AVIS
Chronique de la ville.
Journal de l'Alliance libérale cTYpres et de l'Arrondissement.
Dimanche, ir Décembre 1907. 67e année. 48.
l'union paît la force.
Paraissant te MPimancite.
PRIX DE L'ABONNEMENT
pour la ville Par an 4 francs.
pr la province Par an 4 fr 50
pr létranger Par an 6 fr. GO
ANNONCES:
Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
ment l'entrée en Belgique des objets
d'art et de curiosités
L'application du tarif critiquée par
M. Destrée est basée sur les traités de
commerce avec la France, elle est iden
tique celle qui est en vigueur dans ce
dernier pays.
On a voulu restreindre la franchise
des droits aux objets de collection', qui,
raison de leur ancienneté et de leur
rareté, peuvent être considérés comme
des produits hors du commerce. Eten
dre cette immunité serait élargir le
champ do la fraude consistant fairo
passer comme objets anciens des imita
tions produites par l'industrie mo
derne.
Il est remarquer que les objets de
collection, anciens ou modernes, sont
toujours admis en franchise lorsqu'ils
sont destinés aux établissements pu
blics du gouvernement, des provinces
et des communes.
A M. Destrée, en vue de faire cesser
la pratique des visites faites auprès
des membres de la Cour d'appel et des
conseils provinciaux par les magistrats
candidats
L'usage dont a parlé l'honorable
M. Destrée ne pourrait provoquer l'in
tervention du gouvernement que si le
service des tribunaux-veuait en être
troublé.
En ce qui concerne spécialement
le service du tribunal de Charleroi, il
résulte des renseignements reçus qu'il
n'a pas eu souffrir de ce chef
A M. Daens, en faveur de l'applica
tion stricte de la loi sur l'ivresse publi
que
A différentes leprises, le départe
ment de la justice a prié les parquets
de rappeler aux agents compétents
qu'ils doivent veiller rigoureusement
la recherche et la constatation des
infractions la loi sur l'ivresse publi
que.
C'est surtout aux bourgmestres et
aux agents de la police communale
qu'incombe ledevoird'assurer fastricte
observation de la loi en cette matière.
A la Chambre.
transport des hommes ou du transport
des marchandises
m. Paul Janson rappelle que la loi
sur les accidents du travail ne s'appli
que ni aux marins ni aux pêcheurs. Ou
ignore généralement l'existence d'une
caisse cL secours pour les victimes des
accidents en mer... Cette caisse de
vrait être alimenté par le gouverne
ment. L'orateur s'abstiendra au vote
sur l'amendement de M. Standaert.
M. Renkin déclare qu'il ne peut s'y
rallier.
M. Standaert huit par retirer son
amendement.
Protestation.
Il rappslledans quelles circonstances
il a posé saque8tion.Il avait seulement
demandé au ministre de justifier le
nombre de millions que celui-ci pré
tendait avoir dépensé pour les travaux
de l'arrondissement de Charleroi.
Le ministre aurait pu lui adresser la
copie du document qu'il s'est donné le
plaisir de lire hier.
M Helleputte a simplement voulu
discréditer le régime des questions.
"'if Helleputte plaiife tes circonstances
atténuantes Les demandes de rensei
gnements arrivent par centaines ses
bureaux il se peut qu'une demande
da renseignements soit oubliée.
Le cas de M. Buisset est spécial. Le
ministre dit qu'il a essayé de satis
faire aux questions de l'honorable dé
puté». M. Buisset a réclamé davanta
ge, il m'a dit que mon département
n'avait pas dépensé les sommes que je
signalais. J'ai été forcé de l'établir, ]e
n'ai pu le faire qu'en dressant la lon
gue liste que j'ai lue hier. Je ne pou
vais taire autrement, assure le ministre.
J'ai prévenu la Chambre que ma ré
ponse prendrait plus d'une heure la
lecture M Buisset ne m'a pas deman
dé de la résumer.
L'incident est clos.
Les personnes qui s a-
bonneront au PROGRÈS
pour le premier Janvier
prochain le recevront gra
tuitement partir de ce
jour jusqu'à cette date.
