4
Publiekelyk te verkoopen binnen
OOSTENDE.
Le 3e de ligne s'embarquera le 9 novembre
pour la France, ce qui fera 9 régimeos rentrés
nu iieu de 8.
On ne gardera qu'un lieutenant-général et
quatre maréchaux de camp pour commander les
troupes cl la ville d'Alger.
Dès que le gouvernement aura fait connaître
ses intentions relativement Alger, le général
Glauzel fera construire des casernes et des hô
pitaux.
Vous avez sans doute appris ce qui s'est pas
sé Coosiantine. Le bey de cette ville, qui est
Colougi et «ou Turc, s'est servi de ses Arabes
pour égorger les janissaires au nombre de rooo,
qu'il a fait tomber dans un piège. Après un
ecie pareil il ne peut qu'être nous.
Le Lcy de Ty terie, qui est Turc, fait enco
re le rodomorit il prend même le titre de bey
d'Alger mais son règne lire sa fin. Le géné
ral en chef a fait savoir qu'il nommerait bey
sa place le premier scheick d'Arabes qui le
renverserait de son petit trône; et dans ce mo
ment plusieurs tribus d'Arabes sonlàses trous
ses et l'ont même bloqué.
Vous n'apprenez pas sans intérêt que le gé
néral reçoit journellement des lettres de chefs
de tribuset que plusieurs viennent eux-mêmes
pour lui donner l'assurance de leur dévouement
et du désir qu'ils ont de faire tout pour la
F rance.
Dans quelque temps, ce pays, je l'espère
aura changé de face. M. de Bourmont dormait
souvent, tandis que le général Glauzel tia-
vaille nuit et jour. Sa réputation de force et de
justice s'est si bienrépandue, que le contre-coup
s'est fait ressentir dans la ville d'Alger elle-
même, où l'ordre et la tranquillité règuent tout
aussi bien que dans nos villes de France. Son
gez que, moi qui vous parle je couche dans
*i:ie maison dont les portes sont ouvertes toute
4a nuitsans croire pour cela faire un acte de
témérité.
Dans ma dernière lettre je vous annonçais le
départ pour Bone de l'un des aides de camp du
général. Vous apprendrez avec plaisir qu'il en
tre l'instant dans le portde retour de sa
mission. Je viens de lui parlera la quarantaine,
où il est pour dix jours. Il a été Tunis
Carthage, Giserte, etc. A Tunis, M. de Les-
seps, consul-général de France, l'a introduit,
ainsi que les officiers qui l'accompagnaient, au
près du sublime dey; et il y a eu une cérémo
nie passablemeut curieuse. Un officier de ce dey
va venir Alger pour offrirde la part de sou
maîtrede riches présens au général Clauzel
qui est pour eux le dey ou le sultan d'Alger.
La mission qui était partie pour Oran est ar
rivée hier. Les détails de l'un et de l'autre sont
encore un secret pour nous toutefois je puis
avec certitude vous annoncer qu'ancun mou
vement n'aura pour le moment lieu sur ce point.
Une chose dont nous devons louer encore le
général en chef, c'est le soin particulier qu'il
apporte empêcher que des vexations ne soient
exercées contre ceux qui approvisionuent nos
marchés. De cette manière nous sommes en
pleine sûreté.
Nos zouarès sont superbes. Il va leur être dé
livré 3,ooo fusils et i,5oo sabres de cavalerie.
Les travaux de la commission d'enquête sont
entièrement terminés. Le rapport vient d'être
envoyé au ministère de la guerre. D'après les
rcnseigi.emens que j'ai recueillis, il conclut
peu prés conformément ce que je vous écri
vais le 10 de ce mois. Lorsque j'aurai recueilli
toutes mes notesce qui me prendra quelques
joursje vous enverrai sinon* le iexie des con
clusions de la commissiondu moins quelque
chose d'approcliaut. Je vous le promets, et
vous savez que l'on peut se lier ma parole.
ANGLETERRE.
Londres10 novembre.
L'opinion publique se prononce fortement
dans tout le pays contre l'idée d'intervention
armée dans les affaires d'autres, étatset nous
pensons qu'aucun ministre, quelque populaire
et puissant qu'il soitn'est en état d'entrepien-
dre une pareille guerre, moins qu'il ne soit
clairement prouvé que l'honneur ou la sécurité
nationale l'exigent. - Sun.
- Dans la séance du 5» de la chambre des
communes M. Hume a demandé aux ministres
une réponse claire et non équivoque la ques
tion s'ils ont l'intention de réduire les impôts;
il a fait allusion aux affaires de la Belgique et
aux communications que le gouvernement re
çoit des cours d'Autriche, de Prusse et de
Russie.
Sir Robert Peel a répondu qu'on peut être
parfaitement assuré que les mêmes motifs
qu'avait eus jusqu'à présent le ministère de
suivie en politique, existaient toujours, et
qu'il ferait tous les efforts possiblescompa
tibles comme de raison avec l'honneur et
les intérêts permanens de l'Angleterre, pour
maintenir la paix avec le monde entierque
le gouvernement était profondément intéressé
la conservation de la tranquillité générale
il a ajouté que sou devoir l'empêchait d'eu
dire davantage, niais que depuis la déclaration
du trônerien ne s'était passé qui pût changer
ou diminuer l'atteule que S. M. avait été
même de concevoir.
