CAISSE DES PROPRIÉTAIRES. Rapprochement. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Actes officiels. Bibliographie. sants me regardaient sous les réverbères en criant: Vive Ruzette! Je crois que c'était une façon d'ex périmenter les sentiments de voire modeste repor ter, qui s'en allait non pas en dodelinant comme les héros de Rabelais, mais en songeant aux Mon- techi et aux Capuletti de Roméo et Juliette. 0 Shakespeare, me disais-je, tu a encore raison!..» Rien que charmés comme Bclise de ce petit morceau, nous ne comprenons pas très bien pour quoi Shakespeare a raison. M. Ruzette et les den tellières d'une part, Roméo et Juliette de l'autre, ce rapprochement nous étonne un peu. Mais il est inutile d'approfondir. Concluons que M. Ruzette a eu Dimanche Bruges toutes sortes de succès. Celte constatation prouve, pensons-nous, toute notre impartialité. fIndépendance Nous lisons dans le Journal de Bruges Si M. le chevalier Ruzette et ses amis y com pris M, Devos, revenu exprèsdu pays des Pharaons, ont rêvé un succès énorme pour leur manifestation intempestive, ils l'ont obtenu. Au sommet de la pyramide d'Egypte, rapportée cet effet par un procureur général, et où on l'a grotesquement juché, le pays contemple l'ex-gouverneur en écla tant de rire, et les dentellières brugeoises, qui ne le connaissent pas. demandent leur marchand de tabac quel est ce monsieur bien piegné que l'on prise si haut; taudis que l'on ne s'aborde plus dans la rue qu'en se disant: As-tu vu Ruzette? Connais pas, et vous Ce n'est pas tout, l'organe de M. le chevalier est devenu sonore et vibrant. C'est le Journal de Bruxelles qui l'affirme. Pandore possédaitle même avantage quand il disait son subordonné: Le temps est beau pour la session. A en juger par l'emploi qu'il en fait il use decet organe sonore comme tout ce qui est creuxla manière dont M. Prud'homme se servait de son sabre pour défendre les institutions nationales et au besoin pour les combattre. Gouverneur pour tout faire, placé par la droite comme ullramontain il ne demandait pas mieux, après la débâcle de celle-ci le 1 1 Juin, de tourner vers la gauche son visage souriant pour lui offrir ses services. Relevé de ce péché de souplesse, la droite qui n'est pas fière a recueilli l'épave et en a fait un héros. Ce n'est pas plus difficile que cela, mais si elle compte faire de cet étranger un conseiller communal elle se prépare un nouveau succès d'hilarité moins que les den tellières soient appelées voter. La Patrie défie a le ministère, qui se dit le pays et la majorité, d'organiser Bruges, en l'hon- neur de M. Heyvaert, une réunion aussi magni- fique que celle dont on a été les témoins émus. La violence même, l'arme habituelle de son parti, n'y réussirait pas. La Patrie a raison, car, le voulut-on, M. Heyvaert ne s'y prêterait pas. Après avoir servi son pays comme libéral, ce n'est pas lui qui con sentirait jamais courber l'échiné devant ses an ciens adversaires politiques. Le genre d'honneurs qu'on rend M. Ruzette humilierait profondément M. Heyvaert. Nous lisons dans la Flandre libérale, du 26 Septembre: Nous tenons faire remarquer que lorsque des libéraux étaient impliqués dans les troubles d'Oos- tacker. Bruxelles. Anvers, ele, huit jour après ils étaient sur la sellette et leur affaire était faite. Or, dans les troubles provoqués par les cléri caux Bruges, la police et la justice sont d'une lenteur désespérante^ 11 y a plus de cinq semaines que des Concor- diens, munis d'armes prohibées, ont tenté d'assom mer des libéraux et que d'autres ont crié: A bas le roi! Or, l'impunité leur est accordée jusqu'ici 11 en est résulté celte conséquence: que les Con cordions, encouragés par l'impunité, ont, l'occa