Uni versité populaire.
Dimanche 15 Décem. 190T,
3 heures,
SALLE DE LA BOURSE,
rue Carton.
CONCERT-CONFÉRENCE
Sujets NOTRE HABITATION
par R. CORDEJSIER.
APRÈS LA CONFÉRENCE,
Tombola gratuite
pour les ouvriers.
Autour du Parlement.
Les questions.
Il a été répondu par les ministres
compétents
A M. Berloz, l'effet de faire accor
der une indemnité de déplacement aux
agents en douane transférés lors de
leur promotion, comme ceux qui sont
transférés postérieurement
En cas de changement de résidence
pour cause d'avancement, les frais de
déplacement sont charge du bénéfi
ciaire de la promotion. Cette règle est
applicable aux fonctionnaires et em
ployés de tout grade du département
des finances.
A M. Verheyn, au sujet de la desti
nation des terrains qui deviendront li
bres la suite de la démolition des bâ
timents de l'ancien arsenal de construc
tion Anvers
La réponse se trouve dans la dispo
tion de l'article 2, 5°, de la loi doma
niale du 18 Août dernier, en vertu de
laquplle les terrains servant d'assiette
l'ancien arsenal de construction
d'Anvers seront mis en vente publi
que.
M. Van Damme, au sujet de l'orga
nisation défectueuse des écoles com
munales de Leabeke, de Baesrode et
de Hamme lez-Termoode
L'administration communale de
Lebbeke a fait dresser un avant-projet
d'agraudissement de ses locaux scolai
res que le service technique provincial
examine en ce moment. Dès que le
dossier me parviendra, je l'examinerai
en vue d'une solution.
Quant aux cumuls exercés par un
des instituteurs, ils relèvent de l'ad
ministration communale, sous réserve
de l'action du gouvernement en cas
d'abus compromettant le service.
A M. Malempré, sur le point de sa
voir quand paraîtra le règlement d'or
dre intérieur de la Bibliothèque royale
Le règlement d'ordre intérieur de
la Bibliothèque royale soulève plusieurs
questions délicates dont chacune exige
une étude approfondie. L'instruction
est terminée et bientôt j'espère pouvoir
prendre les dernières décisions
A M Destrée, en faveur d'une modi
fication du tarif des douanes relative
Séance du Mercredi 27 Novembre.
La séance est ouverte 2 h. 10, sous
la présidence de M. Schollaert.
L'hypothèque et la navigation maritime.
La Chambre, prise d'un beau zèle
louable, et pour rattraper sans doute
le temps que M Helleputte a fait per
dre la veille, adopte eu première lec-
t .re, avec une rapidité saus précédent,
une série-d'articles et d'amendements
de la loi relativeà l'hypothèque et la
navigation maritime.
Un amendement de M. Franck, con
cernant la responsabilité de l'Etat re
lativement au relèvement des épaves,
est adopté après uue légère modifica
tion proposée par M. Renkin.
M. De Groote appuie un amende
ment de M. Standaert réglant la res
ponsabilité de3 propriétaires de navires
vis-à-vis des personnes victimes d'acci
dents
M. Standaert défend son tour son
amendement.
L'orateur croit utile de rappeler que
t les lois eont la sauvegarde de l'ordre
et qu'il est dangereux de pousser au
mépris de ces lois. (Pas de u sensa
tion
M. Woeste estime que l'amendement
de M Standaert est trop radical et il le
combat.
il. Segers s'attache, déterminer la
distinction qo'il y a établir dans les
responsabilités, suivant qu'il s'agit du
Reprise du débat.
M. le président termine la lecture
des articles du projet de loi sur l'hypo
thèque et la navigation maritime.
Le vote sur l'ensemble est renvoyé
une séance ultérieure.
La séance est levée 4 h. 45.
