LE PROF
AT EU IV'
JOURNAL D'YPRES,
io.ma Année
de la province de la flandre occidentale.
ACTES DU GOUVERNEMENT AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS.
ouverture des portes de la ville.
fermeture des portes de la ville
iv.» jj70 ci 97! iiercred
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
Du 16 au 3i décembre k G ip heures.
l)u 16 an 3i décembre, 5 heures
Leprix de P abouoemeot est de 8 lloriu* 00 cents par anuee, 4 florins 5o cent* pour 6 mois, 'i lionne 35 Cents pour 3 mois.
Le prix des insertions dans ce Journal, est de 8 cents par ligue et celles au-dessous de 7 lignes se paient 5o cents.
*ti s'abonne che?, Pèditeur el tous les bureaux des postes a"X t'itres du royaume
P II E ME RI D ES.
Le at Décembre i641mort de Sullymi
nistre ou plutôt l'ami de Henri 1H On a long
temps préféré Colbert Suily. La vanité de la
nation était plus jlattée de ce commerce de luxe
dont Colbert est le créateur en Franceet qu'il
protégea de preference l'agriculture; mais il
est aujourd'hui démontré que Vagriculture
dont Sully faisait son objet capital, l'emporte
de beaucouppar son utilté, sur le genre de
commerce dont nous parlons. Il était né Ros-
tiy en i.56o
Le 33 Décembre G4rprise d Alexandrie en
Egyptepar les MusulmansC'est la prise
de cette ville que fut brûlée la fameuse biblio
thèque d'alexandredépôt général de toutes les
richesses littéraires et scientifiques du mon d'à.
Elle contenait sept cent mille volumes qui ser
virent pendant six mois chauffer les buins des
Turcs. 1 Ho 6, combat de Czarnowoentre
l'armée f rançaiseet l'armée russe.
Le s3 Décembre i588, Henri 111 faitassas-
siner le duc de Guise aux états de Blois. Ce
fut Lognac gentilhomme de la chambre et
capitaine de quarante-cinq gascons de la garde
du Roi qui se chargea de celte besogne dont il
s acquitta la grande satisfaction de son maî
treGuise était le che f de la haute noblesse et
de l'oligarchie révoltée contre son Roi1806,
tombai de Karmidtjenentre les armées fran
çaise et prusso-russe.
Le 34 Décembre 1800attentat du S Nivô
se. Le 34 Décembrehuit heures du soirle
premier consul se rendait V Opéra avec un
piquet de sa garde. Arrivé la rue Nicaise,
une mauvaise charrette chargée d'un baril de
poudre cerclé en fer et renfermant une grande
quantité déballésembarrassait le passage. Le
cocher eut l'adresse de l'éviter. Quelques se
conde s après que le consul fut passé, une explo
sion terrible cassa les glaces de sa voiiureet
blessa un de ses gardes.
VALACHIE.
Eucharest1 décembre.
Nous ayons de nouvelles de Constantinople jus
qu'au 35 novembre, midi. Eiles annoncent que la.
■veille les ambassadeurs des trois puissances avaient
eu avec le reis-eliëndi une longue conférence qui
avait fixé l'attentiou du public, uon-senlement, par
Ja nouveauté du lait ordinairement le reis effendi
ne s'entretient qu'avec une seule personne diplo
mate la fois mais aussi par l'importance du
moment. Les trois représentans, parmi lesquels le
comte Guilleminot portait la parole, se seraient
dit on, efforcés de remontrer au reis effendi com
bien l'intérêt de la Porte exigeait qu'elle se rap
prochât des propositions des puissances médiatri
ces ou au moins déclarât ouvertement ses inten
tions, soit qu'elle acceptât ou non la pacification.
Le reis-effendi qui de son côté semblait éviter
t 'ut ce qui pourrait résoudre définitivement la ques
lion entra en de lôngues discussions sur ledreit
d'intervention dans les affaires grecques, ainsi que
sur les réclamations de la Porte par rapport l'é
vénement de Navarin. La discussion devient fort
mimée et se prolongea de manière ce qu'il sem
blait qu'on voulût mettre la patience des ambasa-
d :urs l'épreuve de sorte qu'un d'eux se serait
5 e a iâ ous voulez La guerre vous aurez la
guerre La conférence se termina sans résultat.
A l'hôtel de la légation française on avait encore
l'espoir que la Porte céderait enfin aux vœux des
puissances, mais aux ambassades russe et anglaise
011 n'était point de cette opinion.
Cependant le même soir 11 heures la Porte fit
appeler les drogmaiis des trois puissances pour
leur faire des propositions dont on ignorait encore
la teneur au départ du eourrier de Constantinople/
on était curieux de Savoir si ces propositions
étaient la suite de la conférence ou d'une note col
lective que les ambassadeurs après leur retour
du palais, avaient signée dans l'hôtel de M. Slrat-
ford-Canning. Par cette note qui porte la date
du s4 novembre 6 heures de relevée, la Porte
serait de nouveau sommée t° de reconnaître une
suspension d'armes générale eu Grèce, et 3* d'ac
corder aux Grecs des concessions eu harmonie avec
l'esprit du traité du G juillet.
Le terme pour l'acceptation de ces deux points
était fixé trois fois vingt-quatre heures. Si l'ex
piration de ce délaiil n'y avait pas de réponse ou
qu'elle fut évasivé les ambassadeuis voulaient
quitter la capitale M. de Ribeaupierre a tout pré
paré pour son départ il a invité l'ambassadeur
des Pays-Bas (M. le baron Van Zuylen van Nye-
velt a prendre pendant son absencetous les
sujets de la nation russe sous sa protection et |il
a cet effet adressé des citculaires tous les con
suls. M. Siratford-Canuing a recommandé paieil-
lemeiU l'ambassadeur des Pays-Bas les intérêts
des Anglais. M. Guilleminot a demandé pour les
f rançais dans le Levant, la protection du minis
tre espagnol En même temps un aviso est parti
ponr bmyrne avec des dépêches poui les amiraux
de Rigny tt comte de Ileidcu.