Théâtre cTYpres. La Dame aux Camélias LE COMMISSAIRE EST BON ENFANT Wervicq. I De qui se moque-t-on L'œuvre de la presse libérale. TOURNÉE MODERNE lue seule Représentation LE CliADEROIV, Italie. Les petits invstères du Vatican. Ploegsteert. VILLE OE POPERINGHE. Société Philharmonique. GRAND TIR A LA CIBLE CHINOISE 31 E IV U. Warnêlon. Remise de peines l'occasion du mariage du D rince Albert e Les bières de la brasserie (Ea Diane) Zonnebeke, fabriquées exclusivement avec du malt et du houblon de toute première qua lité, sont les meilleures. Bières de luxe et de ménage. En fûts de 70 et 140 litres. Les plus hautes distinctions aux Expositions Belges et Internationales Bruxelles, Toulouse, Dunkcrque, Ge nève, Paris ï©4>©. Théâtre des Galeries Les Mousquetaires au couvent. Ministère de la Guerre. Armée. Et Toilà le grand bot de l'art dra matique ce n'est pas seulement de faire aimer et admirer la vertu, c'est de rendre odieux le vice, c'est de faire rendre en compassion les vicieux. Ce ut est atteint par l'œuvre de Dumas, au bout de laquelle est le malheur sans compensation ses héros, si touchants, si intéressants, qui vous arrachent les larmes des yeux et les cris du cœur, quel est, entre leB spectateurs, celui ou celle qui choisirait volontairement, de gaieté de cœur, leur existence fiévreu se, tourmentée, qui use, qui brûle, qui tue Quand la leçon arrive ainsi, nette et viv6, et qu'elle sort des entrailles mê mes du sujet, la critique a le devoir de recommander l'œuvre il y a un en seignement, coup sûr, dans la Dame aux Camélias. Il convient de féliciter M. Vast de venir nous représenter cette œuvre, et il serait souhaiter qu'on vînt plus souvent nous donner des pièces du genre de celle-là. Samedi dernier nous avons fait res sortir dans notre article intitulé Ecole d'Equitation le sans-gêne du gouvernement et son mauvais vou loir envers la ville d'Ypres. Ce que nous n'admettons pas, c'est que nos édiles, toujours les premiers crier tue-tête qu'ils sont très portés pour les intérêts de la ville, laissent le gouvernement commettre tant d'ini quités. Et nous avons beau leur demander de suivre l'exemple donné par les Bru- geois, qui ont obtenu, grâce leur té nacité et leur énergie, le port de mer pour lequel ils ont travaillé pendant plus de vingt-cinq ans, le Journal d'Y pres, leur organe, leur donne comme conseil de ne pas nous écouter et de ne pas insister auprès du gouvernement en faveur de tout ce qui peut relever notre commerce et notre industrie. Seulement au moment des élections, le pieux Journal change de guitare alors il donne l'assurance la plus for melle que l'Ecole d'Equitation ne par tira pas et que le canal Lys-Yperlée sera achevé immédiatement. Et dire que des Yprois,qu'on croirait intelligents et malins, se laissent pren dre cett1 glu grossière ils doivent cependant comprendre, que si le gou vernement ne dépense pas les 264,000 fr. pour l'agrandissement et l'amélio ration de la caserne, c'est bien avec l'intention de pouvoir invoquer plus tard son état délabré et son insuffisan ce pour obtenir le transfert de l'école Tervuoren. 11 en sera de même avec les 250,000 francs, qui ont figuré l'art. 30 de l'arrêté royal du 14 Septembre 1899, reportés l'exercice de 1900 et qni ont été alloués par la loi du 10 Mai 1900, pour expropriation et travaux faire au canal Lys-Yperlée. Nous demandons tous ceux qui veulent bien s'occuper des intérêts de la ville, s'ils ont déjà entendu parler d'expropriations faites et s'ils ont déjà vu des travaux commencés. Le Journal d'Yprès, toujours bien au courant de tout ce qui est toujours si affirmatif concernant les bonnes dispo sitions du gouvernement envers notre ville, pourra certainement nous don ner les causes de ce que rien n'est fait jusqu'à maintenant. Nous prévenons charitablement nos maîtres, que, fatigué d'être berné, nous allons nous adresser aux Cham bres, désirant savoir si un gouverne ment. tout clérical qu'il soit, a le droit de se ficher des votes émis par les dé putés et sénateurs. par la tournée Vast. Pour rappel, c'est Lundi prochain, 15 Octobre, que la tournée Vast, tou jours la bienvenue chez nous, vient donner sur notre scène la Dame aux Camélias. Ou sait que c'est la charmante Mlle Marguerite Ninove qui jouera le rôle de Marguerite, l'héroïne de Dumas, si délicieusement femme, si douloureuse, si plaindre Le public peut compter, comme d'habitude avec les tournées Vast, sur un excellent ensemble d'in terprétation et la prochaine soirée, pour