Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
Belgique, ordonnance du 19 Décembre 1831
Chili, décret du 15 Mai 1861
Espagne, décret du 11 Mai 1851
Etats-Unis d'Amérique, ordonnance du 11 Juin
1844.^
Pays-Bas, ordonnance du 29 Janvier 1845.
Portugal, décret du 11 Novembre 1854.
Prusse et divers duchés de l'Allemagne annexés
au royaume de Prusse, décret du 30 Avril 1845.
Italie, ordonnance du 16 Décembre 1838.
Suède, décret du 17 Mars 1856.
On remarquera que, dans la liste ci-dessus, la
Russie, la Norvège, la Turquie et la Grèce ne figurent
pas, non plus que les Principautés danubiennes.
L'extradition ne peut être accordée pour un délit
les laits auxquels elle s'applique ne sont que de ceux
qui peuvent être punis d'une peine afflictive ou
infamante et constituent le crime.
A l'occasion de la Toussaint, le jour
nal LE PROGRÈS ne paraîtra pas
Jeudi 2 Novembre.
T AT-CFVTL DTPRE S,
DENIER DES ÉCOLES.
Listes précédentes. 37,825-70
Collecte faite au souper St-Luc, 15-77
Cercle du rayon mi-lunaire (34* versement), 0-85
Total fr. 37,842-32
Ypres illustré offert par 1 A.Vanpeereboom, 5-00
37,847-32
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 35,338-31
Reste en caisse, fr. 2,509-01
Orol<» Artistique et Littéraire.
Séance du 1er Novembre 1882, 8 i/i heures.
Ordre du jour
Communications.
Rapport sur les travaux des membres du Cercle, par
le Secrétaire W.
du 20 au 27 Octobre 1882.
Naissances: Sexe masculin, 9; id. féminin, 3. Total 12.
Mariages
Delbeque, Servais, domestique et Verbrugghe, Barbe,
servante.
Décès
Ferryn, Nathalie, sans profession, 83 ans, célibataire,
rue Wenninck. Deconinck, Virginie, boutiquière, 78 ans,
célibataire, rue de Dixmude. Bequoye, Amélie, sans
profession, 53 ans, épouse de François Clarvsse, rue de la
Boule. Clynckemallie, Henriette, dentellière, 38 ans,
célibataire, rue d'Elverdinghe. Vangraessehepe, Cécile,
boutiquière, 81 ans, célibataire, rue du Marché-au-Bois.
Declercq, Léon, fabricant de cigares, 28 ans, époux de
Christine Debruyne, rue au Beurre.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 2; id. féminin, 1; Total 3.
Le 24 courant, 7 heures du matin, le cadavre de la
nommée Rosalie Calmyn, 83 ans, demeurant Menin, a été
retiré des eaux d'un fossé de cette ville. Cette femme s'est
esquivée de l'hospice pur aller boire en ville et on suppose
qu'elle est tombée accidentellement dans l'eau.
Parmi les nombreux remèdes qui apparaissent pres
que chaque jour, il n'en est coup sûr aucun qui, dans le
court espace de quelques années ait obtenu un si grand débit
et un emploi aussi général que les Pilules Suisses de Richard
Brandt; elles prouvent ainsi de la meilleure façon qu'elles
tiennent ce qu'elles promettent. En effet, il n'est assurément
pas de remède qui ait une action phis certaine en moins de
temps que les Pilules Suisses de Rich. Brandt contre les
dérangements de l'abdomen et leurs suites souvent très-
dangereuses: constipation pénible, hémorroïdes douloureux,
maladies du foie, de l'estomac et de la bile, flatuositéS
gênantes, lassitude, malaise, renvois amers, manque d'appé
tit. L'on put s'en convaincre par l'usage des Pilules Suisses
de Rich. Brandt qui sont en vente dans toutes les bonnes
pharmicies, Ypres, chez Veys, pharmacien, àPoperinghe,
chez Vandenberghe, pharmacien. La dépense quotidienne
n'est que de 5 centimes.
C'est beau, le progrès
Dans les guerres du premier Empire, quand les troupes
ennemis se fusillaient cinq cents pas, elles avaient bien des
chances de ne point se faire de mal.
Aujourd'hui on ne se contente plus d'une arme qui ne
porte qu'à deux mille mètres c'est bon mettre la vieille
ferraille.
