ZAAILAND EN RENTEN
aemmeut désirée <ies négociationsconcernant
I j navigation du Rhin, et ne la retardent cousi-
dcrablepiem. Gaz. Univ.
AUTRICHE.
F"terme, 3 avril.
La g«ietle de Vienne a publié avant-hier des
enter cieuic us au*, personnes qui se sont distin
guées eu secourant les infortunés exposés aux
xavagesde l'inondation. On y remarque surtout
le beau irait d'un batelier, nommé Lassîngleith-
»i.er, qui a sauvé, au risque de sa vie celle de
do individus.
- L'Observateur Autrichien publie le traité
de commerce et de navigationconclu Lou
ches le i r décembre 1839entre S M. l'empereur
d'Autriche et S. M. le roi de la Grande-Breta
gne,et dont les ratificationsonl été échangées
Londres le 26 février de Tannée courante.
Sur la proposition de nos libraires, notre
gouvernement a pris une disposition provisoire
concernant la contre-façon des livres, jusqu'à
ce que cei objet si important pour les sciences
soit réglé définitivement. Gaz. Univ.
ITALIE.
Florence s y mars.
On ne parle ici que des altercations survenues
Rome eutre quelques membres du corps di
plomatique, au sujet des intrigues des jésuites
en faveur de doa MigueL
On pre'tend, entre autres choses, que les RR.
PP. ont apposé de fausses signatures des let
tres particulières adressées par un auguste per
sonnage trois ambassadeurs et sept cardi
naux on ajoute que l'authenticité de ces lettres
a vant été mise eu doute par l'ambassadeur de
tlussie, qui avait entre ses mains des pièces of
ficielles portant la signature véritable du per
sonnage en question, les ma nœuvresscandaleu&es
et presque incroyables des partisans de l'usur
pateur ont ainsi été dévoilées. 11 parait
que, pour l'honneur de la religion, ces infamies
seront tenues secrètes. Ces moines fripons re
commencent leurs exploita d'escroquerie: il n'y
a pas long-temps qu'à Vienne ils ont été dé
clarés non recevables dans une réclamation
qu'ils élevaient propos d'une immense suo-
cession et eu vertu d'un testament olographe.
Les héritiers légitimes.se voyant dépouillés par
ces pieux escrocs,s'adressèrenlà notre jeune et
juste souverain, qui voulut bien parler lui-même
de cette sale affaire l'avocat des jésuites, d'une
manière si positive que les RR. PP., sans insister
davantage, renoncèrent au legs. Peu de temps
après., on trouva chez un notaire un testament
postérieur celui dont les jésuites voulaient se
servir, et qui l'annulait complètement.
On ne dit pas grand bien des nouveaux, mem
bres du sacré collège. Tout le monde pense que
Pie VIII aurait pu récompenser des prélats plus
éclairés et plus dignes. Le fait e6l que c'est un
choix bien singulier qu'un trapi&te français,
un inquisiteur et un premier valet de chambre
pour eu faire des cardinaux.
RUSSIE.
Saint-Pétersbourg27 mars.
Toutes les nouvelles de Moscou s'accordent
dire qu'il aurait fallu être témoin de l'enthour
siasme général qu'a fait naître dans cette ancien*
ne capitale l'apparition de notre souverain chéri,
pour s'en faire une juste idée. Le moment le
plus touchant et le plus imposant a été celui,
oit S. M. 1., aussitôt son arrivée, est allée la
cathédrale des Archanges, pour rendre grâces
l'Être suprême. Des milliers de fidèles sujets
couvraient la place du Kremlin, et lorsque les
officiers de police ont voulu écarter la foule pour
faire place l'empereur, non-seulement S. M.
ne Ta pas permis, mais elle Ta même défendu
haute voix. Le monarque révéré a été salué par
uu hurrah prolongé. L'afflueoce de la foule
était si grandeque l'empereur a mis près d'un
qu'art d'heure pour arriver la cathédrale qui
n'était qu'à deux ceuts pas de distance.
