j\o 7. Jeudi,
49e ANNÉE.
24 Janvier 1889
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Chemin de fer.
Ecce iterum Baèilias
Nécrologie.
La glorification des
déserteurs,
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQUIR1T EUNDO
Heures de départ <i'Ypres pour
Popermghe, 6-50 9-09 10-00 - 12-07 3-00
Ypres, le 23 Janvier 1889.
Le cancre hideux (décidément celte ex
pression est une trouvaille!) continue ses atta
ques contre MM. Brunfaut et Cornette et, de
plus, il en promet encore d'autres. Très bien,
mais chou pour chou! D'abord M. Brunfaut ne
s'est nullement fait aider de l'esprit du Progrès.
M. Brunfaut éprouve un trop joli dédain des
jappements du Journalpour chercher s'en
défendre. Si le Progrès relève les articles du
Journal, c'est pour en montrer la méchanceté
et l'injustice. Quant au degré d'intelligence du
Progrèsle Journal d'Ypresque nous avons
tout récemment traité d'idiot (et pour cause),
ne saurait l'apprecier. Ses dires sont par trop
sujets caution sous ce rapport (et sous bien
d'autres encore
Le Journal emploie le mot de ridicule. Nous
lui conseillons d'être un peu plus circonspect.
Il ne manque pas de gens ridicules dans son
entourage et parmi ses patrons. Au contraire
Les signaler, pour répondre une accusation
aussi sotte qu inconsciente, ce serait de bonne
guerre. Mais, ce genre de polémiqué sarcasti-
que qui plaît si fort au hargneux Journalne
nous plaît que médiocrement, et nous nous ré
servons. Cependant, il est bon de ne pas
oublier que nous sommes armé contre.les mor
sures du roquet.
Le Journal s'écrie C'est là tout ce qu'on
trouve nous répondre! Des chiffres, s'il vous
plaît! Eh bien! qu'il lise et qu'il médite le
dernier numéro du Progrès il y trouvera
réponse et chiffres.
Ou connaît de reste, sa façon de se servir des
ikitfres. 11 prend ce qui peut lui ëtr*t|auvOradWl.
et a grand soin de laisser sous le boisseau ce*
?iui pourrait faire le jeu de ses adversaires.
/est une manière d'avoir toujours raison.
Cette arithmétique sui generis n'est pas difficile
apprendre, mais, par contre, elle est fort peu-
honnête. UBrl - m
En vérité, nous le répétons' la politique jé
suitique est une belle chose. tf
Sous ce titre, le Weekblad du 19 Janvier co
sacre un article des plus humoristiques au
pricieux, raconte le Weekbladenvoyèrent un
jour M. Colaert I Hôtel-de-Y ille, les uns par
amour de flamingantismeles autres par
amour de contrôle. Les flamingants ont été évi
demment déçus dans leur espoir, car M. Colaert
n'est rien moins qu'amoureux de la moedertaal
c'est connu. Quant au contrôle, voyons I Qu'y
a-t-il de changé l'Hôtel—de-V ille depuis l'ar-
rivee du contrôleur Absolument rien, sinon
de continuelles et interminables scies montées
ad majorent Dei gloriam I Le contrôleur scie,
et il scie sur commande, parce que ses Sei
gneurs féodaux, les Révérends Pères, l'exigent.
Prendre M8 Colaert pour un calotin convaincu,
ce serait une erreur. Mais il est ambitieux, il
tient son mandat parlementaire, et, pour le
conserver ou le conquérir, il afficherait tout
aussi bien, et avec le même succès, des opinions
libérales, indépendantes, socialistes ou anar
chistes.
M8 Colaert est bon avocat c'est une justice
lui rendre. D'où provient dès lors, chaque
réunion du Conseilcommunal.ee déploiement,
non d'éloquence, mais de verbiage inutile?
