JOURNAL D'YPRES*
1 aue>^{uc)icuxite> eu c^Z^otatiaf.
DE S. M. LE ROI
PAYS-BAS.
Sffl
Ors portés Oe la ville.
*1>ks portes dr la ville.
IN TER 1 EL R.
Jï° 1234. XIII"" ANNÉE.
PAS AUTORISATION
DES
EW <9n Htii lSâo.
OCVEtttlJHE
Du 16 au '3 t Mdi^ a 4 'heure*.
FERMETURE
Du 16 .tu 01 -M.l 1 a g heurés.
tjue» f
PAYS-BAS.
Ypres 29 mai.
Dam la séance du iS \e projet de loi sur
tes distilleries a été rejeté par 63 voixcontre
*4- - Cette nouvelle majoritébien qu'inférieure
i celle qui a décidé l'acceptation de la loi sur la
presseamendée 5 lois doit nous rassurer, de plus
en plus,-sur les progrès de l'union civique dans la
&hflmbre .des représentai.
Le projet de loi, pour la répression des
délits d'injures et de calomnie a été adopté
dans la séance du a a, la majorité de q3 voix,
contre «a. - M. de Lenghe, d'près a voté
contre. - Dans la séance du a t il y avait eu
parité de voix 5a membres s'étaient pronon
cés pour j et 5a, contre. - Ou sait que l'art.
Savait, surtout, provoqué les observations
de la chambre. Quatre éditions avaient déjà
«té offertes le ai.... Enfin par une seconde
Jellre-message de la secrétairerie d'état un 5e
tirage a été fait provisoirement-, et, cette fois,
la loi a été adoptée. - Nous croyons que f'im-
posante majorité qui l'a sanctionnée, prouve
Suffisamment, que les représentai de la nation
ont su se placer la hauteur de l'émiriente
question sur laquelle ils avaient délibérer
«t, la loi fondamentale la main, palladium
des libertés publiques, en conserver, en main
tenir les garanties constitutionnelles.... C'est
lin triomphe de plus sur le génie occulte du
mal qui semblait peser sur notre patrie.... Es
pérons encore davantage d'une telle représen
tation nationale...:<et de la sagesse de l'auguste
chef de l'état
t)3» On sait que,dans la séance du ai mai
qui présenta espèce de phénomène parlemen
taire, une parité de 5 a voixpour et contre
la loi du a a mai, i83o, six membres se trou
vaient absens: - MM. de Celles, Collot d'Es-
cury, van Boelens, LycklantaFockema et
van Hees. - Quel qu'eut pu être le résultat de
la présence de tous ces MM., ou, seulement,
de quelques-uns d'entre eux, il n'en reste pas
moins utile et vrai de dire et de répéter que,
là où le rejet ou l'adoption d'une loi [>eui tenir
UNE seule et unique voix il n'est que très-
peu de cas qui, envers la patrie, sauraient jus
tifier sinon légitimer l'absence de ses manda
taires.... Nous aimons croire que tels se sont
présentés les cas quila séance du ai ont
tiécessité, la représentation nationale, h» non-
présence des nobles et honorables députés. j
jr On mande de Mexico ao mars, que les
nombreux partisans que Guei rér> aconie.rvés
dans la capitale, ont formé une conspiration,
pour renverser Bustamehlé.
Les dangers sont toujours immimeris. On
craint quelque nouvelle catastrophe. On don
né des ordres, pour arrêter les projets de Guer-
réro. Des troupes sont envoyées sa poursuite.
On se rappellera que l'ex -président s'était reti
ré la campagne, la suite des deruiers évé-
uemens.
- Les monarques et autres augustes person
nages sont en voyage, dans le Nord, ce qu'il
paraît. L'empereur et l'impératrice de Russie
le prince héréditaire de Prusse, S. M. Prus
sienne, la famille royale, etc. Varsovie, Fisch-
bach Silésie Tœplitz sont les lieux où doi
vent se rendre les illustres voyageurs. De
Tœplitzdit-onle roi Guillaume-Frédéric se
rendra Munsterensuite Coblenlz, pour
y faire la revue des troupes etenfin, Bru
xelles, pour y assister au mariage de son fils
le prince Albeit. - Gazelle Universelle.