laquelle la feuille de location pro met une belle salle, comptera certaine ment parmi les belles représentations de la saison. Lever do rideau huit heures préci ses. Prix des places habituels des tour nées Vast. Nous prions instamment tous nos amis de vouloir bien déposer, après lecture, les deux journaux Le Progrès et le Weekblad dans les boîtes déposées chez MM. Amand D'Haeyer. la Ville de Thourout, rue Longue de Thourout, 2; Auguste Riem,à la Tête d'Argentrue de Lille, 55 Arthur Salomé. au Petit Ypres,rue de Dixmude, 49 et Philippe Willems, la Tête de Bronzerue de Lille, 75. Ces journaux seront envoyés dans notre arrondissement par les soins de la Jeune Garde libérale. Mademoiselle M. DEVALLOIS, lr Prix du Conservatoire Roval de Bruxelles. M. TARLÉ, du Théâtre de l'EI-Bardo (Anvers,!. M.FRÉNEUX, du Théâtre de la Bodinière (Paris). M. H. TERNISIEN, 2e Prix du Conservatoire Royal de Rruxelles. Le récent succès du Théâtre Dejazet {Paris) Comédie Vaudeville en 3 actes de M. E. Duesberg. distribution Bonnin MM. Tarlé. De Pondrol Ternisien. Darblay Fréneux. Colette M"e Devallois. La douairière Dujardin. lr Acte Le Masque de Fer. 2e Acte La Forêt Mystérieuse. 3e Acte L'Oiseau Moqueur. On commencera par Comédie en 1 acte de MM. Courteline et Levy. 1S0 représentations au Théâtre Antoine (Paris). 70 représentations au Théâtre Royal de. l'Alcazar (Bruxelles). distribution 1 Le Commissaire MM. Tarlé. Floch Freneux. Brelocq Ternisien. Madame Floch M"« Devallois. L'agent Lagrenaille Bonnet Ln Monsieur Valneir. Rome, 8 Octobre.Le Messagero» publie une lettre qu'il a reçue d'un ano nyme et dans laquelle on certifie que le vol commis au Vatican a eu pour au teurs quatre cambrioleurs aidés dans leur délit par deux gendarmes ponti ficaux Le journal romain ajoute que, d'a près des bruits qui circulent au Vati can, le vol aurait été organisé par un personnage de la Cour pontificale, le quel aurait enfermé le voleur dans la pièce où le coffre-fort était placé. Un de nos amis de Ploegsteert, M. Liévin Vanparys, cabaretier au Grand Bachameau de la Petite-Flandre, déjà porteur d'un diplôme pour acte de courage, vient de recevoir une nou velle distinction honorifique. Le gou vernement lui a accordé une médaille et un diplôme. Le 10 Juillet 1898, vers une heure moins le quart de l'après-midi, un jeune garçon de deux ans venait de tomber dans la Lys au hameau de la Petite-Flandre, quand M. Liévin Van parys, entendant appeler au secours, abandonna son dîner et n'hésita pas plonger la recherche du pauvre bébé, qu'il parvint retirer sain et sauf. Nous félicitons chaleureusement M. Vanparys. Ceux qui risquent leur vie pour sauver celle des autres, méritent toujours l'admiration. TouxBronchites, LE THERMOGÈNE DIMANCHE 14 OCTOBRE 1900, 3 h. de relevée, (Place de la Gare). A 5 h., Concert Populaire. A 6 1/2 h., BANQUET de 120 couverts offert aux membres exécutants et anciens-pompiers (selon les vœux exprimés par feu le Président Jules VAN MERRIS.) Potage. Hors d'œuvres Bœuf la mode. Dindes farcies aux champignons. Quartier de présalés la bretonne. Civet de lièvres. Légumes. Poulets de grains au Cresson. Gâteaux Favart. Fruits et dessert assortis. Café et liqueurs. La confiance dans l'influence de la religion sur les biens terrestres n'exis- terait-elle plus, même chez les cléri caux Chaque année, l'occasion de la re prise du travail la sucrerie, le con seil d'administration faisait célébrer une messe d'actions de grâces pour im plorer le Ciel et lui demander son ap pui et ses bénédictions. Tous les ou vriers indistinctement y assistaient plutôt par force que par amour et l'issue de l'office divin ils se réunis saient dans la cour de la fabrique où, eu grand tralala, ils étaient passés mé- liculeusement en revue. Aucun ouvrier n'aurait osé se dispenser d'assister la messe. Les administrateurs ne sont-ils pas tous cléricaux fanatiques triés sur le volet, et ne faut-il pas hurler avec les loup3 quand on veut manger et donner du pain aux siens Cette année le travail est commencé depuis quinze jours et il n'y a eu ni messi m revue. Lie couseil d'ail*niuin- tratiou deviendrait-il plus tolérant ou constaterait-il que l'argent donné au curé l'est en pure perte et ne lui rap porte pas les bénéfices qu'il escompts Les bénédictions entrevues tardent- elles trop se faire sentir ou bien pro duisent-elles un effet tout-à-fait opposé celui qu'on espère Les commentaires vont leur train. Dimanche 28 Octobre 1900, 6 heu res précises, représentation dramati