Mais, précisément, de son manque de conviction
dans la cause qu'il a defendre. Ses supérieurs
ecclésiastiques lui imposent une tirade en mi
bémol sur tel ou tel sujet, et M8 Colaert s'en
acquitte tant bien quemal.il sait bien, dans
son for intérieur, que nos écoles communales
sont bien organisées et il n'a qu'une médiocre
confiance dans les écoles des petits-frères. Mais
il lient rester la Chambre, et il s'agit,
avant tout, de plaire aux curés qui lui amènent
périodiquement leur troupeau électoral. Ainsi,
par exemple, il sait pertinemment qu^ les
pensionnaires du Collège communal -spnt.j
auifcs deux fois car scniainar'èhcz.^.fP
Carmes, ce qûL ne* Fempcchera dé Liilbciedes
thèmes sur l'*ïppiaeftle l'enseignèrent com
munal. Tout ceîar-fait que les électeurs qui ont
choisi M. Golae.rÙpÔur être contrôleur n'ont
jusqu'ici rencoïflrè qu'un radoteur, et cet été
trompés dans léur attente, tout comme os fla
mingants
'Aussi, quand expirera le mandat de M8 (!o-
laerl, il recevra.bel et bien son congé. Puis
qu'il tient tant reconnaître les services que
lui rendent les tonsurés, qu'il entreprenne la
défense de ceux des leurs qui font preuve.™,.-,
d'excès de zèle. Ce ne sera pas une sinécure.
(ue M. Woeste enfourchait son dada
e ministre répondait qu'il verrait,
Su'il examinerait, que la question avait besoii
'être étudiée, etc., etc. Et M. Woeste de si
que fois qi
favori, le
besoin
se
rasseoir, encore plus vert et plus pincé que de
coutume.
Cette fois, il a perdu patience, et il y est allé
de sa proposition de loi, qu'il a fait contresigner
par quelques sous-Woeste de peu d'impor
tance, parmi lesquels le fameux Declercq.
Voilà donc le ministère forcé de se pronon
cer. Le débat promet d'être piquant.
M. Devolder devra déclarer publiquement
s'il consent récompenser les aéserteurs de
l'enseignement public, et démontrer quels sont
leurs titres cette récompense.
Ce que M. Woeste veut faire voter par la
Chambre n'est ni plus ni moins qu'une prime
l'insurrection contre la loi.
Le sens dessus-dessous sera complet. D'une
part, les instituteurs qui n'ont pas abandonné
leur poste en 1884 traqués et persécutés pour
avoir fait leur devoir, et d'autre part, les trans
fuges de 1879 honorés et récompensés pour
avoir trahi le leur.
C'est une grande leçon de moralité que IfKA
droite s'apprête donner au pays.
Hier, Mardi, 22 Janvier, ont eu lieu les funé
railles de M. De Noyelle, ancien professeur ai
Collège communal et l'Ecole moyenne d
l'Etat Ypres, décoré de la croix civique
1" classe. Le Collège communal tout entier j
sistait la cérémonie.
ublic, par sa grande affluence, a v?
ner que l'honorable défunt a laissl
cette ville d'unanimes regrets Deux
ont été prononcés sur la tombe.
Discours de M. l'Échevin Bossaef
Messieurs, L aVfes
Notre réunion en ce lieu de deuil /^\\eTeion
jourd,hui un caractère de tristesse
raison des rares qualités du défun
Venons rendre les d
erniers
.S^amais, Messieurs
la emporte
rtaiidh^
îhieden
/an 10 °/0
mbt van voornor
'r Van der Sches
O' MWWV* W ««-* K. M
L'« homme funeste qui, malgré l'acn"
de sa campagne anti-militariste, a encore des"
loisirs, vient de déposer une proposition de lo^
en faveur des instituteurs officiels qui ontdonn"
leur démission en 1879
Cette proposition de loi est une mise en
meure signifiée àJ^Devolder.
On se rappelle,'érFèffet, que, malgr^ les
starffces réitérées de^JH. Woeste, M ^Ffibniss
et plus tard M. Devolder, ont reculé devqn
MIBHHHH^^^H^^^HseHndaleuse rcsponsabililé que les fanatiques!
grand Maréchal Colaert! Certains électeurs ca^^ ^eda droite leur demandaient d'assumer. Cha-
LE PROGRÈS
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l.angemarck-Ostende,7-16 -9-5712-17 3-56 6-21
-8-14.
'mûrirai, 5-30 - 8-20 9-58 - 11-16 2-41 - 5-20
7-50.
('.ourtrai-Bruxelles, 5-309-5811-162-41 5-20.
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