollande, est démentie par des lettres de Suisse. - Lord Pqmsomby est arrivé Bruxelles. - Les Russes et les Polonais ont reçu de nou veau le 6 l'ordre de l'empereur Nicolas, de quitter sans délaila France. - Le bruit avait couru que deux bâlimens anglais auraient débarqué Dunkerque 10,000 fusils pour les Belges. Il y a erreur dans cette assertion. Uu bâtiment anglais,en effet, a paru Dunkerque, et tout annonce qu'il portait des larmes niais il n'a rien débarqué. Congrès National. La séance du 3 a été, particulièrement, con sacrée la délivrance de congés plusieurs membres aux rapports des diverses commis sions, aux débats relatifs la discussion sur la communication faite, au congrès, de docuraens diplomatiques qui se rattachent l'exécution de l'armistice, aux conséquences du protocole du ,17 etc.; enfin l'adoption ou au retrait de diverèss propositions. - La séance est levée, 4 1/2 heures. - Lundi 61séance publique. - Nous reviendrons sur \cs séances subsé quentes. )i Bruxelles décembre. Le gouvet hemeni provisoire arrête Art. i«r. La patrie reconnaissante accorde M. Chai lier dit la Jambe de Boit titre de récompense civique, le grade et les émolumens de capitaine d'artillerie en retraite. s. Ses fils seront placés l'école militaire d'artillerie aux frais de l'état, jusqu'à ce qu'ils puissent entrer dans l'armée active. v 3. Les comités de l'intérieur, de la guerre et des finances sont chargéschacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté. Bruxelles, 7 décembre i83o. Anvers 8 décembre. Il y a encore la citadelle 2,000 hommes de troupes, parmi lesquels ioocanonniers. Il paraît que la petite vérole y fait des-ravages, plusieurs militaires en sont encore atteints. Soldats et sous-officiers sont couchés sur de la paille. On fait des magasins poudre sous la terre c'est pour cela que Saxe-Weimar gvait conseillé de démolir la caserne, afin d'éviter des malheurs. Le bureau du général Chassé est dernière la boulangerie. Tout le matériel en bronze est avacuéil ne 1 esta .pins que quatre mortiers non montés. Depuis le bastion 2 jus qu'au bastion 5, il y a' 28 pièces de. canon, tant mortiers qu'autres braquées sur la ville. La partie de la garnison qui se compose de suifs, est contentequant aux autres ils sont mécon- tens. La citadelle renferme un grand nombre de malades, mais ou les évacue 'successivement sur la Hollande. La caserne des mineurs a été démolie. On for tifie sur-tout la forteresse du côté de Kiel. YPRES. - Un commis-voyageurpassant par cette viile j demanda Pourquoi son grand contentement, ayaient disparu les écussons, ensei gnes etc.d'au dessus des portes de devant et de derrière et voire même des portes cochères dontl'année passée «on voyage en Belgique il avait eu la vue fatiguée Partout des armoi ries écussonslégendestableaux enseignes et poteaux aux armes du roi des Pays-Bas l'é-, choppc du savetier au cabaretau café l'hôtel aux bureaux des douanes des postes, etc., etc. par-tout l'éternelledeviscj: - Je maintiendrai. Par ci, par là.... - Il se tut, ces mots. On ne sut trop quoi lui répondre, craignantcomme de juste, quelque mystification. - a A la bonne heure (reprit- il je vois ce que c'est. Les armes sont disparues mais la légende ou devise reste - Je maintien drai. En effet, le bon roi Guillaume Ier d'Orange— Nassau peutjuste titre-( Bruxelles Ct Anvers en sont des échantillons)dire ct redire:- Je main tiendrai...- Quoi La réprobation et la haine de tous les Belgesquileur tour pourront, plus juste ,titre encore, rétorquer la fameuse devise royale - Nous maintiendrons réprobation et haine. - On goûta assez l'éloquence commercia le du caustique commis-voyagenrqui finit son allocution par la proposition suivante, laquelle, nous en convenons pour être dans le genre ul trà— burlesque, n'en pêche pas moins, notre avis, contre la quantité l'orthographela rime ct la raison. - Je propose de placer ce quatrain.... là.... où.... vous m'entendez bien, vous autres tous:- VARIETES. Poésie. -Mustqbb. Ï1 vient de paraître deux chants autographiés et mis en musique intitulés - A la Garde bour geoise d'Ypres, ct Paris Bruxelles. La voix publi que attribue ces chants deux habitans d'Ypres: l'un littératéur l'autre, musicien. - On est ..as sez généralement, d'accord sur la musique, où l'on trouve quelques traits qui rappellent réco'e la quelle appartient le