s •Jlfc i^r été distrbnée et matin dans l'auditoire. Ce n'aidov-r e»i relatl «U vol il s <luinans le la reine de WcMpha- lie et pour lequel M. de Maubreuil a été condamné cinq ans d'enipi isoonement. M. Ta.be de. Ure avoir r çu lui-même cette bro- cl o e. Il dit qu'elle comient exactement la partie du plaidoyer de M I'ivoc».-général concernant les cir- cortslahces du vol des Siijous et de l'or appartenant la reine de Westphalie. Quant aux témoins, M. Tvrbé expose que les grands fouct onnaires comme M. le chancelier Dambray, ne peuvent ê.re appelés devant la cour sans I autorisation du roi qu'il y a aussi des formalités remplir pour appe'er les ambassadeurs, mais qu'il n'est pas étonnant qu'on le» ait oubliées pmsqu'à l'audience même on insulte les souverains «nos du roi enfin que la /uris- prudence s'oppose l'admission des conclusions du prévenu parce que l'on ne peut exercer de contrainte qu'envers les témoins assignes la requête de la partie publique. M. l'avorai-général considérant audition des témoins indiqués comme tout fait inuilepour donner des renseignemens sur les événemens de St.» Denis demande qu'il soit passé outre aux débats. M Ptnet autre défenseur de M. de Maubreuil, soutient qu'une mission atroce a été donnée son client qu'on a abusé de soa inexpérience et deSon effervescence pour la lui faire accepter et que dans l'intérêt do Chômeur de M. Maubreuil et dans celui de ta Jefence, on doit faire entendre M» de Talleyrand, Roux-Laborie et les autres personnes. Or ne reconnaît pas, continue l'avocat, l'utilité de» muio ns cite» l'utilité Mais Maubreuil n'a-t il pas dit qu'il avait donné un soulllet pour provoquer des explications qui doivent faire apprécier les causes qui l'o it deierniiiie celte voie de fait. Mai» le temps e»t venu de mettre bas tout les voiles. Voici porno une multitude de lettres, une lettre de Roux-Laborie elle est ainsi conçue.-» Je crois que les affaire» de l'empreur prennent décidément le dessus; songeons aux nôtres. Je ne peux être chez moi aujourd'hui mais bien et a vos ordres demain vendredi cinq heures. Tout vnoa. Signé Houx Laborie. Il dit rhns une autre.- Je dîne chez M. de Talleyrand je suis tout vous. Ce» lettres sont obscures continue M* Ptnet; c'est cette obscurité que nous voulons dissiper; nous voulons cette effat des explications. Ici M* Pinet, pour rendre plus impérieusement nécessaire la présence de M. de Talleyrand donne lecture du réquisitoire qui fut dressé par le procureur impérial près le tribunal de première instance de la Seine. Il en extrait les passages suivausr Afendu que des faits exposé ci-dessns il re'tulte j* que le prince de Talleyrand parait avoir connu ou accueilli l'idée de faire assassiner l'empereur ses deux frères les princes Jérôme et Joseph et de faire enle ver le roi de Rome en i8t4» qu'il paraît également a'être servi de l'entremise Je Roux-Laborie pour char ger de l'exécution de ce complot Maubreuil et D»si#-s; que néanmoins, comme il ne leur a fait lui même aucune proposition directe, et qu'il ne s'est engagé personnellement dans aucune entrevue dans aucun pour parler avec eux qu'il n'existe contre lui que les déclarations de Maubreuil et la présomption que Roux-Laborie ne sa serait pas permis de délivrer i Maubreuil et a Dassit», sans l'autotisatioo du prioce les ordres dont ils ont été porteurs. Attendu qu'il est très vraisemble que les trois «gens signataires desdits pouvoirs sous les date des i5et 11 avril 1814* connaissaient l'objet cela mission pour l'accomplissement de laquelle ces o (1res étaient expédies, que l'un d'eux, commissait* au départ*» Iv" m»nt de la poure générale, a donné i cette expédit'o* i épithete de ie)cïete sans doute pour moquer le but Ctîmiiiel de la m ssion qu'il u'o atl «vouer.V*.- Nous procureur tmpérial piès la première ina- taoce do la Seine requer ons qu'il soit dit n'y avoir lieu a suivie, quant a présent ju-qu'a nouvelles char ges contre le prince de Benévent le çéneral Dupont, et M VIAng es et Bo irrienne. Attendu que des mêmes faits ci dessos pxposés, il resuite.- t.® que Roux Laborie est prévenu d'avet au mots d'avril i8i4 proposé Maubieuil une mis sion qui avait pour but l assasinat de l'empereur de* p intesJoseph et Jerôme .et l'enlèvement du roi d* Rome que Maubreuil et Dasies sont prévenus d'avoir accepte la ni'ssion qui avait été olfeit par Roux La» borie les renvois devant ele Après cela, que M. de Tailleiand prrtexte le besoia des eaux mtneiaies que de là il aille se reposer no blement de ses fatigues dans sa terre de Valarçm qco Roux - Labonc ei les autres se remuent dans tous les sens et dans toutes les ministères, permis eux, nous le» ac cusons d avoir donné l'ordre d'assasiner l'empereur d'assaviner ses fières et conduire le jeune rot de Roi me en Espagne qu il viennent repondre nos questi-» ons, qu'ils viennent se justifier, nous les al eudons. La cour, après en avoir délibéré pendant Une heu re déclare par son artêt qu'il n'y a pas lieu condam ner les témoins l'amende ni les rontiaindie d* comparaître devant elle, attendu qu'ils n'ont point été assignes la requête du ministèce public. M. de Maubreuil.' Pujsque nies conclusions ne sont pas adnnseS je demande la lemise de la cause. M. le président .- Les appels de pulice correction nelle doivent être piges dans le moi» la cour a «pusé tous les délais et tomes les omplaisancps. D'ailleurs, en accordant la rim-se. qui assutera qu'à l'tpoque d* l'ajournement vous n'aurez point quelque nouvel in cident preseDter ou que vous ne serez point malade? M. de Maubreuil.» Si l'on ne m'accorde pas la re mise je fais défaut. M. l'avocat général s'oppose toute remise. M* Pinet assure la cour qu'il emploiera toute son influence pour déterminer son client a consentir au jugement contradictoire l'epoque qui serait fixé* pour la remise. M. de Maubreuil.- Je veox me pouvoir en cassa tion conlie l'arrêt que vous venez de rendre. La cour par uu second airêt, declaie qu'il ser* passe outre et sur le champ aux dtbais. Les défenseurs se re iient et M de Maubreuil, sa* sa demande est réconduit en prison. La cour lait appe'er les témoins presens. M. Lclou'er ne connaît pas les événement d* Saint Déni» il seulement entendu M. de Maubreuil se plaindre de M. de Talleyrand. M. Roustan ne Tdlis en (jeorgle dit qu'en jan vier t8i4, d a remis a l'empereur le reg.-nt et d'au tres diaruans de la couronne qu il avait reçus des main* de M de Lehou>lleite, Ce» duoiatis datent dans la trésorie du r.hiieau, M. le preu lent .- Vous étiez rhargé de veiller la sûraté de la personne de buouaparte, vous couchiez dans sa chambre. M, Roustan Oui monsieur je couthai» sou vent dans l'intérieur de la chambré de i'rmpereur et quelquefois en dehors en travers de la porte. M. le président A une époque quelconque voue a l-on dit que les |ours de Buouaparte étaient meuaces. vous a-t-on invite re plus vigilant. M. Roustan .- Non monsieur on ne m'a jamais dit que l'etopeteur serait assassine, au teste a l'epo» J*

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3