Aux électeu rs
libéraux.
Extension
U ni ver sitaire
Aux libéraux.
Journal de l'Alliance libérale d Ypres et de l'Arrondissement
Conseil communal
Dimanche, 19 Octobre 1902.
62e année.
Paraissant le iPiauuiche.
PRIX DE L'ABONNEMENT:
rocr la ville Par an 4 francs.
pr la province Par an 4 fr. SO
Nous engageons vivement tous
nos amis politiques consulter
les listes électorales provisoires
pour Tannée 1903, qui viennent
de paraître.
Des exemplaires sont déposés
au local de TAssociation Libérale,
rue du Séminaire.
S'ils n'y sont pas inscrits ou s'ils
n'y sont inscrits qu'avec un nom
bre de voix inférieur celui au
quel ils ont droit, ils sont instam
ment priés de s'adresser sans re
tard au Comité de l'Association
Le bureau est ouvert tous les
jours, de six huit heures uu
soir.
LE DÉSERT
DIMANCHE 19 OCTOBRE,
LJoccpnpootA
Séance pul>li«|ii«k
«lu Samedi, I I Octobre 1902.
ICommunications.
2. Finances communales compte
1901.
3. Voirie alignement de la rue
Jules Capron.
i. Propriétés communales vente
de terrain rue Jules Capron.
3. Propriétés communales droit
de pêche dans l'étang de Dickebusch.
6. Ecole ménagère budget 1902
modifications.
7. Ecole primaire adoptée de
mande d'adoption dune nouvelle
classe.
9. Ecoles gardiennes budget 1903.
11Bureau de Bienfaisance achat
d'actions Eigen lleerd.
A°42.
l'omor fait la force.
Vires acqcirit eunoo.
On s'abonne au bureau du journal, rue de Dulmude, 53, Ypres. Les an
nonces. les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres,
les deux Flandres, le restaut de la Belgique et de l'Etranger, au bureau du
journal Le Progrès ON TRAITE A FORFAIT.
ANNONCES:
Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
o o
ii h f. i a le
Cours «le
M. le professeur MASSAHT,
en 6 leçons, avec projections lumineuses,
ie leçon.
15 heures,
la Balle de la Bourserue Carton.
Prix de la souscription 3 fr.
Nous ne saurions trop engager les
électeurs libéraux s'assurer s'ils sont
inscrits sur les listes électorales avec
le nombre de voix auquel ils ont droit.
Les listes actuellement en révision, et
contre les énonciations ou omissions
desquelles on peut réclamer jusqu'au
ôl Octobre prochain, ont une grande
importance elles serviront aux élections
de 1903.
Les 9/10 des citoyens se reposent,
tort, sur les administrations commu
nales, et trouvent inutile de vérifier
leur inscription. Or, quel que soit le
soin apporté la confection des listes
des erreurs sont possibles, nous dirons
même inévitables. Il importe donc de
contrôler les listes, car quand vient le
moment de l'élection, les récrimina
tions sont absolument vaines: il est
trop tard
A chaque scrutin, des omissions, des
attributions de voix inexac tes sont con
statées il n'en serait pas de même si
tous les intéressés prenaient la peine,
bien minime, d'aller jeter un coup
d'œil sur ies listes électorales
Rappelons les principales conditions
de l'électorat
LTm» voix doit être attribuée pour la
Chambre des représentants toute person
ne nee avant le 1er Mai 1878 et qui étant
belge, est domicilie dans la commune depuis
011 an au moins au 1er Juillet de 1 année
courante. Pou- avoir droit cette voix pour
's Sénat et la Province, il faut être në avant
1" Mai 1873 pwr la Commune, i! faut
fi*re né avant cette même date, être Belge
ou avoir obtenu la naturalisation ordinaire
et être domicilié dan» la commune depuis
3 ans au moins au 1" Juillet 1902.