compositeur. - Quant la poé sie, les opinions sont fort divergentes et nous devons cet aveu la vérité, la majorité des suf frages est loin d'être en faveur de l'auteur. Peut- êtrele Public juge-t-il, trop sévèrement, deux pièces de circonstance, toujours louables par les sentiment qui les ont inspiréespar ceux qu'elles expriment. - Il est vraitoutefois,.qye, comparées aux chants que les mêmes évèneraens ont djetés aux Muses parisiennes ct bruxelloises, le parallèle est loin d'être l'avantage du.poèle ypj-ois mais c'est ici le casoù jamais de faire quelque ex ception la loi de fer de l'ausLèrc et inexorable Boileau Il n'est pas de degré du médiocre aupire." En dernière analyse, nous convenons que' la plu part des critiques que nous avons entendu faire sur le plus ou le moins de mérite de la poésiede la versification même de ces chantssont juste et. fondées. Nous avouons aussique le style n'en est pa3 assez correctassez châtié, etc. en un mot qu'il s'en faut beaucoup que l'on y trouve cet en thousiasme celte inspiration dont parle Horace Et Deits in nobis agitante calcscimus illo Mais il y a, au totaiquelques idées Ucuvcs, des vers d'une bonne facture ct d'un heureux rhythme c'fest dommage que l'auteur en s'ef- forcant d'étendre, d'clever sa pensée, finit trop souvent, par arriver un but tout opposé celui que, sans doute, il s'était tracé.... Cela tient au bon-goût qualité si essentiellesi précieuse mais si rare dans l'immense majorité des écrivains j ct sur-tout des écrivains-amateurs. Conclusion.-Nous estimons, nous, que ces chants sont l'œuvre d'un homme d'espritd'un amateur d'un versificateur estimable, plutôt que La produc tion du génie de la poésie j et, sur-tout, du géni» poétique dans toute la force ct toute la vigueur de l'âge. - J. Mai 1.u.1Commis-Voyageûr.- X. Y. Z, 178. A vendre ou louer, pour entrer de .suite en jouissanceune Maison avec cave spacieuse et grand jardinsituée marché aux bètes en la, ville d'Ypresdernièrement occu pée par AI*U« Peeren. S'adresser au Notaire Vandermeersch. 3 180. Opdonderdag, 16 december i83o, t«n 2 uren ua mîddag, zal'er door den Notaris RENTYresideerende le Yperen, kragtens octroy verleend door de recblbank van eersten aenleg aldaer, len overstaen den heer vrede regter van bel kanton Meessenvoortsgevaeren worden in d'herberg bcwoond door Sieur De- lobel, ter plaelse van Kemmel, lot den lnstel der volgendagoederen, teweten. "Gemeentf Kemmel. i° Loop. - Een huis met 7 roeden 37 ellen grond en hovinge daer mede gaendegeslaen en grlegen ter plaetse van Kemmeltegen- woordig ledjg. 20 Koop. - Een liofstedeken bestaende in hofplaets en boomgaerd, te zamen groot 3 bunders 34 roeden 25 ellengebruikt door Pieler-Jbannes-Eenedictus Ùepuidtvoor 9 jaeren in gegaen den a5 december 182g, ten pryze van 104 guldens i3 cents by jaere bo- ven de lasten behalvens eene woonste door de weduwe Taffin; 3° Koop. - Eene party zaeiland groot 4* roeden 18 ellen paleude van oosten de straet léedeude van Kemmel naer Meessen gebruikt door d'heer Joannes-Franciscus fsander- meersch te Kemmeltq\ Bavo 184 Jaen 17 guldens 25 1/2 cents by jare boven de lasten. 4° Koop: - Eene party zaeiland groot 44 roeden 83 ellen, palende van oosten gezcgde straet gebruikt door Grisole- Joseph vanAc- kerlot bavo 184a aeD fl. ig-83 i/acenlsby jaere boven de lasten. 5» Koop. - Eene phrly zaeilandgroot roeden 71 ellen, palende van zuideu de Kriek- straete gebruikt door Francis Brion, \oor 9 jaeren ingegaeo den i« october 1829, ten pryze van 17 guldens g5 cents by jaere boven de lasten. 1 6° Kooop. - Eene weede groot 1 bunder 83 roeden 02 ellenpalende van zuiden de straet leedendc van de grimmels Lynde naer het Looze eyniie, gebruikt door J.-B. Ramaultt voor 9 jaeren ingegaen den in January i83o, ten pryze van 33 guldens 48 cents by jaere boveu de lasten. Gemeenten Reninghelst en Lokert. 70 Koop. - Eenen meersch genaemd Cop- pens-Meerscb groot Gi roeden 3i ellen pa lende aen een beke, gebruikt door Sieurs Ter rier molenaers te Kemmel voor 9 jaeren iogegaen Chiistmesse i8s5, aen 3a guldens 88 cents by, jaere boven de lasten. De voorwaerden der verkooping berusten ten kantoore van gezegden Notaris RENTY Lente-Mai kt, N° 26. Yprcs. Imp^.mcrie de R. CAMBART-MORTIERLibraire, sur la Grande-Place, vis vis de l'Hôtel d« Ville.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2