ployéeS par terre contre Alger, k 34,i65 hom
mes le total du personnel des forces navales
s'elévera a5,g3o hommes, montés sur i a4
bânmens; ce qui donne un total général de
6o,oq5 hommes.
- Les nouvelles qui sont arrivées du consulat
anglais de Tripoli parient de la crainte dans la
quelle on y est d'une attaque de troupes égyp
tiennes i D coinn un avec celles de la France.
-- On lit daus uue lettre d'Egine, 3 mars, le
passage suivant sur la situation du comte Capo-
d'Istiias, et des intrigues dirigées contre lui par
le consul anglais, M. Dawkins,et sesagens:
ce Pendant que le ministère anglais faisait ac
cepter la souveraineté de la Grèce au prince
Leopold de Saxe-Cobourg, les agens anglais
Organisaient ici des révoltes et des émeutescon-
tu: le président, et lui suscitaient mille ditlicul-
lés, afin de le dégoûter de rester en Grèce.
a II y a quelques jours, une députalion de
douze ciioyeiisgrecs,de la premièredislinclion,
est puilie pour Goiislaiitiuople. Ils sont chargés
par les patriotes grecs de mettre sous les yeux
de l'ambassadeur russe un exposé fidèle de no
tre véritable question, et d'implorer l'inter
vention de S. M. l'empereur. y>[Le National.
- S. M., par arrêté du 10 de ce mois révo
quant l'arrêté royal du 9 avril 1828, a prescrit
des dispositions ultérieures pour encourager et
favoriser l'exportation par mer,de la fariue de
froment provenant de récolle indigène
- On écrit deGand qué depuis quelques jours,
des ouvriers sont occupés faire le terrassement
de la roule sur l'affaissement de VEdelaars-
berg, près d'Audenarde, qui depuis ri mois
avait interrompu la communication entre cette
ville et Grammont. Pour éviter que ces restau
rations ne soient en pure perte comme cela a
déjà eu lieu différentes reprises, on place le
lit du pavé une verge et demie plus au nord-
est qu'auparavant. Cependant on ne pense pas
que le succès en sera plus heureux qu'en 1829.
L'Eclaireur parle d'une prétendue con
spiration qui a mis en campagne toute la police
de Maastricht, propos d'un souper l Hôtel
du Casqueoù se trouvaient M. Ducpétiaux
avec quelques amis et un rédacteur de l'Eclai-
T( ur. 11 fui fait rapporta l'autorité de celte réu
nion comme d'un complot; il fut procédé
quelques interrogatoires, eutr'autres du pro
priétaire de t'Hôtel du Casque qui fut bien
étonné d'apprendre que dans sou salon ouveit
au public, des individus eussent conspiré tout
haut. La police fut sur pied pendant 15 jours
au bout desquels il fut prouvé que l'auteur du
rapport avait été mystifié ou était un calomnia
teur.
L'Eclaireur term ine par quelques remarques
au sujet de ces dénonciations sans motifs, pro
venant d'un excès de zèle si commun au joui d hui.
Le 16 de ce mois, est morte Haarlt-m
l'âge de 53 ans, la dame C.-W. Schweickhârdt,
épouse de notre célèbre poète W. Bilderdyk. Sa
mort est une grande perte pour la littérature
liollaudaise, dont elle était un des ormmens et
qu'elle contribua beaucoup faire fleuiir.
- Le Journal (f Hgronomie-Pratique cite
plusieurs contrées de France où l'on fait manger
aux porcs les racines de la bruyère dite aigle
impérial. Cette nourrituredil-il, les engraisse
promplement et donne leur chair uu fumet
fort agréable. - N'oublions pas MM. les....
aper.
Le gouvernement danois vient d'assigner
les fonds nécessaires pour la construction d'un
poi l Frédérikshaven.
-M. le baron de Munch-Bellinghausen, prési
dent de la diète germaniqueest arrivé le 11
Vienne venant de Francfort.
