du drok politique le plus précieux ne puis
sent doulier leur avis aux défenseurs qu'on
leur a nommés d'office la prétention serait
plaisante.
J'admets volontiers que le congrès comprend
toute l'étendue de sou mandatqu'il u'.a même
pasIresoin pow connaître le vœu général,
que le vœu général se manifeste par une dé
monstration arithmétiqueencore y aura-t-il
que les décisions 4e l'assemblée nationale
Décisions qui seront justesse fortifieront de
toute la force morale que donne l'assentiment
incontestable du pays entier.» i
- On mande de Mayepce que les artilleurs
prussiens qui y étaient arrivésil y a quelque
temps, ont reçu ordre de se tenir prêts sè
mettre en marche. On dit que leur destination
est la frontière de I' Belgique. Les troupes
prussiennes qui partent de Mayenoe seront
transportées soit sur des voitures soit sur des
batçaux vapeur pour'accélérer leur arrivée
sur cette frontière.
- Le prince d'Orange a envoyé le 4 une
-communication au duc de Wellington S. A. R.
s'est rendue ensuite l'hôtel de S. G. avec la
quelle elle a eu une conférence.
- Quelques journaux ont annoncé qu'une
pétition allait être adressée aux chambres pour
demander l'extradition du curé Mingrat, assas
sin de Marie Géiin, femme Charnalet, et faire
cesser la scandaleuse impunité de ce prêtre
homicide.
- La manière dont la Tribune des Dépar-
temens représente la situation actuelle de la
France, indique assez bien quelles idées fer
mentent dans une grande partie de la popula
tion.
Pourquoi déguiser au nouveau cabinet tou
tes les plaies de la France?
Telle est l'esquisse bien complète de l'a situa
tion du pays.
L'étranger le sait, et l'étranger s'agite. Les
rêves sanglans de Waterloo reviennent au sou
venir des puissances rivales. Elles ont taot de
c'a n:es étouffertant dè germes de troubles
a comprimer dans leur propre sein; cette France
toujours en révolte depuis 8g, donne aux peu
ples de si dangereux exemples! Celte liberté
qu'elle montre ses voisins a tant d'appas
La guerre!!! la guerre!!! voilà ce que préparent
en secret et l'Angleterre, et la Prusse et l'Au
triche, et laRussie surtout, la Russiequi frémi,t
qu'un rayon de notre beau soleil n'aille percer
sa glace, et réchauffer tôt ou tard le cœur de
ses Cosaques endormis sous leurs fers.
Ainsi de toutes parts des calamités. Un pays
malade, le patriotisme de la nation refroidi, un
instinct vague de repos ayee un besoin plus réel
de liberté,-l'extérieur, de sourds mugisse-
mens de guerre, et dans quelques semaines, un
procès qui d'avance inquiète les capitalistes, ar
rête les spéculations et trouble le peuple lui-
même.
Qui a fait tout ce mal? évidemment leminis-
lère. Qu'est-ce qui pourrait le perpétuer encore?
évidemment la chambre, qui s'était unie au
ministère de la restauration.
-Le gouvernement provisoire vient d'accor
der Char lier, dit la Jambe de Bois, une
pension de 3oofl., réversible après sa mort pour
moitié sur la tête de sa |emtne et de ses eofans.
- L'échevin J. Yandenberghe, Courtrai, a
proposé, en séance du 5 du coui1, ses collè
gues du collège de régence de celte ville, de se
joindre lui pour déclarer qu'ils n'accepteront
aucune rétribution ni aucun traitement raison
des fonctions muuicipales qu'ils exercent ou
exerceront par la suite. Celte proposition a été
accueillie avec empressement et couvertieen
résolution uuanime. - {Et Ypres???)
- M. Isidore Jullien, avocat Brugesn'ac-
ceptar.t pas le mandat de député M. Paul De-
vaux un des rédacteurs du Politiqueest ap
pelé lui succéder ccmme suppléant.