Voici qu'on expérimente un nouveau fusil inventé par un
certain M. Heber et qui peut abattre son homme trois kilo
mètres quatre cents mètres.
Soit, mais il faudra pour cela des soldats ayant l'œil joli
ment perçant
Court Si-EtienneEau Arsenicale naturelle. Voir
annonces.
Nous trouvons l'avis suivant dans le Précurseur
d'Anvers
Disparition. Depuis vendredi soir le nommé François
Maenhoudt, né a Lissewege (Blankenberghe), âgé de 31 ans,
chef de corporation de la Rijnnatie a disparu mystérieuse
ment de son domicile. C'était un garçon rangé et actif, qui
ne comptait que des amis. Les personnes qui pourraient
donner quelques renseignements son sujet, sont instam
ment priées de les faire parvenir l'adresse ci-dessous. Celui
qui pourra indiquer où il se trouve, soit mort ou vivant,
recevra une bonne récompense.
Signalement: grande taille, visage rond, petite mousta
che rousse, petit nez, cheveux courts et figure rouge. Frac
et pantalon bleu et noir petits carreaux, chemise en toile
marquée F. M., pantoufles en cuir et bas longs.
Adressé: V* Mulder, pont aux Tourbes, 4.
Mardi dernier, une femme de25 30 ans, bien mise et se
donnent des allures de grande dame, s'est présentée dans le
magasin de merceries de Mn,e Vandersmissen, rue Canter-
steen, et a fait des achats se montant fr. 54-35. L'acheteuse,
qui se donnait le nom de Beaulieu, disait faire ces emplettes
l'insu de son mari. Elles étaient, prétendait-elle, destinées
être données en cadeau une femme de la campagne chez
qui son enfant était en nourrice.
Comme les marchandises choisies par la soi-disant Mm*
Beaulieu formaient un paquet assez volumineux, l'acheteuse
pria la marchande de lui donner quelqu'un pour l'accom
pagner avec le colis, son domicile, rue Royale, 417.
M™ Vandersmissen chargea de ce soin sa fille, âgée de
14 ans.
Arrivée l'extrémité de la Montagne du Parc, M"* Beau-
lieu déclara qu'elle était trop fatiguée pour continuer la route
pied. Elle se précipita dans un tram après avoir vivement
pris le paquet que portait l'enfant. Retournez la maison,
lui dit-elle, et dites votre mère qu'elle fasse recevoir chez
moi.
Il est presque inutile d'ajouter que Mrae Beaulieu est
absolument inconnue l'adresse indiquée par elle rue
Royale, 117.
M" Vandersmissen avait été victime d'une audacieuse
voleilse et elle n'eut d'autre ressource que de porter plainte.
Les investigations de la police ont, cette fois, été couron
nées de succès.
La voleuse est une nommée V.... M...., modiste
T...., qui n'en est pas son coup d'essaie en fait d'escro
queries.
Les marchandises ont été retrouvées et saisies par la gen
darmerie d'Assche.
Mardi soir, vers 11 heures 1/2, un violent incendie
s'est déclaré, sans que l'origine du sinistre soit connue, dans
les ateliers de MM. Vits, père et fils, fabricants de pianos,
place du Lion d'Or, Gand. Le feu, alimenté par les matiè
res combustibles au premier chef rassemblées en grande
quantité, a pris immédiatement des proportions qui faisaient
craindre pour tout le quartier. Pour comble de malheur, l'eau
fait défaut sur ce point de la ville. Sans la complaisance des
voisins, les pompiers, malgré tout leur zèle et leur dévoû-
ment, auraient eu beaucoup de peine se rendre maîtres de
l'élément destructeur.
Vers une heure du matin, on était complètement maître
du feu.
Les dégâts, assez considérables, sont couverts par des
assurances.
L'agent Vinck, de la gare du Midi, y a trouvé, Mardi
matin, sur la voie de déchargement, une somme de 700 fr.,
qu'il s'est empressé de remettre entre les mains de son chef
de station.
La somme a été réclamée dans la journée par un négo
ciant de Bruxelles.