- On écrit de Varsovie, le 9 avril que S. M.
l'empereur de Russie a fait le trajet de Moscou
il Pétersbourg dans le court espace de 38 heures
Cl demie, chose incroyable, et dont il n'y a point
a
d'exemple la distance eLtre les deux capitales
est de 198 lieues.)
L'ex-agentdes liiinncesdel 1 Porte-Othomane,
N. Theocharis, se trouvait en ce moment Var
sovie.
- Le Politique faitsur l'état de la procé
dure, diverses observations qu'il termine ainsi:
a La publication des premiers ouvrages de
M. de Potier, son opiuiun sur des mémoires
publiés a Biuxelles par un réfugié français, le
séjour de l'accusé eti Italie, ses récentes bro
chures politiques, l'expression confidentielle de
quelques oumions politiques, qu'on trouve re-
produites en d'autres termes soit dans les dis
cours de nos députés voilà jusqu'ici les faits
l aide desquels ou justifie l'accusation, on con
struit le crime d'excitation changer le gou- c
veruement des Pays-Bas....
- Toute démoiislatiyu populaire, dans l'en
ceinte et au-dchors delà cour d'assises, serait
bien plus qu'une inconvenance, se seiail uue
imprudence meurtrière. Les euuemis les plus
passionnés de M. de Potier ne sauraient rien
imaginer de plus funeste sa cause.
On a trouvé avant hier affichés sur les
coins de quelques rues c< s mots la liberté des
prisonniers ou la vie de van Maanen ces
manœuvres absurdes ne sont pi opt es qu'à nuire
a la cause des prisounieis; que les citoyens se
défient des pièges que leur tendent quelques
hommes infâmes: nous les conjurons dans l'in
térêt des nobles victimes de ne pas se départir
de l'attitude calme qui doit déconcerter toutes
les inuigues.de nos ennemis: mettons toute uo-
tre confiance daus la justice et dans nos magis
trats. - {Le Belge.)
Assises du Brabant Méridional.
La première suite du plaidoyer de M. l'a
vocat général Spruytpubliée aujourd'hui par
la Gazette des Pays- Bascomprend dix co
lonnes. Celle partie consiste presqu'entièremenl
eu citations d une cinquantaine de lettre s de MM.
de Potier et Tielemaus que le minielère public
s'attache rapporter au fond de la cause par
des réflexions intercalaires.
La première série est relative aux moyens
d'obtenir une majorité la deuxième chambre.
11 résulte bien clairement de toutes ces lettres,
dit M 1 avocat-général, que de Potier et Tie
lemaus faisaient tous leurs efforts pour couqué-
rir uuë majorité la x« chambre des états-géné
raux; et quelle majorité? Uu majorité qui
paralyserait Vaction du gouvernementune
majorité qui dicterait toutes les conditions de
la paix, comme le dit ouvertement Tiélemans;
en uu mot, une majorité qui réduirait la pré
rogative toyale une ambre de royauté, rom-
piait totalement l'équilibredes pouvoirs établis
par la loi fondamentale, et détruirait ainsi la
monarchie des Pays-Bas, telle que ce pacte l'a
constituée.
- La a* série des lettres citées est relative
la pétition présentée par de Potier la 2* cham
bre des états généraux, pour obtenir l'abohtion
des effets de sa condàmnation.
Ces extraits coûtiennrtênt les pourparlers re->
latifs celte présentation, qui s'est faite par M.
le baron de Secus.
Par la 3* série <tes lettres,le ministère pu
blic cherche établir ces deux points: a le
premier, que Tiélemans dirigeait l'esprit des
journaux de la factiôn: le deuxième, que, de
son aveule contenu de ses lettres pouvait ser
vir et servait fréquemment la rédaction du
Belge.
Voici quelques paragraphes d'une de ces
lettres
i« janvier i83o, n* 26.
