LE PROPAGATEUR,
JOURNAL DYPRES,
mercredi, 12 Septembre, 1827.
de la province de la flandre occidentale.
ACTES DU GOUVERNEMENT AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS.
1
TO ANÎ^E
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
OUVERTURE DES POETES DE LA PILLE.
Du 1 au 16 septembre 4 heures et demie
FERMETURE DES PORTES DE LA PILLE.
Du 1 au 16 septembre, 8 heures
Le prix de I' abonnement est de 8 florins oo cents par année, 4 florins 5o cents pour 6 mois, 2 florins 35 cents pour 3 mois.
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P H M RI D ES.
Le sr) si eût iyç3le tribunal révolution
naire envoie la mort le général Custinequi
avait succédé Durnourierdans le comman
dement de l'armée du Nord- On l'accusait de
ne s'être pas assez biendéfenilu dans le camp
de Famars et d'avoir laissé investir Coudé et
yalenciennes. Custine fut attiré Pariset
arrêté par une intrigue de la Croix qui voulait
faire oublier la faute qu'on lui reprochaitd'a
voir épargné Durnourier dans sa mission de la
Belgique.
Le 01 stoût 4ï6 mort de Théodoricroi
des Oslrogothsqui vainquit Odoacre, lequel
avait détruit l'empire d occident. -- i 483
mort de Louis xiroi de Franceprince cruel
et fanatiquequi livra la France aux cin
glais et consentit l'humiliation de leur payer
un tribut. 'i9* prise de Liège par les
Français.
Le 3/ .ioul 141.2 mort de Henri V, Roi
d'Angleterre et de Franceau château de
Fincennesprès Paris. Ce fut sous le règne
de ce prince que se donna la fameuse bataille
d A z incourten Francegagnée parles An
glaisdans laquelle sept princes du sang fu
rent tués et cinq faits prisonniers. Peu de temps
aprèseut lieu un traité conclu Troie sdans
lequel il fut stipulé que Catherine de France
épouserait Henri y.
Jje 1er Septembre iytô, Mort de Louis xir,
surnommé le Grand l.a nature semblait avoir
ferme Louis xir pour le trône- C'était l'un des
plus beaux hommes de son royaume. Personne
ne déployait plus de grâces et d'adresse dans
les exercices du corps. Il était l'homme le plus
poli de sa couret celui qui s'exprimait avec
le plus de facilité et de justesse.- 17 8g, grande
fermentation dans Paris au sujet de veto.
TURQUE"
Constanlinopte10 août.
La Porte montre une aversion contre tonte es
pèce de négociation avec les ambassadeurs des
puissances qui ont signé ie traité de Londres,
qu'elle vient même, ce qu'il paraît, interrompre
les affaires courantes. Les délibérations sur la libre
navigation delà ftler-Noire, sur laquelle le pro
tocole d'Akkermao ne s'était pas expliqué claire
ment sont entièrement suspendues. M. de Ri boa 11-
pierre en a fait rapport sa cour et a demandé des
instructions. Les autres miuistres et chargés d'af
faires ont pareillement informés leurs cours. Au
cune ouverture n'a été encore faite la Porte re
lativement au traité de pacification.
On prétend que les lettres du comte Capo d'Is-
tria, ainsi que le bruit d'un voyage dn général
russe comte Langeron Coustantinople, chargé
de la rédaction d'un plan pour la campagne pro
chaine, doivent être rangés parmi les mille inven
tions dont on se berce ici.
En attendant tout est tranquille dans cette ca
pitale; l'organisation des troupes, et l'armement
de plusieurs vaisseaux de ligne se poursuivent
avec beaucoup d'activité.
GRÈCE.
Napolip Juillet.
L'amiral anglais sir E. Codrington a employé
tous les moyens de persuasion pour rapprocher
les partiset l'on a lieu de regretter que ses con
seils magnanimes et philantropiques n'aient pas
été suivis. Il a réussi néanmoins faciliter par sa
protection la sortie des familles bourgeoises de la
ville, qui doivent leur salut la généreuse huma
nité par laquelle le noble amiral s'est distingué
depuis son apparition dans nos parages.
O11 ne connaît pas la véritable source de
ces troubles, qui paraissent avoir d'autres causes
que les dissensions eutre les commandans du fort
de Palamide et de l'Albanitika. Du moins ces dif
férends règnent-ils déjà depuis longtemps sans
avoir produit des effets aussi désastreux.
On prélendjqu'un parti qui avait formé le plan
ridicule d'introduire en Grèce un gouvernement
militaire, y a beaucoup contribué, mais que ces
projets ont échoué. Le gouvernement national a
sommé les régences locales des trois îles dont les
bâtimes forment la maiine grecque, d'intervenir
pour terminer ces différends, et les deux îles les plu*
voisines, savoir llydia et Spezzia, ont envoyé
aussitôt sur les lieux des députés munis de pleins-
pouvoirs Ceux d'ipsara ne larderont pas suivre.
Notre vigie annonce en outre que la frégate
YHellas, bord de laquelle se tiouve le giand
amiral lord Cocbrane, fait maintenant voile pour
Napoli. Tous ceci nous donne presque la convic
tion que nous serons même d'annoncer tans
notre prochaine feuille la pacifications de tous 1rs
différends et le retour de la tratiquillilé N'apoli.
Suivent des nouvelles de Smytne, l'amiral ar-
glais sir E. Godrington, commandant en chef de la
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