PORTUGAL.
dans les régimens afin de transmettre leurs enfans
et pelits-enianp je même dévouement qui a distingué
leurs ayeux-
Fédor Slapuscbkjn, paysan sert, des domaines de
Mm* de Nowosilzdw, se tait maintenant remarquer par
un talent poétique qu'il tient de la nature. Il a eu ré
cemment le boobepr de vpjr ses poésies qui ont paru
sous le titre de; Loisirs dtun Villaçfioisprésentées
la famille impériale par le ministre de l'instruction pu»
blique. L'empereur a fait remettre ce cultivateur
poète un riche ceftan d'/tonneur en velours; L. M.
les impératrices Wlexsudrine et Marie lui ODt tait cha
cune présent d'un montre d'or, de l'académie impériale
russe lqi a décerné la médaiite d'or de la seconde clas
se elle était accompagnée d'une lettre très-affectu
euse du ministre de 1'instructioo publique Alexandre
Scbischkow.
Voici je |çttr.e de remerciaient que ce poète a adres'
aée l'académie
Ta célébrité, brillante assemblée d'hommes éclai
rés, a honoré ma simplicité. Ta bonté a recherché
mon indigence tes lumières n'ont pas dédaigné mon
faible savoir et ont récompensé, avec une générosité
sans exemple, mes travaux par la médaille d'or. Com
ment pourrni-je te témoigner te prouver ma recon
naissance Par qnels elforts puis je mériter ce que j'ai
reçu? Pourrai-je par toute ma vie me rendre digne
d'une telle attention Cependant, chacun est obligé
par sa foi et sa conscience de vivre irréprochable et je
ne puis le rien offrir, que mes prières pour la ptos-
périté de tous tes membres que mes voeux adressés
i l'auteur dé tout bien pour leur bien être.
En trouvant un appui dans leurs vastes connais
sances et leurs coeurs bienfaisans, je suis pour la' vie,
•vec les sentimens de la plus profonde vénération et
reconnaissance, de la société la plus çavaDle le très-
humble serviteur
F. Sx.xi*çsCHRt», paysan de. la propriétaire fon
cière Noivossdzow. née comtesse Orlow.
Slapuschkiii apprend aussi de lui-même la peinture,
Les détail» suivant sur le dernier voyage de l'empe
reur Alexandre et sur sa mort ne peuvent manquer
d'être lus avec intérêt c'était le 27 novembre
te matin G heures que l ecclésiastique appelé pour
administrer S. M., s'approcha de son lit, le crucifix
en main. L'empereur, laissé seul aveu le confesseur
f'acquitta de ses devoirs religieux et prononça çes pa
roles mémorables: Je vous prie, asseye»-vous, trai
tez moi maintenant en chrétien et oubliez ma qualité
d'empereur. La cérémonie achevée, S. M, baisa la
proix et la main du piètre, et dit qu'elle n'avait jamais
éprouvé une aussi grande consolation que dan3 ce mo
mentLe prêtre, vénérable vieillard, se jeta genoux
et pria S. M. de ménager sa santé pour le Lien de
pan peuple, et de prendre des remèdes. L'empereur
le p; ooiit en disant qu'on pouvait taire de lui tout ce
uu'ou voulait,
Lisbonne 11 Alors
Extrait (l'une lettre particulière,
La princesse Isabelle-Marie, le sur/eedemaiu de son
avènement'aupouvoir, a invite la reine s» mère reve
nir Lisbonne mais celle-ci n'a pas acquiescé l'in
vitation de sa fille; et il paraît que dans ce moment
il se lait des négociations entr'elles négociations dont
In conduite parait avoir été confiée au nouveau palri-
«rc/je de Lisboone. 11 semble même qu'avant d'enta
mer ces négociations la princesse a écrit plusieurs
fois la reinesans que cette dernière ait fait aucune
réponse, et que ce n'est qu'avec peine que ses par-
tisans sont parvenus îa décider de répondre h M
fille.
La nomination delà ptincesse donna Isabelle-Ma
rie la régence ayant été communiquée olficiellement
le 7 aux ambassadeurs et aux répresentana des cours
étrangères ceux ci se sont rendus le 8 au palais do
Ëemposta, pour féliciter celle princesse sur la part
qu'elle allait prendre la direction des affaires, et pour
lui faire le compliment de condoléance l'occasion
de la mort de l'empereur et roi sou père. Cette dé'
marche des ambassadeurs, d'ailleurs toute simple et
toute naturelle en elle-même a donné lieu h un fait
assez singulier le gouvernement ayaqt annoncé cette
visite diplomatique dans la gazette du 9, il fit ajouter
dans celle du lendemain que le nonce du pape était
aussi allé complimenter la princesse dona Isabelle-
Marie.
Nous sommes dans une crise imminente et dont il est
encere impossible de prévoir lo terme ni l'issue dea
patrouilles très-nombreuses circulent dans toutes lea
rues de çette capitale dont les prisons, depuis le 7
reçoivent chaque nuit quelques uns des partisans do
la faction de la reine.
Au moment où je vous écris nous n'avons encor#
vu aucun acte public de la nouvelle régence. -
Constitutionnel
AUTRICHE.
Vienne 10 mars
Lors du 7è.Deum_chanié le 18, dans la métropole
de St.-Etienne, on a compté plus de 1200 équipages
de maître, et un grand nombre de fiacres; qui statioor
paient près de celle église.
Le médecin Standenheimer, quipendant la crise
fnt conduit-dans les appartemens de l'empereur par 3-'
M. l'impératrice, et qui tînt alors avec le médecin de
l'empereer, baron Stifft,une consultation dans laquel
le il insista sur une nouvelle saignée qui soulagea beau
coup l'auguste malade, a reçu de l'impératriceun#
magnifique tabatière en cadeau.
ANGLETERRE.
Londres 22 Mars.
Lundi il est arrivé au ministère des affaires é'rangé-
yes des dépêches du duc de Wellington adressée» 'M.
Canning.
-La mission du duc de Willington dit le Star
a commencé sous d'heureux auspices. La première en
trevue de S. G. avec l'empereur de Russie a présenté
l'aspect non-seulement d'un accueil gracieux envers
l'ambassadeur mais d'une participation non équivo
que au grand objet de son ambassade, savoir: le maio-
liend'une parfaite tranquillité dans toute l'Europe,
On dit que le duc de Wellington est chargé de ce
qu'orc pourrait appeler les lettres de créance de la frao-
ce, de l'Autriche et de Ja Prusse, ainsi que la Grande-
Bretagne toutes de nature convaincre le cabinet dp
Saint-Petersbourg que ces grandes puissances sont
d'accord sur ces deux points 1° Protéger les Grecp
contre les Ottomans 2° protéger ceux-ci contre une at
taque de la part de la Russie.
Le duc de Wellington a, dit-on, reçu les plus
promptes assurances de la saiislaciion avec laquelle
l'empereur Nicolas envisageait le premier de ce d'eux
objets, et son entier acquiescement ao second-
Les cinq états les plus puissans de la chrétienté don-
vent ajoute-(on faire en commun la déclaration pé-
remptoire au grand-seigneur que la Grèce l'ave
nir, ne sera plus ni occupée ni envahie par ses aiméeii
qu'il doit reooncer a toutes prétentions la souveraine
té de ce peuple et cesser de toute mauiète de ha
molester.
De leur côté les Grecs, ce qu'on aunteinduit