sion de la manifestation de l'idiot Ruzette, menacé, insulté, maltraité les libéraux, leur femmes et leurs enfants, violé leur domicile sans que les gens de justice et de police s'en soient émus le moins du monde! Il s'en suit, que la sécurité des libéraux est com promise Bruges aussi, nous demandons-nous si nos amis ne vont pas aviser et prendre des mesures afin d'obtenir des autorités la protection la quelle ils ont droit ou bien s'ils vont se décider se protéger eux-mêmes. Ils est temps, croyons-nous, que celte situation finisse; les libéraux n'ont été que trop longtemps dupes et victimes! Six cléricaux de Malines viennent d'assassiner un membre de la Jeune Garde de celte ville. Nos Concordiens n'en sont pas encore arrivés là; mais, grâce l'impunité dont ils jouissent, ils ne peuvent tarder de suivre l'exemple de leur amis de Malines. Agent Ypres, M. A. VONCK-CLÉMENT, Banquier, rue de Etoile N° 4. La caisse des propriétaires émet des obliga tions aux conditions suivantes Obligations 5 ans, intérêt 4 1/2 1 10 4 3/4 °/0 primes, 41/2 équivalant 5 avec la prime de rembourse ment. Pour obtenir les titres ou avoir des rensei gnements s'adresser M. A. VONCK-CLÉMENT, Seul agent, de la Société Ypres. Les obligations de la Caisse des propriétai res ont un double gage, les hypothèques qui garantissent les prêts et le capital de la So ciété. DENIER DES ÉCOLES. Mariages. Décès. Montant des listes précédentes, 16,952-93 Julie, Celine, en Pauline, 0-40 Van twee vrienden ieder 15 c.'t samen, 0-30 Voor vergeten te hebben het ontvangen, geld te storten, 0-20 Dépenses jusqu'à ce jour, En caisse, fr. 18,9(3-83 13,913-59 3,040-24 Nous apprenons l'instant que M. DEHEM Arthur, de cette ville, ancien élève du Collège Communal, vient de subir avec grande distinctionl'examen de passage de la 2e la 3* année d'études l'école du Génie Civil de Gand (section des ingénieurs). Il a obtenu 760points sur lOOOet il est classé le quatrième. M. Jules Bouvart, d'Harlebeke, élève de la classe de secon de scientifique au Collège Communal de cette ville, vient de passer avec distinction^examen d'entrée l'Ecole du Génie Civil de Gand (section des conducteurs). Il est classé le sep tième sur vingt-sept élèves admis. État-Ci vit. d'Vpres, du 13 au 20 Septembre 1878. NAISSANCES: Sexe masculin, 4 id. féminin, 2 Total 6. Maerten, Alphonse, j journalier, et Berten, Rosalie, jardi nière. Douchy, Marie, 72 ans, sans profession, célibataire, rue de Lille. Gryffon, Céline, 26 ans, tailleuse, célibataire, rue de Moscou. Debruyne, Marie, 79 ans, sans profession, veuve d'Albert Pannekouke, rue du Lapin d'Or. Dondeyne, Jean, 82 ans, journalier, époux de Sophie Coemelk, rue de la Cra- paudière. Déroulé, Jean, 78 ans, sans profession, veuf de Louise Drleye, rue de Dixmude. Enfants au dessous de 7 ans Sexe masculin, 2, Sexe Féminin, 2, Total 4. Le 22 courant, vers 4 heures de relevée, des malfaiteurs se sont introduits en l'absence des gens de la maison, eu esca ladant la fenêtre, dans la demeure du nommé Verbrugghe, Désiré, Boesinghe et y ont enlevé d'un coffre 580 francs. Un affreux accident est arrivé l'avantdernière nuit Ath. Le chef de train Pollet, de Gaud, ayaut fait un faut pas en sortant de son fourgon, est tombé et a été coupé en deux par un train, au niveau des cuisses. Il a été tué sur le coup. Un chemin de fer gravissant le mont Vésuve est le der nier trébut de l'art delà science la nature. M. Obliegbt, banquier de Naples, a obtenu une concession de la préfecture, et dansquelques mois lis touristes pourront prendre leurs bil lets pour la station du Vésuve. C'est une double voie s'ap- puiant sur des piliers, longue de 909 yards, que passeront les trains, hissés jusqu'au cratère par