A v I S
d'Extension
Universitaire
Journal de F Alliance libérale cFYpres et de l'Arrondissement.
CE II CLE D'ÉTUDES
Dimanche, 28 \ovembre 1909.
69e année. 48.
l union fait la fokce.
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Décembre prochain.
ET
YPRES.
Volcans et Tremblements
de Terre
par M. Georges GOSYNS,
assistant l'Université libre de
Bruxelles.
M. Michel HUISMAN,
professeur la faculté
de philosophie et lettres.
sujet
L'/ m périalis m e.
Les grandes
découvertes géographiques
contemporaines
avec projections lumineuses.
Les libéraux tlamauds.
Ce sont les libéraux flamands qui
décideront de la bataille en Mai pro
chain.
Or, et nous devons nous en réjouir
ils sont remplis d'espoir et d'ardeur.
La province d'Anvers et la Flandre
Occidentale ont donné, jusqu'ici, des
majorités écrasantes aux cléricaux, et
c'esl dans ces deux provinces que se
trouvent les deux seuls arrondisse
ments où la H. P. n'est pas appliquée,
Roulers-Thielt et Turnhout.
Les opposants n'ont rien y perdre,
mais ils ont beaucoup gagner avec de
la persévérance, de la ténacité et la foi
dans les destinées du parti.
Un honorable député libéral nous
affirmait que la prédiction de Jules
Bara se réaliserait certainement l'an
prochain la libération nous viendra
des Flandres.
A Malines, les libéraux ont organisé
la propagande par canton et ils luttent
pour obtenir un second siège. Une
élection partielle leur permet d'avoir
confiance dans ce résultat.
On ne pourra leur reprocher de n'a
voir pas tout tenté pour la conquête de
ce second mandat.
A Turnhout le cartel fait espérer
l'application de la R. P. A Anvers les
libéraux s'uniront pour mener la cam
pagne non six semaines l'avance
comme en 1907, mais six mois. Et ce
pendant cette époque ils conquirent
un nouveau siège.
La situation sous tous les rapports
est meilleure qu'il y a quatre ans. Elle
permet de légitimes espérances.
Voilà pour la province d'Anvers où
l'on va se battre pour trois mandats.
Les arrachera-t-on aux cléricaux No
tre député a bon espoir.
Cinq arrondissements se partagent la
Flandre occidentale. En 1906 quelques
centaines de voix seulement ont fait
défaut au candidat libéral pour être
élu Roulers-Thielt. Deux cantons ont
été travaillés non sans succès et le bloc
clérical sera certainement entamé. C'est
la conquête possible, très possible
même, et on peut dire facile d'un qua
trième siège.
A Ypres et Bruges, les positions
acquises seront maintenues.
Reste Gourtrai le parti socialiste a
offert le cartel aux autres partis ceux-
ci vont délibérer.
Puisse le second mandat de l'opposi
tion être sauvegardé.
Pourquoi, grâce au cartel Janson,
chaque parti ne voterait-il pas pour lui,
tout en permettant aux anticléricaux
de profiter de la totalité de leurs suf
frages
En admettant que let siège de M. De-
bunne soit maintenu, cela dépendra
de la sagesse de tous les opposants,
les deux provinces flamandes consul
tées peuvent nous amener quatre man
dats. Si ce vœu était réalisé, la majorité
s'effondrerait du coup de par le dé
doublement des sièges.
Or, comme l'on a bon espoir Nivel
les et Bruxelles, c'est dire que l'éven
tualité de la dissolulion en Juin pro
chain peut être sérieusement envisagée
et qu'il sera prudent de s'y préparer.
Le travail fait, dans aucun cas, ne
sera un travail perdu. Un peu plus tôt,
un peu plus tard, la moisson se lèvera.
es pou*.
Au grand banquet des fêtes de l'Uni
versité de Bruxelles, M. Paul Hymans,
se faisant une tribune delà table d'hon
neur a invité l'assemblée acclamer
l'œuvre accomplie au Parlement. Et
au milieu de formidables acclamations
il a pu dire J'ai la conviction que la
jeunesse qui m'écoute et dont la vie
seraquelque peu modifiée par lagraade
résolution que nous avons prise saura,
avec allégresse, remplir les nouveaux
devoirs qui vont lui incomber.