-- La nouvelle de l'expédition projetée par
la France contre le pirate d'Alger a fait ici une
sensation fort agréable: on ne doute pas que la
France ne réussisse réduire ce barbareet
qu'elle ne le punisse de l'insolence avec laquelle
lui et les autres b«u baresques ne cessent d'en
traver la navigation et le commerce des nations
Civilisées. On prétend que notre cour a fait
fqire la France l'offre de concourir avec elle
cette bonne œuvre; et que, pour cet effet, le
gros de notre floue dans la Méditerranée 11e
reviendra pas encore dans la Baltiquemais
qu'elle ira mouiller dans uu des ports de l'île
de Corse. On ajoute que le duc de Mortemart
eu partant d'ici, a été chargé des propositions
relatives celte coopération de la part de notre
cabinet.
Ce bruit a été accueilli ici avec des marques
non-équivoques de satisfaction ce qui fait
assez connaître l'opinion qui régne chez nous
en faveur d'une alliance avec la France.
GRÈCE.
Napolii« février.
Depuis plusieurs jours il circule ici secrète
ment uu decrel du président Capo-d'lslrias,
dont la teneur est d'une nature tellement sin
gulière qu'on hésite le croire veriiabjemeul
émané de S. Exc. Dans ce décret les uonrs des
fonctionnaires sont masqués par des initiales
trompeuses, sans doute atiu que les titulaires
puissent exercer avec plus de succès le ruiuisicie
qui leur est confié.
Elle est revêtue du sceau du gouvernement,
et présente tous les caractères d'authenticité.
Des personnes bien informées assurent que
les individus désignés pat ce décret, sont: Con
tourna, président; Spalhi, secrétaire; Candiote,
premier ofiieier. (1)
"THEATRE D YPRES!
Les Jeunes Eléyes de l'Ecole ue Bruxelles.
Qui de nous n'a entendu parler, avec avan
tage, avec des éloges méritésde l'institution
dr amatique que dirigentBruxelles, MM.
Bouchez et Nielion Les Jeuues Elèves de
leur Ecole Dramatiqueformés par de tels
maîtres font les delices de la capitale, où se
trouve un théâtre du premier ordre. Paitout
ailleurs, ces jeunes artistes se sont montrés di
gnes de la réputation qui les avait devancés,
l'ar-tont, en uu mot, des suffrages unanimes out
récompensé leurs précoces progrèset sanc
tionné le jugement équitablemais impartial
sévère du parterre bruxellois. Profilant
des vacances de Pâques, M.VI. Bouchez et
Nielton ont conçu l'heureuse idéecomme
nous venons de l'insinuer par ce qui précède
de faire apparaître, sur nos divers théâtres, les
1Nousavons extrait eetté pièce Au Courrier de
Smyrne.Ou connaît ,->|a couleur politique de cette
feuille et la vigoureuse antipathie qu'elle n'a cessé
de manifester pour l'administratiou du président
Capo-d'Istrias. tjubique le document ci-dessus porte
nn caractère trop positif pour qu'on puisse entière
ment le révoquer en doute, les dernières nouvelles
que nous avons données sur le comte Capo-d'Istrias,
d'après la Gazette d'Ausbourg et des Iétiras d'Acône,
nous autorisant cependant suspendre notre juge
ment sur un matière aussi grave.
Jeunest Elèves de leur Ecole: c'est répandre au
loin; c'est, eu quelque sorte populariser leur
talent. Bientôt, ce que l'on nous annonce
nous posséderons, dans nos murs cette aima
ble, celle intéressante troupe; et, cette foisdu
moins, nous pouvons prédire d'avance saris
nous targuer de fatidismeque l'auditoire de
la bonne ville d Ypres ne sera plus exposé,
comme naguère encore il advintse voir
sinon désappointé ou mystifiéau moins sevré
des jou'ssances, en expectative, de l'art scénique;
en d autres termes: Que les desservans du
culte de Thalie ne déserteront pointcelte
fois-ci, l'autel de la déesse.-... Les jeunes artistes
de Bruxelles, parmi lesquels on distingue MM.
