kiss kiss kiss... Allez y gaîmoBt!
POPERINGIIE.
Nouvelles locales.
et. tristcnent célèbre de nos dernières luttes
communales.
F'Iainte a été portée entre les mains delà
Gendarmerie, et la justice va être appelée se
prononcer sur cette attaque inqualifiable.
Voici soudain que la discorde
Règne dans le camp d'Agramant,
La coupe est pleine, elle déborde,
Basile est dans l'affolement.
Chefs et soldats font fausse route,
Ils s'abîment belles dents,
Leurs bataillons sont en déroute
Au milieu des déchirements.
Dans la Fanfare catholique
Tout est mis sens dessus-dessous,
La révolte est dans leur boutique
Se mange-t-oh parmi les Loups?...
Mais il est un autre scandale,
C'est cette nomination
D'un nouveau juge Passchendaele;
Grand sujet d'irritation!
On dit l'élu très-versatile,
D'aucuns en font un libéral,
Et voilà la guerre civile
En plein dans le camp clérical.
Bouquet, frémissant de colère,
Partout répète en fulminant
On m'a joué, nom de tonnerre
J'aurai mon tour... en me vengeant.
Distel convoitait la timbale
Qu'on lui promit également...
Quel tripot dans cette cabale!
Kiss kiss kiss, allez y gaîment!!!
M. Achille Van Renynghe vient d'envoyer au Roi
sa démission de commandant des Pompiers de notre
ville. La place vacante devrait revenir de droit un
des deux officiers qui composent encore le cadre de
cette compagnie. Cela paraît d'autant plus juste que
tous les deux comptent près de 15 ans de bons et
loyaux services et que, jouissant d'une grande po
pularité, ils exercent, par leur caractère sympatique
et leur |»osilion sociale, une salutaire influence sur
leurs subalternes. De plus, généreux en toutes cir
constances, ils ont toujours des providences pour
les hommes placés sous leurs ordres et ceux-ci n'ont
jamais vainement l'ait appel leur bon cœur quand
ils étaient dans la détresse. Le choix était donc
facile et, mérite égal, c'était l'officier qui avait le
grade le plus élevé qui devait être nommé comman
dant du corps. M. Yandenberghe était ainsi désigné
commander nos Pompiers et l'opinion publique
aurait applaudi celle nomination.
Et bien non. Ni M. Vandenberghe, qui depuis
longtemps est venu la bête noire des abbés, ni M.
Bakeroot, qu'ils n'ont jamais considéré que pour
l'influence électorale de sa famille et non par sym
pathie pour sa famille, ne seront nommés. Ce sera...
M. Fél x, dit le BUSÉ qui on donnera le
panache!!! Ainsi le veulent les abbés et tout est dit.
Toutefois l'honorable M. Vandenberghe, en hom
me d'honneur, ne l'entend pas ainsi. Il ne veut pas,
sans protester, supporter ce nouvel affront et, pour
ne pas s'exposer devenir le subalterne d'un per
sonnage aussi prétentieux et insignifiant que ne
l'est SON adjudant, il vient d'envoyer au Roi sa dé
mission de premier Lieutenant des Pompiers et la
ville celle d'officier de musique.
Que fera de son côté M. Bakeroot? Nous ignorons
la décision qu il prendra. Des indiscrets du K. K.
prétendent qu'on va tacher de l'amadouer et que,
pour sauver les apparences on lui offrira profor
ma la place de commandant, tandisque certaines
influences lui conseilleront de ne pas l'accepter.
Gobera-t-il cette couleuvre? nous ne le croyons
pas.
Voyant ses longs et loyaux services méconnus, il
comprendra qu'il est de sa dignité de suivre l'exem
ple de son collègue et prouvera ainsi qu'on ne l'in
sulte pas en vain. De cette façon il évitera encore la
ridicule et sotte position de se trouver sous les ordres
D'UN NOUVEAU VENU qui ne connaît pas le pre
mier mot de son métier.
A ce sujet, nous recevons l'instant une lettre de
Louvain qui nous démontre que nous étions très
mal renseigné quand nous jugions Félix le busé
peu apte au service des pompes. 11 paraît au con
traire, que déjà pendant son séjour dans cette ville
il ne craignait pas du tout les flammes Notre
correspondant ajoute que même il avait une manière
toute particulière d'éteindre les feux de cheminées..
et que c'est un peu parce qu'il y mettait trop de zèle
qu'on l'a l'ait revenir Poperinghe, etc., etc
Serait-ce possibleoh Félix
M. Van Reninghe, l'ex-commandant des Pompiers,
n'a pas voulu définitivement quitter ses anciens frè
res d'armes sans leur donner une dernière poignée
de mains. A cette fin il a réuni toute la compagnie et
lui a offert, Lundi passé, un magnifique souper.
