Nouvelles locales.
Chronique Judiciaire.
Nécrologie.
étaient nécessaires, on en promettait tous les
jours. On en promettait surtout aux commu
nés, que l'on disait accablées de charges.
Nos adversaires conquirent le pouvoir;
qu'en fut-il de cet allégement de charges pro
mis aux communes?
Il eu fut, ce qu'il advient toujours des pro
messes cléricales Loin d'alléger les charges
O o
des communes on leur supprima un tiers des
subsides qui leur étaient alloués pour le ser
vice de l'enseignement! Puis on leur dit avec
la plus aimable désinvolture vous êtes désor
mais maîtresses de faire de cet enseignement
ce que vous voudrez; faites des économies
vous-mêmes!
Quant au moyen, il est tout trouvé; l'Echo
de Aoznwr.unefeuille toute dévoué Mgr Belin
l'indiquait encore, il y a quelques jours. Que
les communes se déchargent du soin de l'in
struction sur les petit-frères et les petites-
sœurs et l'âge d'or régnera chez-elles!
C'est vite dit. Mais Y Echo de Namur et le
Bien public, qui fait chorus avec lui, feraient
sagement, nous serable-t-il, d'étayer leur as
sertion de quelque preuve/Les petites sœurs et
les petits-frères n'ont pas l'habitude de dédai
gner l'argent et on ne les a jamais vus refuser
aucune espèce de subside. Depuis la loi Jacobs,
dans bien des communes de nos Flandres, par
exemple, l'enseignement catholique, l'ensei
gnement congréganiste a remplacé l'enseigne
ment officiel.
Le Bien public ne pourrait-il nous indiquer,
d'après les comptes et par des chiffres officiels,
quelle économie ce changement a produite
dans ces nombreuses communes?...
Le bon apôtre n'en fera rien. Il n'en fera
rien, parce que d'économie réelle il n'y en a
point; parce qu'aujourd'hui la situation finan
cière des communes, loin de s'être améliorée,
s'est aggravée par ce double fait retrait des
subsides, mise la charge des communes des
traitements d'attente aux instituteurs et dis
ponibilité.
MM. Woeste et Jacobs avaient promis des
économies dans le budget de l'Etat. Us ont
trouvé très simple de réaliser celle-ci au détri
ment des communes.
On aurait quelque pe'ne démontrer que
ceci constitue pourel'esune brillante opération
Un'prssioi extt a ordinaire de 1885 du jury cen
tra 1 chargé de délivrer les diplômes académiques
s'ouvrira, s'il y a lieu, dans le courant du mois de
Noven.bre prochain. Cette session organisée
titre de mesure purement transitoire, sera exclusive
ment réservée 1° aux récipiendaires qui, n'appar
tenant aucune université, ont été ajournés par le
jury central la dernière session d'Août, avec auto
risai ion de se représenter la session extraordinaire;
2° aux récipiendaires de la même catégorie refusés
par le jury central en Novembre 1884.
Les inscriptions seront prises sans frais au chef
lieu de chaque Province,depuis le Lundi 12 Octobre
jusqu'au 22 inclusivement.
Les listes seront définitivement closes après cette
date
M. Charles Cnapelynck, Chef de Bureau i l'Ad
ministration Provinciale de la Flandre Occidentale
est délégué par M. le Ministre de l'Intérieur et de
l'Instruction publique pour recevoir les dites ins
criptions.
S'adresser cette fin au bureau n° 8 du Gouver
nement provincial de neuf heures du matin cinq
heures de relevée, les Dimanches et jours de fêle
exceptés.
DENIER DES ÉCOLES LAÏQUES.
Listes précédentes, fr. 47,864-47
Collecte faite au banquet offert par
P. De Bergh a ses amis. 82-00
Boite du Saumon. 20 25
Minuit et quart au Sultan. 1-10
Total fr. 47,967-82
Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 45,824-19
Reste en caisse, fr. 2,143-63
On annonce pour le Dimanche 1* Novembre prochain,une
représentation de l'Avare et du Médecin malgré lui de
Molière.
La troupe serait composée de MM.Talbot.Masset et Gibeau,
de la Comédie française, Touré, del'ûdéon,Auvray,Krausse
et Parny, de l'Ambigu et de Mesdames Masset-Largillière,
de la Gaîté, Darly et Violette, de l'Odéon.
Cette représentation sera, dit-on, un vrai régal de gour
mets et ne peut manquer d'attirer la foule la &lle de
spectacle.
Nous avons h enregistrer un nouveau succès pour notre
Collège Communal. M. Armand tioedt, vient d'être admis
quatrième, avec 78 point sur 100, l'école des Mines an
nexée l'université de Liège.
Nous offrons nos plus sincères félicitations notre jeune
ami, ainsi qu'au corps professoral qui l'a si bien préparé,
Un exemple suivre. Les journaux hollandais nous
apprennent que les bouchers de Harlem ont diminué de dix
cents le prix de la viande de bœuf laquelle se vendra dé
sormais quatre-vingts an s, soit un franc et soixante le
kilogramme, première qualité.
Quand on songe qu'à Ypres et partout ailleurs en Belgi
que, nos ménagères paient jusqu'à deux francs vingt le kilo
gramme, le bœuf de choix, on ne s'étonne plus que nos
bouchers roulent carosse. Le bétail est bon marché, la vian
de coûte cher.
ÉTAT-CIVIL D'Y PRES,
du 2 au 9 Octobre 1885.
