jtlos inquiétautesplusieurs arrestations s'étaient faites
dans les quartiers turcset le gouvernement avait re
doublé de sévérité. Par suite de celte situation précaire
l'industrie et le commerce étaient en stagnation corn*
pléte. i Des nouvelles directes de Coustantinoplc du
?4 octobre-confirment cet état de choses et ne par
lent que d'exécution et de bannissemeua.
AUTRICHE.
Vienne, 16 novembre.
On dit généralement qn'on vient de recevoir ici des
nouvelles de Constaotioople d'après lesquelles le grand
seigneur avait déjà ratifié avant le terme de quatre se
maines la convention conclue Akkermau.
FRANCE. J
Paru 17 novembre. t r"7
On lit dans le Journal de commerce
Des lettres particulières d'Alger en date du 28 oc
tobre dont nous pouvons garantir l'authenticité, an
noncent l'errivée dans ce port d'uoe frégate et d'une
goélette françaises- Le commandant est débarqué le
même jour 00 le croyait chargé de demander des ex
plications au dey relativement de Deuveaux outragea
commis sur les vaisseaux du pape et aux visites que
des navires algériens se seraient permit de faire subir
des bateaux-postes français.
Ou assure néanmoins que le dey se montre cons
tamment inflexible dans ses prétentions. Une flotte
française pourrait bien venir bombarder la ville pour
mettre les récalcitrant la raison.
Noua pouvons affirmer au Journal de commerce
d'après notre correspondance de Rome que tous les
équipages romains qui avaient .été pris par les Algé
riens ont été rendus et sont arrivés dans les états de
S. S.
Quant aux réclamations de notre commercerela
tives aux confiscations qui oot eu lieu Monte-Video,
nous apprenons que toutes le* réparations demandées
Ont eu lieu sans qu'on ait eu besoin de l'intervention
du gouvernementet sur les seules représentations de
nos consuls. Etoile.
Ou savait depuis plusieurs jours qu'un jeune
philhellèneMDutrôoé, avocat, avait défié en com
bat singulier M. de Livron agent du pacha d'Egypte.
Ce deul extraordinairequi a eu lieu hier midi
dans les environs de St-Oueu rappelle quelques
égards, l'usage de l'ancienne chevalerie. Les deuils
•a sont consignés dans la lettre suivante
Paris18 novembre 1826.
Monsieur, craignant que des informations inexactes
n'amènent un faux récit de ce qui s'est passé ce matin
entre le général L...,et M. D..., avocat, les sous
signés s'empre3sent de voua faire connaître la vérité*
Par suite d'un cartel envoyé par M. D. au géoéral
Jj., et après que les témoins eurent épuisé tous les
moyens de conciliation ces messieurs se sont joints ce
matin dans la plaine de Satnt-Ouen, cheval et le sa
bre la main. La première rencontre n'a eu aucun ré
sultat. A la seconde, les cavaliers se sont entrechoqués
violemment, et ont été blessés légèrement tous les deux
L'étrier du général l'étant brisé a occasionné sa chute.
Aussitôt t et d'un mouvement unanime, les témoins
te sont interposésen protestant contre la continua-
lion du combat. D'aprèa cette intervention. M. de
tqui était déjà remonté cheval, et M. D.., se tont
éloignés en même temps, et du même pasdu terrain
où chacun avait fait son devoir
Cette relation n'a d'autre but que de prévenir tonte
«Itération des laits.
Le baron dArlincourt, ancien général; Mon
se/; le chevalier Hotlon J. Chatry de la
Ecosse lieutenant colonel de cavalerie; Ily-
polite Carriolj comte Montahvet.
MM. d'Ariiacourt, Morisel et Hotton servaient de
témoins M. de Livron, Ceux de M. Du trôné étaient
MM, de Lafosse, Carnot et Montalivet
-Du 2o. Un journal alfirme que M. Dotroné
s'est battu avant-hier joqs le costume grec ou ne dit
pas si M. de Livroo avait pris le turban.
Il s'est commis, le 12 de ce mois, dans la com
mune d'Auzat-le-Luguet Puy-tle Dôme un tripla
assassinat affreux dont l'auteur est un nommé Benoit
Jaubert, terrassier, âgé de 3o ans. Ses victimes sont
l'épouse d'un meunier, chez qui il travaillait depuis six
semaines, une domestique, de i5 16 ans et le meu-
-nier loi même; mais celui ci n'a eu que les lèvres cou
pées d'un coup de faucilleJaubert, arrêté le tende-
main a avoué son crime.
Un français nommé Lemonnier professeur da
langues Breslau,en Silésie vient de moutir dans
cette ville l'âge de 107 an«.
Le fameux acteur anglais, Kean est dans ce
moment ci aux Etats Unis. Lorsqu'il était Quebet
les chefs hurons Aharathaha-Tsawao Houtei, T'sione.
Tcacheaodaho et Tsouhahisseude Lorette, ont été
le voir jouer. Us ont été présentés au grand acteur
qui a été tellement frappé de leur dignité naturelle
qu'il leur a offert chacun comme gage de sou ami-
lie une médaille d'argent portant l'inscription sui
vante 1 Offert par Edouard Keanl'acteur anglais
chef des Hurons Indiensle 5 octobre 1826.
M. Kean a été ensuite adoptédaos la itibu des Hurons,
sous le nom Je guerre d'Adanicouidet. Plusieurs offi
ciers de la marine anglaise assistaient cette cérémonie
Nos journaox contiennent encore les tristes de
uils de plusieurs vols et assassinats.
Depuis quelques joursdes voleurs sous des
haillons de chifonniers observaient la boutique du
petit-Chaporon-Rouge, rue St.-Aotoine n'attendant
qu'un moment favorable pour la dévaliser. Elle
présente; une devanture est brisée et bientôt ils s'em
parent de tout ce qu'elle contientmais des agena d«
police qui les suivaient la pute n'ont paa tardé lee
saisir nantis de toutes les marchandises volées.
Le 9 de ce mois un incendie affreux a consu
mé une auberge âénas Bouche du- Rhône un
voyageur ayant senti une forte odeur de fumée sortît
de sa chambre et donna l'éveil toute la maison mais
le feu avait déjà fait tant de progrès que huit voyageurs
et un enlant de l'aubergiste y périrent. Ce dernier
nomme' -lh. David, avait, avec le plus intrépide coura
ge bravé trois fois les flammes pour voler au secours
de sa femme et de trois enfaus qu'il parvient sauver.
On a eu beaucoup de peine a arrêter les progrès
désastreux de ce feu, dont la cause est encore ignorée.
Nouvelles dEspagnes et de Portugalvenu du
bords de CAdvur.
Le 7 de ce mois le marquis de Balgida mort ou
du moins cru mort d'un coup d'apoplesiefut revêtu
d'un habit de moine puis déposé dans un caveau de
sa paroisse- La nuitle marquis se réveille se lève de
son cercueil en Espagne les cercueils ne sont pas
toujours clos se cramponne l'une des gnHes de
sou caveau et appelle grands cris jusqu'à ce qu'un
voisin l'ayant entenducourut ches le curé. Mle
marquis ne sortit de son caveau que pour être trans
porté malade dans sou litd'où cette fois l'on craint
qu'il ne soit bientôt reporté sou caveau mais cette
fois pour y rester.
Tous les ambassadeurs sont sur le point de quitter
Madrid.
A la date du 9, le marquis de Chaves devait êtr«
sur les frontières du Portugalavec son corps d'armée.
oe veut pas faire la guérre ses compatriotes main
seulement les rendre k leur ancien bonheur.