LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
N.* 878.
Î27.
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE,
(ACTES DU GOUVERNEMENT.-AFFICHES, ANNONCES, AVIS ÔIVÇRS,
M. Tarte, cadetun des jurisconsultes et des
e
SAmedt, !5 l'el
DE LA PROVINCE DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE.
Du 1 au 16 Février, 6 heures et demie.
FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE
Du 1 au 16 Février, 6 heure**
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J s insertions dans ce Journal, est de 15 centimes par ligne, et celles au-dessous de 7 ligues se paient 1 franc. Qa
a'ub joue chéz l'éditeur et tous les bureaux des posles anx Retires du royaume.
ÉUTJKMÉRÏDES. Février second mois de Cannée Du
latin febrtiârius ae fehrualiafête que les anciens Roma ns
célébraient dans ce mois elle consistait- dans la puiificahon
générale de tout le peupleRacine: februare, expierpu
rifier offriry aux maries des sacrifices expiatoires
î.er, ibç).), mort du pape Alexandre VlH successeur d'In
nocent XI, dont on connaît les démêlés avec Louis XIV.'
il publia aussi une, bulle contre les quatre articles de Vassem
blée, gallicane tic 2, 1683 mort de Du que s ne célèbre
amiral français: 1797 prise de Mantoucpar Bonaparte.^
3, création des échevins dp Paris, pur Philippe-Au
guste. IL donnad cette capitaleles armes qu'elle a si. longttms
portéesil li fit clorre de murailles et de fossés 11*89,
1 re représ entai ion ri'Esiher. du Grand-Racine au eouvent
"de St.-Cy r 1687 mort du maréchal de Créquiar
rière petit-fils du niuréchal de Lesd'guièreIl est asstz connu
dans L'histoire. 1762, mort, a iubbaye de te-Geneviève
de Louis y duc d'Orléans aïeul de celui qui périt dans la
révolution IL légua par testament son corps l'Ecole
royale de chirurgie afin qu'il put servir L'instruction des
élèves,
PAYS-BAS.
J'prèsi février.
M. Eynard vient d'adresser au comité grec de Lau
sanne une espère de compte rtndu de l'empl#oi fait par
lui des moyens mis sa disposition par les diffèrens
comités de l'Europe. Au noua du peuple généreux
dont il s'est constitué le premier coqjmis le banquier
et le pourvoyeur de ce peuple qui lui-même a sa
crifie sa fortune et dévoué sa vie M Eynard remer
cie tous ceux qui ont réuni leuis ellorts aux siens. Les
Comités français allemands et suisses sont honorable
ment mentionnés dans cette pièce comme ayant fourni
4>lus de six millions de livres de subsistance: le comité,
de Paris tant soupçonné et injurie en a de plus en
voyé un million. Et dans tout cela pas un mot des
comités belges! rien du comité de Bruxelles! Lies grecs
seraient ils donc si ingrats ou M. Eynard aurait-il la
mémoire si courte.C'est là dernière fois que nous
le rappelons avec la modération que )usqu'ici nous
avons apportée quoiqu'on en ait dit, dans cette dis
cussion entière. Le comité de Bruxelles n'a encore
rendu de comptes d'aucune espèce. Les journaux ont
annoncé que le comité de Bruxelles avait envoyé
M. Eynard une somme de ï5,ooo f., laquelle devait
être suivie d'un second envoi. Aucune lettre de M.
Eynard, aucun fteeuse de recepi.on de ces sommes n'a
e'té communiqué au public bien plus, toutes les let
tres que l'on a uonnees comme edressées par M. Ey
nard au cotu le, n'etaient que de véritables circulaires,
la plupart di imprimées dans les journaux de Paris,
et ne renfermant rien de spécial.
Et voilà que maintenant M. Eynard ne semble pas
même avoir connaissance des étions des Belges et de
l'existence du comité de Bruxelles.
Il faut que nous le déclariows ici et que l'on se don^
ne la peine de nous comprendre nous ne soupçon
nons nous n'inculpons personne; mais nous deman
dons nne explication, sur tous ces points; dut-elle
êije accompagnée des méprisables injures ou dc^ca-'r
lomriies infâmes par lesquelles on nous déjà répondu
ce sujet. Cette explication, que nous demaudçms
pour la dernière fois car si on ne la donne pas
nous noirs chargerons de la ddnner nous mêmes ceiia
explication l'opinion publique depuis longiems la ré
clame et l'honneur de chatua des membres du Co
mité en particulier l'exige.
On lisait il y a quelques jours dans le Journal
de la Belgiquequ'on avait volé quelqu'un (ioo
couronnés, une montre et un cachetle tout en or 1
On a fait relà he au Théâtre Royal Bruxel.
lésa cause du froid dit l'affiche, l'été passé plusieur*
reptésentaiions n'ont pas eu lieu cause de la chaleur,
ceci nous fait souvenir que le p-opriétaire du Panora
ma sis en ce momentplace Si Michel, a fait annon
cer dans les |ournaux d'abord qu'il prolongerait son
séjour vu le mauvais tems puis quelques jours
après idem vu le beau temps.
Le Belge s'emporte fort contre je ne sais quel
Conservateur des manuscritsqui dît-ilne se serai
point trouvés son poste lors de l'incendie qui mena
çait la bibliothèque. M, Vandeweyer biblioihécaire
était son poste et s'y est comporté comme tout le
monde l'attendait de lui. De qui veut donc parler fa
Belge L'éditeur de ce journal la prudence de ae
nommer ni le calomnié ni le calomniateu
Les journaux anglais nous apprennent sérieuse
ment que, lors des funérailles d'un grand personnage,
les aubergistes et marchands de comestibles et de li
quides avaient peine suffire aux douloureux empres
sement des consommateurs. Voilà ce qu'on appella
nourrir sis peinesalimenter son deuil, a'abteuvec
de ses regrets
Tous les journaux belges ont répété ce que les
journaux de Paris ont jugé convenable de faire coo-
nailrç l'occasion du maïquis de Maubreuil et du coup
qu'il a portq Ta ylleraod. Nous en disons nous ur»
peu plus nous dirons que le sieur Maubreuil ne vola
la r eine de Wesiphalie que par forme de passe tems
que telle n'était pas la mission qu'il avait reçue, qu'une
autre victime les uns disent Napoléon les autres le
roi de Rome) lui avait ete indiquée, et qu'il ne s agis-
- sait pas seulement de la dépouiller on as-ure même
que plus d'une main avait signé les ordres en venu des
quels il devait agir.
Le premier, l'occasion de la fête anniversaire de
la naissance de S. A. R. la Princesse FnÉuÊaic. ont
eu lieu les cérémonies et solennités accoutumées.