des cordages de fil de fer se reliant des locomotives stationnaire. Chaque train se compose de 4 voitures contenant chacune 4 voyageurs, el tandis que l'un de ces trains gravit la monta gne, un autre redescend. Dans le cas où l'un des cordages se briserait, les voyageurs n'ont d'autre inconvénient'a redouter qu'une halte sur le versant du mont, chaque voilure sera mu nie de deux freins automatiques nouvellement brevetés qui l'arrêteront instantanément. On lit dans le Moniteur, partie non officielle: M. Cambier a écrit le 9 août de Mpwapwa que sa santé et celle de MM. Wautier et Dutrieux était très-satisfaisante mais sa caravane avait été désorganisée par la désertion de la plus grande partie de ses porteurs, survenue Mwomero, et par le vol de plusieurs ballots de marchandises d'échange. M. Cambier annonçait l'intention de partir pourOuram- bo, laissant M. Dutrieux Mpwapwa la garde des bagages chargeant M. Wautier deramener de Mwomero Mpwapwa les marchandises qu'il avait fallu laisser en route lorsque les porteurs ont fait défaut. Greffulhe écrit, la date du 22 août, quil a loué 71 nou veaux porteurs el envoyé de nouvelles marchandises d'échange l'expédition internationale. M. Broyon avait bien voulu se charger de conduire cette caravane auxiliaire jusqu'à Mpwap wa. Onguent el Pilules d'Holloway. Fistules,hé morroïdes, excoriations, et rétrécissements. Cet excellent Onguent appliqué sur les parties malades, préalablement lo- tionnées avec de l'eau chaude, procure un soulagement immé diat et ne tarde pus guérir les affections précitées. Ainsi donc que ceux qui sout éprouvés par ces douloureux châti ments de l'espèce humaine s'empressent d'arrêter, dès leur début, les progrès qui sont la fois pernicieux et rapides. Les fistuiers, si on néglige longtemps de les traiter,non seule ment énervent le système, mais détruisent la vitalité. Plus tôt ont fait usage des inestimables remèdes d'Holloway pour les combattre, plus on est certain d'un bon résultat. Ajoutons que pas un patient ne doit se désespérer car, dans les cas mêmes qui semblaient ne laisser aucun espoir de guérison, ces remè des ont prouvé leur vertu puissante et sauvé les malades d'une mort cruelle. Pour les excoriations, quelques applications de cet Onguent bienfaisant suffisent. De leur côté, les Pilules em ployées simultanément avec lui, exercent particulièrement leur influence salutaire, en relâchant et faisant disparaître les rétrécissements, quelqu'en soit le siège ou la durée. Volontaires de 1830. Croix commémorât ive. La croix commémorative, instituée par arrêté du 20 Avril dernier, est décernée 297 volontaires de 1830 parmi lesquels nous révélons pour notre province MM. Courtois, .T., maréchal des logis de gendarmerie pensionné Bruges; Daenekyndt, J., ouvrierau chemin de fer de l'Etat pensionné Oudenbourg; Leduc F. brigadier des douanes pensionné Menin; Léonard, J.' commis des postes pensionné Bruges Sette, chef du service des accises pensionné Courtrai Van Loo, F., employé des accises pensionné Ypres Van Ronse, L., employé l'hôtel de ville Blankenberghe. Actes de courage et de dévouement. Récompenses. Voici les récompenses décernées pour des actes posés dans notre arrondissement. Médaille de 3° classe. De Coninck, H., ouvrier charpentier, et Leclercq, M., sous-lieutenant au 2» régiment de guides, Ypres. Corselis, M., domestique, Wulverghem. L'Illustration Européenne (10,50frs. franco par an) Sommaire du N°. 47. Gravures Le Barrage de la Gileppe. La Confiden ce, d'après M. Meyer von Bremen. Le Cardinal Nina. Exposition Universelle de Paris. Salle du Salvador, dans la Section de l'Amérique centrale. L. Axolotl.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1878 | | pagina 2