Beaudin, BeneytAdolphe Le Roux
Rousseaux HenriFerdinand et Jean
Raes, et M M"" Bouchez, Alida, Ouzet
Zélie, Sophie Camus et Charlotte, donuerout,
eu représentation, les pièces suivantes
La Petite Somnambuleopéra-vaudeville, en
trois actesgrand spectacle
Henri IVen Famille, vaudeville, de M. van
der Burchdu Théâtre des jeunes acteurs de M.
Comte y
Et La Comédie au Châteaucomédie—vaude
ville, en un acte.
Dans cette pièceM. Adolphe remplira quatre
rôles différens; et M'le Alida cinq.
Nous rie doutons pas que l'élite de la société,
que les Dames, sur-loul, elles les prolectrices-
uees des Arts, qui leur doivent leur principale
gloire, ne s'empressent-d'accourir, en foule,
la Salle de Spectacle il y va d'une double
solidaritéX. Y. Z.
53. SCUOONE PARTIE
Te koopen binnen de Stad Poperinghe.
Met het houden van twee zitdagen wanof de»
«ersten tôt doen den lnstel zal plaats hebben
Vrijdag 9 April r85o ende den tweeden -tôt
den defrnitiven Overslag op Vrijdag 23 der zelve
maand t'elkens ten twee uren naar middag in
d'herberg de Valkebewoond bij sieur Hautven,
binnen de stad Poperinghe, provintie van West-
vlaanderen zal'er publiek te koopen geveild worden
de volgende partie Zaailand en Kenten, te weten:
GEMEENTE FRETE1N BIJ RYSSEL
Vrankrijk.
Eerslen koop,
75 roeden', 3r ellen Zaailand, gelegco te Fre-
tein bij Ryssel, paiende van westep aan den
weg leedende van de prochie d'Enneveten na
d'herberg de Rousse-Pattevan oosten het land
van sieur Bernardvan zuiden 6ieur Terzeele
ende noord sieur Lecou.
Gebruikt bij Michiel Chrétien tôt bavo i83z,
ten prijze van 54 Gl. 14 C. 's jaars boven d'irn—
positieo.
STAD LOYEW.
Tweeden koop.
Eene jaarlijksche Rente van 20 G!. Sy cents,
ten kapitale van 600 guidons Nederlands ten
lastc van de stad Loven, aldaar gebragt. in het
groot boek der geconstitueerde schulden onder
de Nr 26vallende t'elken» eersten Januarij.
Derdetr en ia«itslen koop.
Eene idem van 27 Gl. 42 1/2 cents bij jare,
ten kapitale van 800 guldens Nederlandsten
last der zelve stad en gebragt op dito groot bock
onder den Nr 24.
Dcze goederen afhaogende van de nalatentheid
van jouff. Therese-Caroline Van.zu.yUn overiedm
te Poperinghe worden te koope geveild ton over-
staan van den heer vrederegter van het kantop
Poperinghe door het ampt van M'« GIIELEIN
kragtens octrooi verleend door den regtbank van
eersten aanlèg zitting houdende te Yper den 29
Novemhpr 1827.
De ebriditien en tijtelen van aankoraste rusten
ter inspectie van een ider ten Kaptoore van M<e"
GHELEIN en FRAEYS Notarissen tôt 't zelve
Poperinghe. Elk zeg het voortf. t
ABONNEMENT au Fropacatrcr Journal d'YfRER, Politique, Judiciaire et Notarial. P*u: pour la ville, 2 flyb cents par 5 mois pour
les autres villes du royaume, 40 cents déplus (.franco, par la poste), par trimestre.
INSERTIONS. Pau; 8 cents par ligne-, -— au dessous de y lignes, 5o cents. -S'adresser chez l'Éditeur, et tous les bureaux des postes des
fays-Ras.
Ypres. Imprimerie de R. GAMBARI-AIQRTiERlabrair, sur la Grande-Place,