Il a été soustrait, le 29 Septembre 1882, 5 heures,
dans la salle d'entrée de la gare de Caen, alors encombrée
de voyageurs, au préjudice de M. Rétout, propriétaire
Lisieux, les valeurs ci-après
1" Deux bons du trésor de 10,000 fr. chacun, au porteur,
provenant de la recette générale du Calvados, nos 11781
et 11782, remboursables en Septembre 1884;
2° Deux titres de rente 5 p. c., au porteur, de 200 fr.
chacun, n"8 278969 et 278970
3* Deux obligations de la ville de Paris, 1865, nos508081
et 508082;
4° Six billets de banque de cent fr.
5° Un billet de banque de 1,000 fr.
Le tout était enveloppé dans un morceau de journal.
Le chargé d'affaires de la république française a demandé
aux autorités belges d'en donner avis aux maisons de banque
et aux agents de change et de transmettre aux parquets de
Caen ou de Lisieux les renseignements qui pourraient être
obtenus.
On télégraphie de New-York au Daily News
Dimanche, un conducteur de locomotive a sauvé la vie de
six cents personnes par un acte d'héroïsme extraordinaire.
La porte du foyer était ouverte pour que le chauffeur attisât
le feu, et le train marchait une vitesse de trente trois milles
l'heure. Les flammes, activées par la rapidité de la mar
che, mirent le feu la locomotive, et le mécanicien, ainsi
que le chauffeur, furent obligés de se réfugier dans un wa
gon de voyageurs, laissant ainsi la machine sans direction.
La vitesse s'accrut, les flammes augmentaient, tout le train
allait prendre feu. Les voyageurs étaient terrifiés, car ils
n'avaient que deux alternatives trouver la mort en sautant
sur la voie ou être brûlés vifs.
Le mécanicien vit que le seul moyen de sauver les voya
geurs était de retourner machine et d'arrêter le train
Il se précipita donc dans les flammes et renversa la vapeur.
Quand le train fut arrêté, on retrouva le mécanisien les
vêtements entièrement consumés, le visage défiguré, les
mains horriblement brûlées et le corps si affreusement
mutilé que la chair était enlevée en plusieurs endroits.
Il fut transporté, privé de connaissance, l'hôpital, où
les médecins ont déclaré les blessures mortelles. De l'aveu
unanime des passagers, le mécanicien leur avait sauvé la
vie. Il s'appelle Joseph Sieg.
Le doyen des généraux anglais vient d'entrer dans sa
quatre vingt-dix neuvième année.
C'est le général Macdonald qui figure sur les états de l'ar
mée anglaise depuis 1808. Malgré trois blessures assez
graves reçues la bataille de Waterloo, le général Macdo
nald jouit d'une très bonne santé, qui n'a pas même été
éprouvée par le climat de Sierra- Leone où le général occu
pa, pendant quelques années, le poste de gouverneur.
On parlait hier, d'une grande déconfiture financière
dans une localité importante du Nord de la France. L'Echo
de Lille confirme cette rumeur voici ce qu'il dit
Grand émoi Roubaix-Tourcoing. Un fabricant serait
parti de Tourcoing, laissant une perte d'un million de
francs la suite de spéculations.
Incendies en Russie. On écrit de Saint-Pétersbourg,
24 Octobre, au Gaulois
Depuis huit jours, la capitale russe est remplie d'une
fumée insupportable, la suite des incendies de forêts et de
tourbières que les nihilistes ont allumés le long de la Néva
et aux alentours de Saint-Pétersbourg. Les révolutionnaires
poursuivent le double but de pousser au désespoir les popu
lations rurales et de causer des pertes au fisc et aux grands
propriétaires fonciers.
Le feu a été mis également aux entrepôts de bois situés
ici sur les quais de la Néva. Rien qu'à l'entrepôt Gromoff,
les dégâts sont évalués deux millions et demi de roubles.
Du reste, l'incendie est le crime habituel de nos cempagnes.
Depuis 1860 jusqu'à 1874, on a constaté, dans la Russie
proprement dite, deux cent cinquante mille incendies, cau
sant une perte d'un demi-iuilliard de roubles.
Sur la Manche, la dernière tempête a été épouvantable.
Les communications entre Boulogne et Folckestone ont été
complètement interrompues. Les voyageurs ont été contraints
de venir s'embarquer Calais pour Douvres. Ce service a
lui-même éprouvé un léger retard. Des arbres ont été déra
cinés, des poteaux télégraphiques arrachés et des dessus de
wagons enlevés par l'ouragan. Les bateaux de pêche boulon
nais se sont réfugiés Calais.