- "Vendredi 5les ministres des cinq grandes
puissances ont tenu une nouvelle conférence
qui a duré une demi-heure celte foisoutre
les personnages diplomatiques qui étaient pré-
sens la premièrele duc de Wellington et le
ministre des Pays-Bas y ont assisté.
Sir Robert Peel a le 7 officiellement informé
les commissaires du dîner civique auquel le roi
avait été invité, que les ministres craignant des
mouvemens populaires et des désordres, ont
cru de leur devoir de conseiller L. M. de ne
pas s'y rendre. Cette mesure a produit dans la
matinée la plus vive sensation dans toute la
villeet l'agitation qui s'en est suivie a été
presque sans exemple. Les bruits les pins alar-
mans étaient en circulation. On disait que de
fortes masses de peuple étaient en marebe con
tre la capitale que la garnison de la tour al
lait être renforcée, et qu'un grand nombre de
pièces de canon y avaient été déjà envoyées. A
la bourse il a régué une véritable terreur pani
que, et les fonds avaient considérablement
baissé.
Le dîner civique, dont il s'agita été donné
S. M- par la corporation de Londres.
Le 8 la fermentation a en grande par
tie cessé, il n'y a plus d'attroupemens, l'ex
ception de queisques groupes qui regardent les
préparatifs d'illumination l'hôtel de ville. Ce
pendant le Globe publie 4 heures et quart
que la banque, la tour, et toutes les places pu-
pliques sont mises en état de défenseque per
sonne n'est admis la tour, et que les rues sont
remplies^de monde. Cependant aucun excès n'a
vait encore commis.
PRUSSE. -T-
Berlin 3i octobre
On apprend que le séjour ici du feld-niaré-
chal comte Diebitch se prolongera jusqu'à ce
ue les affaires de la Belgique aient pris une
ireclion déterminée, attendu qu'il y a été
spécialement envoyé pour s'entendre avec notre
cabinetsur les mesures les plus propres
prendre dans les circonstances actuelles pour
arrêter le torrent révolutionnaire dans la partie
occidentale de l'Europe. A cette fin le comte
Diebitch se trouverait muni des pouvoirs les
plus étendus. - (G. Universelle
RUSSIE.
Pétersbourg 2/ octobre.
S. Exc. M. le ministre de l'intérieur aide
de camp général comte Zakrewsky annonce
que le choléra-morbus a entièrement disparu
de la ville de Penza; en conséquence, le cor
don sanitaire qui l'entourait a été levé le 7 oc
tobre avec certaines précautions. L'état ac
tuel de la ville est satisfaisant.
D'après le dernier bulletin de Moscou, le
nombre des malades était dans toute la ville,
de 613 ce qui indique une diminution de la
maladie. L'empereur a voulu se soumettre
une quarantaine de 8 jourspour influer
par cet exemplefavorablement sur les es
prits, dont l'inquiétude, cause de la maladie,
est le plus grand mal. L'effet de la maladie
elle-même, eu égard la population, n'est
pas considérable.
17 j. NOORDS HOUT,
A. en J. VANISEGHEM, te Oostende
zullen aldaerop Maendag i5en November
i83o, 'smorgens ten tien ueren precies op
den bassin, openbaerlyk aen de meestbiedende,
door het Ministerie van den maekelaer Du-
treniez, laeten verkoopen devolgende schoone
Houtwaren aengebragt door de Noordsche
schepen.
Edodard, kap. E. Larsen van Mandai.
Moglestbe, kap Jens O/sen, van Christiansand.
Fortuna, kap. J. Morck, van Christiania.
Talxodigheid kap. LTVestergaard van Aren-
dal.
1750 Roode planken, 2 5 ellen lang, 3
1200 Wilte ditoj duim dik.
12600 Roode deelen, J 2 5 ellen lang, 3
3200 Witte dito, duim dik.
36oo Balken en kulters3 12 ellen lang.
5o Spieren, 7 ib ellen lang.
Op de conditien alsdan vooren te lezen. 2
169. Samedi, i3 novembre i83o, il sera
procédé par le Notaire Vandermeebsch en
l'auberge V Épée-Roy aieYpres l'ad
judication définitive et sans remise, d'une
maisonn° 8 l'ouest du Marché aux
bêtesdernièrement occupée par MelIe Pee-
ren l'acquéreur entrera en juissance dès le
paiement du prix d'achat. -- Mise prix
et enchérie 1,820 Jl. 2
172. La vente d'un très-beau mobilier qui
devait avoir lieu F Hôtel de villeYpres,
le ia Novembre i83o, est définitivement
fixée Mardi 16 du même mois et jour suivant,
s'il y a lieu, heures ordinaiies. 1
Tpres. Imprimerie de R.
G AMB ART-MORTIER Libraire, sur la Grande-Place, via vis de l'Hôtel de Ville,