que donnée par la société De Droo- gaars avec le bienveillant concours du club symphonique et de Mll8S Marie Decroix et Martha Bonneel. programme 1° Lina Donders, drame en 5 actes par Teirlinck-Styns. Ce drame fut accepté par arrêté royal jouir des primes du gouverne ment. 2° Welhom hier Wanneer vertrekt-de Bouffonnerie en 1 acte par J. Du- caju, représentée pour la première fois au Théâtre National d'Anvers le 2 Novembre 1856. Prix des places réservées, 2 fr. premières, 1 fr.; secondes,50centimes. On peut se procurer des caries lavancepartir d aujourd hui jus- quau jour de la représentation A heureschez M. Joestens Gustave rue Obscure, trésorier et chez tous les membres de la société. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les affiches. Qu'on se le dise. LEOPOLD 11, Roi des beiges, A tous présents et venir, Sallt. Voulant consacrer par des actes de clémence la célébration du mariage de Notre Neveu bien-aimé S. A. R. le Prince Albert de Belgi que Vu l'article 73 de la Constitution Sur la proposition de Nos Ministres i nances et des travaux publics, de h des affaires étrangères, de l'intérieur10^- l'instruction publique, de l'agrimi»„ et l'industrie et du travail, de la euerrre' l3- cbeœins de fer, postes et télégraphes Nous avons arrêté et arrêtons- Art. P. Remise est accordée de toute principale d'emprisonnement, non con/^ nelle, ne dépassant pas quinze jours de, amende, non conditionnelle, ne dépâssL ;- cinquante francs et de la peine d'emorkn Pi; ment subsidiaire qui la remplace, pronn». soit ensemble, soit séparément par les e et tribunaux ou par les conseils de diJnr* de la garde civique avant le 2 Octobre 3 'n? Art. 2 Remise est pareillement accord.;, toute peine principale d'emprisonnement Don conditionnelle, ne dépassant pas uD toute amende, non conditionnelle ne dénv'uc pas deux cents francs et de la peine dW°' sonn- ment subsidiaire qui la remplace noncées contre des inculpés n'avant encXOt auparavant ni condamnation 8 correctionnelle, ni, depuis le 1' Octobu^'i aucune condamnation de police Art 3. Les mêmes remises sont accordées 1° Pour toutes peines réduites aux tan* n,V par les articles 1 et 2 en vertu d'arrêtés /- grâce antérieurs 2° Pour toutes amendes supérieures cin quante ou deux cents francs en lesquelle- auraient été commuées, pour tout ou partie5 des peines d'emprisonnement n'excédant njj respectivement quinze jours ou un mois. Art. 4. Les peines, soit d'emprisonnement soit d'amende, encourues du chef de plusieurs infractions, et cumulées par le mêmearrêiou jugement, sont considérées, pour l'application du présent arrêté, comme constituant une peine unique. Art. 5. Le présent arrêté n'est pas applica ble aux condamnés fugitifs ou latitants au mo ment de sa publication. Nos Ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté Donné Laeken, le lr Octobre 1900. LEOPOLD. BRUXELLES. IMMENSE SUCCÈS! Qui eût pu prédire aux Mousquetai res au couvent un aussi extraordinaire regain de vogue? Voilà près d'un mois qu'on les joue et c'est, chaque soir, la même affluence de monde. La pièce a été donnée bien souvent, cependant et il n'est point de théâtre qui ne l'ait offerte son public. Mais jamais on n'a vu les Mousquetaires au couvent montés comme ils le sont aux Galeries. M. Almanz a fait réellement des prodiges. La mise en scène est re marquable d'élégance et de correction. Le deuxième acte surtout est désopi lant et le rideau doit régulièrement se relever quatre ou cinq fois. Les deux ballets sont des plus jolis voir et ré glés admirablement. Quant l'interprétation, nos lecteurs eu auront sans doute entendu célébrer les louanges. M. Tournis chante avec autant de gaieté que de bon goût et sans effleurer la charge, le rôle du ca pitaine Brissac. M. Berthaud ténorise avec charme les jolis couplets du Mous quetaire amoureux et M. Ambreville est d'une rondeur et d'une gaieté très communicative. Les rôles de femmes sont tenus de façon parfaite par Van Loo, Delmarthe, Bastin, Legeni- sel et Guéret. Dimanche 14, deux heures, derniè re matinée des Mousquetaires au couvent- On peut retenir ses places l'avance Çar lettre, dépêche et téléphone u°48b- héâtre des Galeries. LEOP )LD (I, Roi des Belges. A tous nrésents et veuir, Salut, Voulant consacrer par des actes le la célébration du mariage de Notre ej)' Bien-Aimé S. A. R. le Prince Albert de Beic' que Vu l'article 73 de la Constitution

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Le Progrès (1841-1914) | 1900 | | pagina 2