- On reçoit des nouvelles alarmantes de la
Catalogue. Le trop fameux comte d'Espagne
paraît destiné se mettre la tête d'un arme
ment considérable. Diverses suppositions s'élè
vent ce sujet. On paile de la destruction
main-armée, des antiques fueros ou privilèges
de la Biscaye. D'autres versions portent qu'il
ne faut pas tant de troupes, pour faire obéir
les provinces basques.... Enfin, on parle d'une
armée d'observation des Pyrénées, sur le Por
tugal, 011, peut-être, de coopération avec l'ex
pédition française d'Afrique.... El celle de La
Havane?... et la conquête des possessions colo
niales du Nouveau-Monde??? - Attendons la
solution de tous ses problèmes et de tant d'au
tres encorede la.... patience et.... du temps.
- En Angleterre, on rejette le bill pour l'é
mancipation des Juifs et Ion procédé de
longs débats parlementaires, sur la question de
savoir si on laissera les Provinces-Unies ou
les états indépentians de l'Amérique, conquérir
Cuba ou l'Espagne envahir ses anciennes co
lonies? - Ce qui se réduit nous apprendre
que l'Angleterre, ministère Cauning n'a em
ployé et «emploiera probablement que la
forme du conseil, pour éviter tout conflit hos
tile entre l'Amérique et l'Espagne.... Mais un
pareil conseil n'équivaul-il point un ordre
de la part de la dominatrice des mers???
- La dernière modification ministérielle n'a
fait que consolider le principe du 8 aoûten
lui donnant une conséquence de plus. - iQwob)
- Nous ne comprenons pas qu'on soit sorti,
précipitamment, d'un système pour en a op
ter un autre moins s<S avantages. On vient
nous dire aujourd'hui que ce Changement a
été fait, pour donner, aux troupes de bons
généraux le jour du combat,* maisalors
pourquoi le meilleur général est-il laissé dimS
sa retraite - Gazette de Fronce. J
- La conduite du ministère est inexplicable
si elle n'est pas un défi, une meunce rt, si elhft
est cela où marchons-nous - {National.
- Le minisière du 6 août est mortsauS
avoir vécu. Le ministère du 1 g mai commence;
il commence par un défi l'opinion publique
qui passe les boinesde l'imagination la plus fé
conde. Le nom de M. Peyronnct est une décla
ration de guerre loul ce qu'il y a d'homme*
modérés clans tous les partis dans tontes le*
nuances de partis. - Journal des Débatst)
- Les ministres des grandes puissances,
Paris se disposent dresser des protocoh s
pour déterminer les bases d'un arrangement
futur, dans la supposition du succès de l'ex-
pedition d'Afrique. - National
- Les bruits ci-après, qui paraissent fiVrt
extraordinaires, om,dil-on, circulé, le sa,
la Bourse de Paris.
Le dey d'Alger, enfinse serait mis, positi
vement sous la protection des Anglais, après
avoir fait semblant de rompre, avec eux, pour
s'etuendre ensuite, merveille.
On ne disait jias, aussi haut ce qui suit, et
nous avons de plus fortes raison d y croire.
Le aimidi, les vents contraires retenaient
encore la flotte dans Toulon. L'amiral Dupeué
avait éciit au ministre de la marine: -
Je suis fatigué de la sui veillauce des An
glais dans le port de Toulon. Je me conlorm—
rai aux instructions que j'ai rpçues maissi I#
pavillon fiançais est insulté, je saurai le déten
dre.
On n'est pas du tout d'accordavec l'An
gleterre, sur les suites de l'expédition. Cette
seconde pat lie de la question, soulevée paêTios
piéparaiifs contre Alger, est rentrée dans In
vague. Eile pourrait faire naître des difficulté»,
qui n'aiteiMiraientpiis le résultat de la conquête;
pour éclater. Il est entendu qu'en pareil cas
au lieu de débarquer Alger, on débarqiti rait
Bugie, et qu'on s'y établirait. - Mess.
- 1>* liste des présidens de collège qui»
présentée par M. de Montbcl, n'avait été re
çue qu'à correclion, est retombéenaturelle
ment, dans les attribution* d«M. de Pry vouuvt.