Naissances Sexe masculin, 1 id. féminin, 5.
Mariages
Bories, Théophile, cigarier, et Liurie, Lucie, journa
lière.—Vandenberghe, Pierre, domestique, etDepuydt,
Emerence, dentellière. Declercq, Joseph, colporteur,
et Andries, Marie, dentellière. Warlop, Augustin,
cordonnier, et Vermeersch, Marie, dentellière. Bou-
dry, Benri, cultivateur, et Capoen, Eugénie, sans pro
fession.
Décès
Odent, Joseph, sans profession, 82 ans, veuf de Marie
Deweerdt, rue de Menin. Gauquie, Marie, sans pro
fession, 66 ans, célibataire, rue de la Boule. Bollen-
gier, Marie, écolière, 11 ans, rue de Meinn.
Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 0; id. féminin 2.
Association Libérale de l'arrondissement d'Ypres.
Examen électoral. AVRIL 1886.
Le Comité de l'Association Libérale informe le pu
blic qu'un nouveau cours sera ouvert, partir du 15 de
ce mois, l'effet de préparer nos amis politiques qui
seraient disposés passer l'examen électoral, au mois
d'Avril 1886.
Le Comité est aussi disposé organiser un cours
français, si un certain nombre de candidats en font la
demanda.
Le cours flamand aura lieu au local de l'Ecole com
munale, les Mardis, Mercredis. Jeudis et Vendredis,
partir du Jeudi 15 Octobre, 8 heures du soir.
Le Comité ne saurait assez engager ses amis politi
ques et notamment les anciens élèves des Ecoles com
munales fréquenter assidûment ces cours ils tien
dront honneur de devenir électeurs capacilaires il y
va d'ailleurs de l'avenir du parti libéral.
Ceux qui voudront bien répondre notre appel sont
priés de se faire inscrire, soit chez M. Verduyn, direc
teur de l'Ecole communale, soit chez le Président de
l'Association libérale.
Ypres, le lr Octobre 1885.
Le Secrétaire, Le Président,
Th. Cornette. Henri CARTON.
La nommée Malfait Marie de cette ville, a élé transférée
Mardi dernier, la Maison de Sûreté Bruges.
Elle comparaîtra, dans les premiers jours de Novembre,
devant la cour d'assises de la Flandre Occidentale du chef
d'infanticide.
Marie est la jeune fille qui, le Dimanche, 26 Juillet der
nier, vers 10 h. du soir, immédiatement après son accouche
ment, a jeté son enfant dans les fossés de la ville, en face
de la maison Peirsegaele, près la station.
Cette mère dénaturée, pour mieux cacher son crime.avait
noué une corde laquel'e était attachée aux pierre.
autour de cou de son enfant nouveau-né.
Elle n'avait fait aucun préparatif pour recevoir son enfant
La commune de Neuve-Eglise vient d'éprouver une perte
cruelle en la personne de Monsieur Polydore De Brnyne,
décédé le 10 de ce mois.
Elu au sein du Conseil Communal aux élections du 25
Octobre 1881. Sa Majesté lui conféra le titre d'Echevin le
16 Juin 1883.
Pendant sa carrière administrative, cet homme a fait
preuve d'un zèle ardent et a travaillé sans relâche au bon
heur et la prospérité de sa communne, mais une maladie
incurable est venue enlever cet homme d'élite, du milieu
de ses concitoyens éplorés.
M. Polydore De Bruyne a su gagner l'affection et le res
pect de chacun, par son obligeance, sa conduite vraiment
juste et loyale et son dévouement sans bornes. Il était es
clave de ses devoirs, et, doué d'une intelligence raie, il
surmontait les plus grandes difficultés de son ministère.
Par ses sages conseils, il secondait tous "ceux qui imploraient
sa protection. Son âme compàtissait au malheur et jamais le
pauvre ne lui tendait vainement la main.
Hélas les plus belles choses ont le pire destin ce
brave a vu briser le faible lien de sa carrière il est parti,
laissant dans le deuil, non seulement sa famille, mais
tous ceux qui l'ont connu, pleureront avec elle leur ami ou
bienfaiteur.
Sa mémoire restera jamais, gravée dans le cœur de
tous les Neuve-Eglisois
G. H.
Jules Klein, le célèbre compositeur français, vient de
rendre un hommage délicat la Belgique artistique don
nant le titre de Madone de Rubins une nouvelle et
ravissante valse qui sera bientôt sur tous les pianos.
Madone de Rubius renferme, en effet, des phrases
délicieusement inspirées, qui ont fait la fortune des valses
Fraises au Champagne, Nuage de Dentelle,Parfums
capiteux, Vierge de Raphaël, Lèvres de Feu,
Patte de Velours, Diamant du Cœur, Neige et Vol
can, Cerises Pompadour, Au Pays Bleu ou Pazza d'A-
more, du même auteur.
Les polkas Cœur d'Artichaut, Peau de Satin,
Coup de Canif, Truite aux Perles, Tête de Linote, la
mazurka Radis Roses, et l'adorable gavotte Louis XV
Royal Caprice, de Jules Klein, continuent faii'e des déli
ces du monde entier avec les valses chantées de Fraises au
Champagne et Parfums Capiteux.
Chaque œuvre franco contre 2 fr. 50 c., en timbre-poste.
Bruxelles, F., de Aynssa, et C'*, et dans tous les magasins
de musique du Royaume.