- On croit pouvoir classer comme suit es
deux cents de noire constituante. Quarante
-à cinquante républicains dont quatre cinq
prêtres: cent membres, quipar sentimens
d'affection comme par amour de la tranquil
lité voudraient une dynastie indigène pourvu
que d'éclalans services l'aient identifiée avec
notre glorieuse régénération enfin cinquante
rétrogrades qui travaillerontsans bruit, mais
persévéramment détruire en détail ce que le
peuple a conquis en gros. Parmi ces hommes
figureront quelques députés des ci-devant
états-généraux intéressés-,-par amour-propre
combattre la réforme radicale dont le triom-
phe, s'il ne les compromettait par raille obs
tacles, serait la plus cftmHe satire de la pu
sillanimité dout ils ont fait preuve en se sou
mettant toutes les exigences de Guillaume I«.
On verra aussi les fidèles du million Merlin
qu'une guerre civile effraierait peu si elle leur
offrait quelque chance de récupérer les fruits
du monopole. De loin en loin apparaîtront
encore des partisans du prince d'Oi ange qui
depuis l'affaire d'Anvers ont peut-être com
pris le néant de leurs espérances, mais n'en
travailleront pas avec moins -de zèle troubler
ira éuat qu'ils ne sauraient confisquer au pro
fit de leur auguste maître. -
A laquelle de la première ou de la dernière
de ces trois fractions de la chambre se réunira
la fraction intermédiaire dont nous venons
d'indiquer la couleur politique certainement
au parti qui veut le mqyen le seul moyeu
possible, de maintenir ce qui est fait contre
l'intrigue et la trahison intéressées défaiie.
Il eu coûtera des sacrifices mais le civisme
les accomplira sur l'autel de la paix. Veut-on
avant tout du repos? qu'on respecte la logi
que. Nulle puissance humaine ne saurait arrêter
les conséquences d'un principe: la France,
l'Europele monde tendent la république.
Les obstacles qu'on mettrait en mouvement
n'aboutiraient qu'à l'ensanglanter.
Des adhésions la forme républicaine et
fédérative viennent d'être signées dans plu
sieurs clubs militaires. L'opinion se prononce
de plus eu plus en faveur de cette combinai
son la seule qui puisse couper court aux in
trigues de la diplomatie et permettre au peuple
de prendre une attitude formidable car c'est
en montrant les dents plutôt qu'en courbant
la tête que le Lion fera respecter son indépen
dance.
Une scission ouverte paraît imminente entre
les hommes qui sont, la tête des affaires. On
assure que M, de Potier lutte avec les plus
grands efforts contré l'audacieuse faiblesse
de quelques bommes qui voudraient ramener
la révolution au point du départl'époque
où l'on s'associait pour maintenir la dynastie
et simultanément abolir -les griefs; ce qui
était fort ingénieux. Mais le peuple veille
il suffit.
- Il est arrivé, le-3 de ce mois, Arlon,
trois pièces de canon de gros calibre, en fonte,
et un obusier. Un officier et vingt-six artilleurs
sont attachés au service de cette artillerie. On
dit que dix autres pièces de canou doivent
compléter ce matériel dé déféhse.
Le 4 sopt arrivés Aidera, environ trente
gendarmes nationaux cheval, commandés
par un maréchal des logis, afin d'escorter jus
qu'à leur destination les,miliciens du Grand-
Duché. L'uniforme de cette troupe est tout
différent de celui de la maréchaussée.
- La peste étend ses effrayans ravages dans
l'empire de la Russie; elle menace de s'étendre
en Allemagne: il serait, nous semble-t-il, im
portant de prendre des mesures rigoureuses
pour en empêcher l'introduction dans notre
pays par des navires étrangers.-( C. des P.-B.)
- Nous avons ditd'après l'Emancipation,
qu'une dépulation de la réuuion centrale de
Bruxellesayant en têtesQn vice-président. M.