Une voix supplcmeiitttii'c
doit être attribuée tout électeur né avant
le 1er Mai 1868 et qui, étant marié ou veuf
avec descendance légitime, paye cette année
et a payé l'an dernier des contributions per
sonnelles de cinq francs au moins, au profit
de l'Etat. (Pour la commune, la contribu
tion personnelle au profit de l'Etat, doit
être de 10 francs au moins, dans les com
munes de plus de 2000 habitants et de 15
francs au moins dans les communes de plus
de 10.000 habitants).
("ne voix sii|i|)léineiit»ii'c
doit également être attribuée tout électeur
qui possède depuis un an au moins, au 1er
Juillet, des immeubles d'un revenu cadastral
d'au moins 48 francs ou qui est porteur de
puis deux ans, au 1er Juillet, d'une inscrip
tion au Grand Livre de la dette publique ou
d'un carnet de Rente Belge la Caisse d'E
pargne et de Retraite, d'au moins cent
francs de rente.
(INmii* la Commune, des immeu
bles d'uu revenu cadastral de 150 francs
donnent droit «l«ki«x votes supplé
mentaires.)
lieux votes supplémeiitai-
res doivent être accordés tout électeur
porteur d'un certificat homologué d'huma
nités complètes ou d'un diplôme universi
taire.
D'YPRES.
La séance publique est ouverte 5
h 05 m
Sont présents M\l. Colaert, Bourg
mestre-Président; BerghmanetFraeys,
Echevins Struye, Iwein». Boone. Be-
gerem, Fiers, Vanden Boogaerde, Van-
derghote, Vandenpeereboom, Bouquet,
Conseillers M. Gorrissen, Secrétaire.
Absents MM. Surmont, Decaes
tecker et D'Huvettere.
Le procès-verbal de la séance du 2
Août est approuvé celui de la séance
du 9 du même moi? est déposé sur le
bureau l'inspection des membres.
Les membres du Conseil écoutent,
debout, une allocution de M. le Prési
dent relative au décès de S. M. la Reine
Marie-Henriette.
Le Collège des Bourgmestre et
Echevins a envoyé, la date du 22
Septembre 1902, Sa Majesté le Roi,
l'adresse suivante
A Sa Majesté Léopold Roi des
Belges, Bruxelles.
SIRE,
La ville d'Ypres a appris, avec une
profonde douleur, la nouvelle de la
mort de S. M. la Reine.
Elle espéraitque ses vœux ardents,
joints ceux que formait tonte la
Nation pour le rétablissement de
notre bien-aimée Souveraine, se-
raient exaucés et que la Belgique
conserverait longtemps encore la
Princesse qui, il y a près de cinquan-
te ans, avait uni ses destinées aux
Vôtres et celles du pays Cet espoir
r. est déçu.
Habitués prendre une large part
tous les événements qui touchent
Votre Majesté et la Famille Royale,
nos concitoyens ratifieront les senti-
.mentsque nous exprimons en leur
nom, au moment où le deuil vient
r. succéder des joies récentes.
Puisse l'expression de notre dou-
leur soulager la Vôtre l'utssiez-
Vous trouver, dans l'amour de Vos
sujets, le courage et la résignation
font supporter les plus pénibles
épreuves
Daignez, Sireavec l'assurance
réitérée de notre dévouement et de
notre fidélité absolus, agréer celle de
notre compatissante douleur.
Cette allocution ainsi que l'adresse
réunissent l'adhésion générale.
D'après la vérification de la caisse
communale, il résulte que les recettes
s'élèvent la somme de
fr. 703,734-55
Les dépensesà celle de fr. 692,950-39
Excédent
fr. 10,784-16
La vente des noix a produit, cette
année, la somme de fr. 334-95, beau
coup moins que l'année précédente.
La commission des finances a deman
dé certaines explications que le collè
ge donnera dans une prochaine séance.
Une somme de 52,000 francs a été
empruntée sur dépôts de titres de la
Rente Belge cette opération n'est que
provisoire.
Cet emprunt a été opéré pour faire
face aux paiements résultant des tra
vaux de pavage des trottoirs.