Que dirais-je du Catholique et du Jour-
anal de Louvain? 11 faut qu ils changent, ou
qu'on les renie publiquement dans les cir
er constances actuelles; c'est un devoir de désa-
a vouer, comme ennemi du bien public, qui-
conque fait un pas qui peut compremetle le
succès de la lutte.
et Le Courrier des Pays-Bas et celui de
la MeuseLe Belge, et le Politique, voilà
et les quatre journaux qui devraient prendre
et l'instaut le contrôle de tous les autres. S'ils ne
ce s'entendent pas ou ne peuvent sacrifier toutes
«t les circonstances accessoires celle de l'inté-
ee lét commun, il faut se résigner porterie
et bat dans deux mois d'ici....
- Aptes ces exposé, le ministère public s'est
occupe de diverses pièces saisies, outre les lettres
dont il a été question jusqu'ici.
On a saisi pat miles papiers de de Potier i«
Un projet d'article desiioe par lui aux jour
naux: il y propose de frapper des médailles
dont trois en or, une pour lui et deux pour ses
défenseurs; 20 une lettre signée Madrolleel
datée de Paris 10 décembre 1829. Elle accom
pagnait quelques livres sur les jésuites moder
nes, et comieut la proposition faite de Potier
de l'associer une congrégation; 3® une lettre
de M. de Serretancien député la cour pourra
en prendre connaissance dans sa délibération sur
l'atlaire 4° caricaturesetc.
- Pièces saisies chez Tiélemans i® note
pour M. de Sècus; 2» listes d'acceptation de la
loi fondamentale3° line note; 4Q-5° uue
adresse aux habitans des campagnes, propre
exciter leur haine; 6° une lettre supposée écrite
un successeur de S. M., et répétant l'odieuse
accusation de prosélytisme. 1
- Chez Bartels et de Nève: i*Un actè
privé du 27 septembre 1829, entre de Nève*
les comtes Vilain X1II1le vicomte de Jong,
de Potier; etc.; entre auties clauses, il y est
stipulé qu'uue feuille en flamand sera rédigée. -
L'abonnement n'ira pas au-delà de 6 fl. - L'as-
sociatiou renonce tout bénéfice et garantit les
frais a concurrence de 3,000 florins s* une
lettre de Bai tels un graveur-de Pans au sujet
d'une médaille qui devait y être frappée avec ia
devise: le pouvoir les proscritle peuple les
honore.
.Nous ferons remarquer en passant, que les
factieux ont leur dictionnaire: le pouvoir ce
sont les états-provinciaux, le peuplece soiit les
factieux; 3* une lettre d'un graveur de Paris: 4*
plusieurs listes de sousetiption. Elles sont cou
vertes d'inscriptions factieuses; quelles cou
pables et absurdes folies ne mène pas l'efferves
cence des passions 1) 5° une lettre de M. Roels;
6* uue note manuscrite de l'accusé Bartels dans
laquelle il est dit qu'il croit avoir prouvé que la
loi fondamentale est nulle. 7®8® la litho
graphie in hoc signo vinces V, la médaille
avec la devise: Fidèle jusqu'à l'infamie.
On se rappelle que celle médaille a été gra
vée lors du voyage du Roi.
- En ce qui touche les accusés Coché-Mom-
mens et van der Straeten, il n'y a pas eu de
saisie citez eux.
Ainsi finit la première partie de la plaidoirie
relative l'historique du procès.
- M. l'avocat-général a abordé ensuite la se*
conde partie de son plaidoyer relative l'appli
cation de la |oi pénale aux faits qui font l'objet
de l'accusation; il cite cet égard les disposi
tions du codeet s'attache en démontrer l'apr
plicabilité par de nouveaux passages des écrits
et des deux pièces imprimées, ainsi que de dé*
positions de témoins.
Messieurs, l'attentat ou le complot dont le
but sera de détruire ou de changer le gouver*
nement sera puni delà peine de mort; ainsi s'ex*
prime l'aiticle87 du code pénal.
Il y a attentat dès qu'un acte est commis ou
commencé pour parvenir l'exécution de ce
crime, quoiqu'il n'ait pas été consommé, art. 88.
il y a complot dès que la résolution d'agir
est concertée et arrêtée tune deux conspira*