Une enquête,
MM. Liebaert et Van Hee, délégués
de la Députation permanente, ont fait
une enquête, Mardi après midi,
Ghistelles, la suite de plaintes dépo
sées au sujft des dernières élections
communales. Tous ies membres du bu
reau principal, ainsi que les témoins,
ont été interrogés tour de rôle. On ne
connaît pas lesrésultats de cette enquê
te, qui a été faite on.secret. Elle a été
provoquée par les catholiques, dont,
comme ou sait, trois candidats furent
évincés au profit de nos amis.
Encore un fonctionnaire qui se jette
dans la mêlée des partis. C'est Mgr
Rutten, évêque de Liège, salarié de
l'Etat et logé aux frais de la princesse,
qui est intervenu dans les démêlés
entre réactionnaires et démocrates
cléricaux de Liège. Ces derniers ont
fait leur mea culpa Le fonction
naire Rutten dane uDe lettre rendue
publique les félicite de leur soumis
sion.
M. Descamps-David fera, naturelle
ment, comme s'il n'avait rien vu. La
mêlée deB partis n'est pa3 contraire aux
usages et au règlement quand c'est au
profit des cléricaux qu'un fonctionnai
re s'y jette.
Et puisa vrai dire c'est plutôt Mgr
Rutten qui a le droit de faire des obser
vations M Descamps-David, et le
rappeler l'ordre quand il fait des
bêtises comme celle de se mettre en
rapport avec un mécréant comme
Camille Lemonnier.
Instruction
primaire gratuite et
caisse de retraite.
On s'abonne au bureau du journal, rue de Dixmide, 33, Ypres. Les annonces, les faiis
divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau
du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au
Uomptoir de Publicité JACQUES THIBESAftl), 14, Place de Brouckère, Bruxelles,
téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait.
M. Buyl présente encore quelques
observations sur le même amendement.
M. Buisset proteste contre la façon
dont M. Helleputte a cru devoir répon
dre au cours de la séance précédente
une question qu'il a posée.
La Commission du Bureau de Bien
faisance n'avait en 1897, comme re
cettes ordinaires, que 50,000 fr. ce
qui était peine suffisant pour équi
librer son budget, mais par suite d'un
legs considérable que lui a fait M. J.
Capron, elle dispose depuis 1898 d'un
revenu double, soit plus, de 1 ou.000
fr. par an.
Ces ressources importantes de l'ad
ministration charitable ont alléché le
clergé intrigant qui, comme on sait,
régente nos édiles. Il s'est empressé
d'en profiter en leur faisant adopter
et subsidier successivement toutes
ses écoles libres et celles des congré
gations religieuses.
Par le fait de ces adoptions, le Bu
reau de Bienfaisance est tenu, aux
termes de l'art. 3 de la loi du 15 Sep
tembre 1895, d'intervenir dans les
frais d'écolage des enfants ayant
droit l'instruction gratuite.
C'est grâce cette intervention
pécuniaireet toutes sortes de moyens
que le clergé emploie ici, comme
partout ailleurs, qu'il est parvenu
dépeupler peu peu nos écoles offi
cielles, bien que dans chacune de
celles-ci un vicaire soit chargé d'y
enseigner la religion et la morale.
Aux fins de répartir entre les éco
les communales, les écoles adoptées
et adoptables, la somme que le Bu
reau de Bienfaisance alloue tous les
ans, des listes sont dressées par les
chefs de ces divers établissements,
de tous les enfants pauvres âgés de
6 ans au moins et de 14 ans au
plus, qui les fréquentent.
A voir le nombre sans cesse crois
sant d'enfants déclarés comme tels
et admis dans les écoles dirigées par
le clergé, on se demande si les listes
en question sont dressées avec toute
la sincérité désirable et si elles sont
suffisamment contrôlées pour préve
nir tous abus
Nous avons lieu d'en douter. Il
est, en effet, difficile d'admettre que
dans les écoles il y ait autant d'en
fants qui se trouvent dans les condi
tions prescrites pour bénéficier du
subside.
D'autre part il y a observer que
tous ces établissements du clergé,
celui dit de S1 Aloïs excepté, sont
des écoles payantes. Ainsi l'école
S' Michel et celle de N. D. de
Tuine, les frais de l'écolage sont de