L'alignement de la rue Jules Capron
a été approuvé par arrêté royal du 24
Juillet 1900. La largeur de cette rue
avait été projetée 12 mètres elle
sera portée 16 mètres. Cette rue sera
donc considérablement élargie. Elle
commence partir de la façade de la
maison de M. De Geest et continue
jusqu'à la chaussée de Poperinghe.
Approuvé.
Le Collège a été saisi de deux de
mandes.
La première a 26 mètres de largeur
sur 17 mètres de profondeur.
La seconde 18 mètres sur 17.
La mise prix est de 8 fr. le mètre
carré.
La hauteur des maisons devra être
de 8 m. 25 la largeur moyenne de 5
mètres.
M. Vanden Boogaerde. Y a-t-i! un
règlement sur les façades
M. le Président répond que le conseil
sera saisi sons peu de la chose. Le col
lège soumettra un projet de règlement
dans une prochaine séance.
Ces deux ventes sont autorisées.
Le renouvellement du bail du droit
de pêche l'étang de Dickebusch est
fait pour un terme de neuf années la
veuve Lemahieu, au prix de 370 francs
l'an comme précédemment.
Adopté.
Le Collège, pour se conformer la
lettre du 16 Septembre dernier éma
nant du Ministre de l'Industrie et du
Travail, propose au Conseil d'augmen
ter d'une classe l'école ménagère afin
de donner plus d'extension cette
école (1
Les dépenses de ce chef et la nomi
nation de l'institutrice seront discutées
en comité secret.
Adopté.
M. l'abbé Lagae demande qu'on
crée une 7e classe l'école primaire
adoptée par suite de l'accroissement du
nombre des élèves.
Cette situation a été examinée et
comme les classes inférieures sont sur
chargées d'élèves, il y a lieu de créer
une 7e classe.
Il en résultera une augmentation de
dépenses de 1200 francs pour le traite
ment du nouveau titulaire.
Adopté.
8. Enseignement primaire budget
Les budgets de ces différents établis
sements d'instruction sont adoptés
sans discussion.
Le Conseil adopte le budget des éco
les gardiennes et renouvelle le subside
de 8000 francs accordé aux écoles gar
diennes adoptées dirigées par Madame
Iweins d'Eeckhoutte.
10. Bureau de Bienfaisance rè-
parhlion-part dans les frais de l'in
struction primaire gratuite en 1901-
1902.
Le Conseil approuve, sans discus
sion, la délibération prise par la Com
mission du Bureau de Bienfaisance
d'intervenir pour une somme de 8000
francs dans les frais pour l'instruction
gratuite des enfants pauvres en 1901-
1902.
Cette somme est la même que celle
votée en 1901 et sera portée au budget
de 1902.
Le conseil émet un avis favorable
sur une délibération de la commission
du Bureau de Bienfaisance par laquel
le elle déclare acheter 200 actions 26
fr. de la société coopérative Eigen
Heerd pour la construction de mai
sons ouvrières.
11 y a quatre abstentions.
12 Bureau de Bienfaisance ces
sion de terrain la société nationale
des chemins de fer vicinaux.
Il s'agit de l'expropriation de 4 ares
18 centiares de terre située Boesinghe
6t appartenant au Bureau de Bienfai
sance.
La société nationale des chemins de
fer vicinaux offre fr 492 60. C'est
raison de 7000 fr. l'hectare. Cette ex
propriation est faite pour la coustruc-
(1) Et dire que quand m. Vanheule, an
cien Bourgmestre de la ville d'Ypres, créât
l'école ménagère, une des premières du
pays, les patrons du Journal d Ypres deve
nus les maîtres de l'Hôtel de Ville par les
moyens que l'on sait, criaient au gaspillage
et critiquaient tort et travers cette utile
institution.
Et maintenant ces aigles sont obligés
d en reconnaître l'utilité en créant une nou
velle c'asse et en augmentant les dépenses
de cet établissement modèle.
O tempora 6 mores (N. d. 1. R.)