Et la jeunesse de répondre par une
ovation.
Voilà les temps nouveaux. L'égoisme
en est banni et chacun, ayant le senti
ment du devoir accomplir, est heu
reux de défendre le pays.
M. Paul Hymans a constaté, avec
raison, que la victoire remportée était
surtout une victoire libérale. Depuis
plus de vingt ans, en effet, les libéraux
n'ont pas cessé un seul instant de com
battre en faveur du service personnel,
dédaigneux de l'intérêt électoral, ne
songeant qu'à élever le niveau social
de la patrie.
C'est là un fait écrit dans l'histoire
Il ne s'agit pas du bluff d'un parti d'une
grande réforme s'approprier, d'un
succès peu mérité mettre son aciif
Les programmes sont là les mani
festes électoraux et une propagande de
plusde vingt ans ont dit, proclamé l'ar
deur des convictions libérales. Elles
ont été enfin, récompensées et il faut
s'en réjouir avec M. Paul Hymans.
Eu terminant son improvisation en
flammée, l'honorable député de Brux
elles a pu dire Nous escomptons
d'autres victoires. Un grand souffle a
passé sur notre pays. Que votre en
thousiasme, Messieurs, dure quelques
mois encore et en Mai prochain nous
célébrerons l'affranchissement défini
tif.
C'est là l'espoir dont nous sommes
tous possédés.
Jamais les temps n'ont été plus pro
pices. Nos adversaires sont divisés et
cette fois leur duel a été si farouche
qu'il semble difficile de voir les duel
listes se tendre la main.
Des mots irréparables ont été dits,
des mots qui portent et qui frappent
au cœur. MM. Schollaert et Helleputte
ont été traités avec la dernière violence.
Chaque jour une partie de la presse
cléricale les accable d'outrages, tandis
que l'autre s'attaque M. Woeste en
ennemi.
Entre la vieille et la jeune droite un
véritable ouragan de haines se lève il
passera et renversera tout.
Cependant l'espoir du succès ne doit
pas nous empêcher d'activer notre
propagande.
La débâcle cléricale.
On écrit de Bruxelles la Libre
Parole, propos de la loi militaire
Le Sénat votera tout ce qu'on lui
portera de l'antre Chambre. Les Gau
ches menacent déjà de le supprimer,
en cas de rouspétance Sa Majesté
a vivement, félicité ce bon M. Schol
laert et elle lui doit bien ça, car le
parti catholique, pris dans son ensem
ble, se montre dur pour le chef du
cabinet. Quand celui-ci a proclamé,
la Chambre, que le parti catholique,
la paix une fois rétablie, livrerait de
nouvelles batailles, M. Woeste lui a
crié
Avec de nouveaux chefs
Et ceci parait répondre au senti
ment actuel des catholiques coup
sûr. C'est le gâchis dans le présent.
C'est l'entente irrémédiablement com
promise pour les élections générales
prochaines Anvers et Bruxelles,
il y aura plusieurs listes catholiques.
Conséquence la débâcle dans l'ave
nir. Ce n'est pas la première fois que
je vous la prédis. Elle est, maintenant,
dans les choses fatales, dans celles
qu'on n'évite plus, quoi qu'on fasse
pour raccommoder la vaisselle brisée.
Trop tard comme dit Renkin, le
nouvel africain.
La Chambre.
Continuant la discussion de l'art. lsr
l'effectif de paix de 42.800 hommes
la Chambre entend M. Colfs dévelop
per un amendement que personne
n'appuie. L'orateur est obligé de le re
tirer.
A des objections de M. Pirmez, le
général Hellebaut démontre que l'ef
fectif de 42,800 hommes sera atteint.
Tel n'est pas l'avis de M. Woeste. Il
est appuyé par MM. Mélot, Van Cleem-
putte, Hoyois et Colfs.
Mais MM. Janson et Mechelynck
viennent défendre la disposition minis
térielle. Ils réfutent les diverses objec
tions présentées. M. Louis Huysmans
les seconde et fait justice de l'objection
constitutionnelle soulevée par M.