Seulement..., la musique de ce corps n'avait pas été
invitée ces agappes fraternelles... ni M. l'adju
dant... Van Merris non plus...
PourquoiMystère des mystères
Mais heureusement pour lui, qu'il n'était pas
là, car il eut subi l'humiliation de voir par lui même
combien est GRANDE sa popularité en ville et en
particulier auprès de SES Pompiers. En effet, la
fin du repas, ces messieurs, fatigués d'entendre tou
jours parler du sieur Félix Van Merris, comme
devant être leur futur chef, ont déclaré, qu'après
avoir appris la démission de Vanden Berghe, ils ne
voulaient D'AUTRE CHEF QUE M. FÉLIX BAKE
ROOT et, séance tenante, ils ont envoyé une péti
tion l'autorité communale. Menaçant celle-ci de
donner tous leur démission, si un autre que leur
tympatique lieutenant était nommé commandant.
Cet ultimatum est signé par tous les hommes de la
compagnie, deux exceptés, qui prétendaient avant de
se prononcer de devoir demander conseil M. le
vicaire...
Bravo. Cette fois au moins nos Pompiers ont
montré qu'ils avaient du caractère nos sincères
félicitations.
Que feront maintenant les abbés et leur séquelle?
Et... quel nez pour le pauvre Félix n'avoir
que deux partisans dans un corps qu'on PRÉTEND
commander 1!
De désespoir il s'est fait professeur de musi
que.
La petite fête intime offerte le 7 Mai par un vicaire
de la ville a été très brillante. La soirée a été des
plus belles animées. Une des invitées nous rapporte
qu'on s'y est très-bien amusé et qu'on y a surtout
causé de futurs projets de mariages et de mille
autres choses galantes et divertissantes...? Ils vont
bien Poperinghe MM. les abbés.
Plusieurs correspondances de Poperinghe nous
ayant été envoyées trop tard pour pouvoir être
insérées, nous prévenons nos honorables correspon
dants de celle localité que nous les insérerons dans
un de nos prochains numéros.
Il n'est bruit Bruges que de la fugue, suivie de
faillite, d'un ancien Frère de Charité, le Frère
Bruno, dans le monde François Michyilsen, qui
avait ouvert Saint-André, dans l'ancienne fabrique
de vermicelle de M. Mabesoone.une maison poul
ies vieillards et les infirmes.
La spéculation fut, paraît-il, heureuse, et les pen
sionnaires nombreux. Ce qui n'empêcha pas le cher
Frère de lever le pied et de partir Jeudi, abandon
nant tous ses infirmes et ses créanciers leur mal
heureux sort.
C'est ainsi que Vendredi le tribunal déclarait en
faillite tl que Samedi un mandat d'arrêt était lancé
contre lui. On a donc lieu de croire que celte faillite
est une banqueroute plus ou moins frauduleuse.
Malheureusement, le Frère Bruno très habile
enjôler son monde, laisse ici de nombreuses dettes
chez ses fourniseurs, qui ont eu le tort de se fier
ses promesses et son costume, oubliant que l'habit
ne fait pas l'honnête homme.
Aux tireurs belges
ifff - 177711 w»
6. Polka des Eunuques, Corbin.
I>«i'iiièi'c» nouvelles.
Profondément touchés de l'accueil bienveillant que
notre premier appel a rencontré dans la presse belge,
nous venons vous inviter cordialement prendre part
au 31* Tir fédéral suisse, qui aura lieu Berne du 19 au
28 Juillet prochain.
La Belgique et la Suisse sont deux nations sœurs par
la conformité de leurs besoins, de leurs tendances et
par les luttes qu'elles ont soutenues pour leur autono
mie.
Nous serons heureux de faire place aux couleul-s bel
ges au mil lieu des drapeaux de nos sociétés de tir, de
mèine que les produits de notre industrie figurent pa
cifiquement côté des vôtres l'Exposition d'Anvers.
Venez boire la coupe de l'amitié dans notre grande
fête nationale et serrer la main qui vous tendent vos
frères suisses
Berne, le 7 Avril 1885.
Au nom du comité d'organisation du Tir fédéral Suisse
de 1885.
Les Secrétaires généraux, Le Président,
Elle Ducunumin Lienhard. Sclu-rz.
P. S. - Nous croyons devoir attirer tout spécialement
votre attention sur le fait qu'il est loisible aux tireurs
étrangers de tirer avec les armes et les munitions de
leur pays.
Société de la Concorde (Eté).
Concert du 17 Hai 1885 K 1/2 h. (Musique des Pompiers)
1. Cadetten-Marsch, 0. Métra.
2. Die Sangerfahrt, ouverture, Conrad.
3. L Etoile du Nord, fantaisie, Meyerbeer.
4. Gavotte Clémentine, Lecocq.
5. Le Jour et la Nuit, fantaisie, id.