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État-Civil d1 Ypres.
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La guerre scolaire.
Le refus d'agréation des écoles nor
males provinciales ne constitue qu'un
épisode de la guerre sournoise, haineu
se, criminelle, que poursuit le gouver
nement clérical l'égard de l'école
publique, qu'il apourmission naturelle
de soutenir et de protéger.
Ses procédés de guerre sont souvent
mesquins et ridicules. Ils sont souvent
aussi scandaleux et révoltants.
Par exemple, il arrive fréquemment
que les communes cause de la surpo
pulation des classes, décident d'agran
dir leurs locaux afin de respecter les
conditions hygiéniques aussi nécessai
res la santé physique de l'enfant
qu'au développement régulier de sa
santé intellectuelle. Les projets d'agran
dissement sont, conformément la loi,
envoyez au ministère. Celui-ci les garde
pendant des années, puis, quand les
réclamations des communes intéres
sées deviennent par trop pressantes, il
leur renvoie le projet l'étude, pour
modification en réalité pour ga
gner du temps et maintenir pendant un
nouveau délai l'état des choses défec
tueux. Après quoi, il attend encore des
mois avant de donner son approbation
définitive. Les enfants sont victimes de
ces atermoiements volontaires, mais
c'est justement sur cela que compte le
gouvernement. Il espère que les pa
rents, craignant pour la santé de leurs
petits, les enverront l'école congré-
ganiste le fait est arrivé pour de nom
breuses communes.
Cette année, le ministère a imaginé
une manœuvre non moins perfide qui
atteint également toutes les communes
du pays.
Autrefois, les municipalités rece
vaient une partie du subside ministériel
pour l'instruction publique en lin Fé
vrier et le solde de ce subside en fin
Mai.
Beaucoup de petites communes a
budget limité se trouvent, du fait de ce
retard financièrement gênées, et les
plus pauvres ont dû, bon gré mal gré,
laisser en souffrance le payement de
leurs instituteurs et institutrices. Ceux-
ci, ayant pour la plupart des charges
defamille, sont obligésde vivre du cré
dit que veulent bien leur accorder
leurs fournisseurs c'est la gène, et,
pour beaucoup, la détresse et le dénù-
ment... Admirable façon, n'est-ce pas,
de sauvegarder le prestige moral des
éducateurs de l'enfance
Et les écoles congréganistes, ques
tion nera-t-on, ont-elles souffrir du
même retard
Iœs petits-frères et les nonnettes ont
sans doute besoin de leur argent pour
nourrir leurs enfants
Peut-être fera-t-on observer que le
chiffre des subsides congréganistes
étant le moins élevé, le gouvernement
dans la dèche a préféré commencer par
solder celui-là
Erreur profonde
Même dans nos régions industrielles,
où l'enseignement public a su le plus
victorieusement résister aux efforts dé
loyaux de ses ennemis, les subsides
aux écoles congréganistes sont égaux
aux siens.
Donc, le gouvernement, pour battre
en brèche les écoles nationales, acces
sibles tous les enfants, respectueu
ses, sauf le cours de religion, dé
la liberté de conscience, n'hésite pas
méconnaître ses engagements vis-à-vis
des communes, quitte affamer sans
scrupule de malheureux instituteurs.
Voilà où nous en sommes arrivés.
Encore quelques années d'oppression
réactionnaire, et l'école nationale sera
systématiquement ruinée au profit de
l'école confessionnelle, dont le but
politique n'est même plus nié par ses
partisans.
Il est temps que l'opinion publique
se ressaisisse, qu'elle se soulève avec
indignation contre ceux qui rêvent, au
mépris des droits de la conscience, de
livrer la jeunesse belge tout entière
la déformation du petit-frère, avec ou
sans diplôme, Belge authentique ou
Belge artificiel.
L'heure n'est plus aux plaintes et aux
murmures elle est aux actes. Il faut
prouver nos maîtres, par l'énergie de
nos protestations, que nous ne leur
permettrons pas d'aller plus loin dans
leur œuvre révolutionnaire et qu'ils eut
assez abusé de leur pouvoir menson
ger, franduleux, conservé par l'organi
sation méthodique de l'escroquerie en
matière électorale.
Déclarations du 8 au 15 Juillet 1910.
Segers, Robert, Cimetière S" Jacques.
De Moor, Roger, Zaalhof. Neve-
jan, Robert, rue Longue du Marais.
Dauchv, Ivonne, rue de l'Ecuelle.
Priern, Louis, Vieux Marché aux Ha
bits. Denoyelie, Angèle, rue S'Jean.
Cherchye, Georges, rue du Passage.
Vercouter, Maurice, rue du Paradis.
Doolaeghe, Simonne, rue S' GhristofUe.
Malfait, Robert, ehaussée de Zonne-
beke.Knockaert, Georges, chaussée
de Zonnebeke.
Grooten, Pierre, tailleur, et Hanard,
Marie, tailleuse, tous deuxàYpres.
Baetens, Emile, fleuriste, el Verschoo-
re, Valentine, dentellière, tous deux
Ypres. Speybrouck, Oscar, cultiva
teur, et Crevits, Marie, sans profession,
tous deux Ypres.
Yandenbussehe, Isabelle, 81 ans,
sans profession, veuve de Vanhecke,
Louis, épouse de Denoyelie, Richard,
rue de Dixmude. Mavollet, Clémen
tine, 57 an-, sans profession, veuve de
Baudum, Maximihen, chaussée de Po-
peringhe. Mailliard, Joseph, 94 ans,
sans profession, veuf de Moerman,
Amélie, rue de Lille. De Paepe, Ga-
brielle, 17 ans, sans profession, rue
YVenninck. De Gryse, Charles, 75
ans, sans profession, veuf de Delsalle,
Catherine, rue Eigenheerd. Geldhof,
François, 44 ans, photographe, époux
divorcé de Carnier, Marie, rue de
Menin. Jacques, Roger, 5 ans, Plai
ne d'Amour. Latour, Virginie, 70
ans, sans profession, célibataire, rue
de l'Hôpital S' Jean.
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I. PRÊTS sur hypothèques
NOUVEAUTÉS DE LA SAISON
Elles n'ont reçu une partie de leur pre
mière partie de subside qu'en fui Mars, et
le reste de cette première partie fin Mai.
Les écoles congréganistes ont reçu
fin Février, comme de coutume, la pre
mière partie intégrale de leur subside.
Elles sont déjà entrées en possession de la
seconde partiela date ordinaire.
Le Dentiste M. Meier a l'honneur d'in
former sa nombreuse clientèle qu'il ne
pourra plus se rendre PROVISOIRE
MENT A Y près pour y être consulté et
qu'il n'y sera remplacé par personne. Les
clients qui auraient cependant le désir de
consulter M. Meier sont priés de se ren
dre sa maison Courtrai, coin de la
rue de Mouscron n° 2, maison porte
cochère, près de la prison.
En prévenant MMeier quelques jours
l'avance, les personnes qui se rendent
chez lui Courtrai le matin, pourront
repartir l'après-midi, avec leurs dents
artificielles.
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