Woeste. Finalement, le chiffre de.
ANNONCES:
Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annoaces judiciaires 1 fr. la ligne.
42,800 hommes, comme effectif de
paix, est adopté par 90 voix contre 46
et 1 abstention.
On interrompt le débat pour adopter
par 118 voix contre 7 et 6 abstentions,
le projet de loi sur les listes électora
les, (contre les fraudes).
Vient ensuite l'amendement de M,
Daeris sur la répartition des hommes
par région.
Quant aux denx premiers ils pour
ront être adoptés jusqu'au second vote.
Or ils soulèvent la question des lan
gues.
Un débat s'engage...
L'amendement Daens demandant que
les hommes en Flandre soient com
mandés en flamand, M. Neujean ré
clame la questions préalable. Il est
impossible d'introduire dans une foi
organique des revendications linguis
tiques.
La question préalable trouve un cha
leureux défenseur en M. Vandervelde.
Si bien que M. Schollaert s'y rallie.
La séance s'ouvre 2 heures sous la
présidence de M. Gooreman.
Le «lélmt militiiire.
On reprend le débat militaire et on
continue la discussion de l'amende
ment de M. Daens au sujet de la con
naissance du flamand par les officiers.
11 votera l'amendement de M. Daens
qui a été repris par M. Maenhaut.
J*-'
Ë*araiHHattl le iMinnutche.
Vires aciji'irit eunds.
On s'abonne au bureau du journal, rue ok Uixruue, o.f, Ymkes. L:< innonces. les faits
divers et les réclames sont reçus pour l'a rtndissemen. l'Ypres et es deux Flandres tu bureau
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domptoir da Publicité JàOQJii l'dlBSSâti J li. Place de Brouckère, Bruxelles,
téléphone 5330. Pour les annonces on trait9 forfait.
Dimanche 28 Novembre 1909,
15 heures,
Conférence avec projections
lumineuse*.
sujet
Dimanche 5 Décembre 1909,
15 heures,
Conférence de
A dater da 16 Janvier 1910
Cours de M. le prof. PERGAMENI
Harr?J II i
Economie.
Séance du Mercredi 24 Novembre 1909.
M. Schollaert propose le rejet des
deux derniers alinéas.
M. Destrée appuie. Sous prétexte de
rendre justice aux flamands il ne s'agit
pas de léser les wallons.
M. Daens défend son amendement
ce qui permet M. Vandervelde de dé
poser sur le bureau une proposition de
loi englobant l'amendement Daens. Le
député d'Alost, proteste et la séance est
levée dans le vacarme.
Séance da Jeudi 25 Novembre 1909.
Al. Daens revendique le droit de dé
fendre la classe ouvrière flamande.
J'aime cette classe, dit-il, et je ne m'en
séparerai pas.
M. Henderickx. Nous aussi, nous
l'aimons.
M. Anseele. Vous n'êtes pas des dé
mocrates et nous sommes plus fla
mands que vous. Vous ne voulez que
saboter la loi.
M. Daens retire son amendement
étant donné qu'une proposition de foi
est déposée qui lui donnera satisfac
tion. Il ne veut pas faire le jeu des sa
boteurs.
M. Cooremans. On nous accuse de
vouloir créer un antagonisme entre
les deux parties du pays. C'est ridicu
le. Le pays flamand est peuplé de fonc
tionnaires qui ne connaissent pas le
flamand.
M. Destrée. Faites cesser cela, mais
ne proposez pas des mesures pour op
primer les Wallons.
M. Cooremans. Les mesures de jus
tice n'oppriment personne. Demandez
plutôt avec nous que les officiers con
naissent les deux langues.
M. Julien Delbeke votera l'amende
ment.
M. Huysmans votera la question pré
alable pour les motifs exposés hier
par M. Neujean.
M. Schollaert demande aux partisans
de l'amendement s'ils veulent faire de
la besogne utile.
M. le général Hellebaut. A l'école
militaire, le flamand est mis sur le
mètne pied que le français. Aux exa
mens, les jeunes gens peuvent choisir
la langue qu'ils préfèrent.