Jolly, a présenté au gouvernement provisoire
uùe adresse émettant le vœu d'une république*
nous croyons devoir faire observer nos lee.'
teurs qu'il ne faut pas coufoudie M. Jolly t
vice-président, avec M. Jolly membre du gou
vernement provisoire.
- Le roi Guillaume a investi le général van
Geen du commandement en chef de l'armée
active. La partie de cette armée qui a quitté
Anvers mardi dernier (26), s'est reudueà We:,u
wezel, Loenhout, Hoogstaeten, Zundert,et
les environs, pour couvrir le Brabant septen
trional.
Le commandement de Bréda a été confiéàu
général Wildeman. Le général Daubremé est
arrivé en cette résidence.
v Douze individus ont déjà été interrogés par
le juge d'instruction, dans l'affaire qui a eu
lieu au jardiude la princesse. Un autre aétear-'
Celé dans un cabaretet conduit en prison.
Hamb. Korrespond
Des ordres ont été donnés dans les différens
chantiers pour équiper 5o canonnières. Déjà il
s'en trouve 14 Rotterdam prêles recevoir
l'armement.
Les forts de Batz et de Lillo sont dans nnétat
de défense formidable. La garnison de Ce der
nier fort est d'environ 5oo hommes. L'Escaut
et les inondations en rendent l'accès imprati
cable, èt excepté par les digues.
Le bateau vapeur de Londres a apporté de
cette ville Rotterdam 12 cent mille florins en
or pour le goUvèrnement hollandais.
Cet envoi devait être suivi d'un second de la
même somme. - Pol. J
- On écrit de La Haye, 31 octobrequ'ou y
a arrêté la veille le baron van Zuylen van Nye-
vell, de Bruges.
- On prépare en ce moment l'ancienne salle
des états-généraux où doivent se tenir les sé-
auces du congrès national. Les tribunes supé
rieures seront entièrement ouvertes au public,
l'exception de la grande tribune qui est ré
servée. Uue troisième tribune garnie de drap
vert a été élevée entre les colonnes d'en bas:
Elle est destinée recevoir les personnes munief
de cartes. Le fauteuil de président occupe l'es
trade où se trouvait jadis le trône. Les stalles
ne suffisant pas pour placer tous les membres
du congrès, un rang de banquettes a été placé
au milieu de l'enceinte. On en a également placé
sur les côtés de l'estrade.
- L'emprunt septentrional est manqué. Où
sont-ils les ceDt millions de florins que le
commerce d'Amsterdam offrait son roidi
sait-on litre de don gratuit
Des souscriptions en faveur des blessés bel
ges circulent daus les garnisons de l'Angle*-
terre. Les officiers de Birmingham ont les
premiers, donné l'exemple. On assure qnedts
parens de lord Blantyresi lâchement assas
siné Bruxellespar les grenadiers de la
gardeont pourvu la dépense des volontaires
belges quidepuis deux ou trois semaines
sont arrivés de Londres Bruxelles.
On disait M. van de Weyer chargé d'une
mission de notre gouvernement provisoire au
près de lord Wellington. Nous ne saurions
adopter cette supposition. Que le dernier mi
nistère français ait sollicité "auprès des diffé
rentes cours la reconnaissance de Philippe 1">
c'est un tort que ne partagerons pas leis chefs
de notre révolution. Pour être libresnous
n'avons besoin de la permission de personne
et les rois dont nous irions mendier l'indul
gence, s'estimeroDt peut-être trop heureux
daus quelques mois que nous lés reconnais
sions eux-mêmes. C'est auprès du peuple an
glais que M. van de Weyer est accrédité.
Ou prétend que le général Chassé est em
poisonné, la citadelle d'Anvers. Ce bruit n a
rien d'invraisemblable. Le sanguinaire vieillard
est homme mettre le feu aux poudres plutôt