tique malgré cela noire menteur bhkveté
maintient l'exactitude de son assertion. Après
cela, la discussion et la polémique sont-elles
eucore possibles Nous ne le croyons pas et
nous sommes convaincu que l'opinion publi
que, éclairée par les considérations émises par
la Cour, et par les explications que nous
avons fournies n'accueillera qu'avec incré
dulité et mépris, les nouvelles et lâches diffa
mations de l'organe de nos Baziles.
Le Moniteur de dimanche dernier, publie
les résultats du concours spécial de mathé
matiques en quatrième latine, et nous y voyons
lin nouveau succès pour le Collège commu
nal. M. Comein Jules, a obtenu 60 et 1^:2
points sur 100.
Nous^recevons la lettre ci-jointe, que nous
insérons sous toutes réserves, après y avoir
supprimé des insinuations de mauvais goût
l'adresse d'une tierce personne. N'ayant
reçu cette lettre que ce matin, nous n'avons
pu prendre de nouvelles informations, mais
nous devons constater que les déclarations de
Al. le bourgmestre sont en opposition for
melle avec les renseignements qui nous ve
naient d'une source impartiale et désinté
ressée.
M. Meuninck ne répond pas d'ailleurs aux
deux faits principaux que nous avons avancés.
Il ne nie pas que le conseil communal ne se
soit occupé des listes électorales ni que M. le
vicaire n'ait été appelé au sein du Conseil
communal et il ne pourrait nier ce dernier
fait, car tous les habitants du village ont vu
M. le vicairese rendre la maison communale.
Nous tenons donc nos renseignements pour
certains, et nous engageons M. le bourgmes
tre de Proven, lorsqu'il veut encore nous
adresser de la prose de son vicaire, d'ap
prendre d'abord, la copier correctement.
Prqykk le 9 Septembre 1873.
Monsieur Véditeur du Progrès
XJn de vos derniers numéros contient des assertions injurieuses
«t calomnieuses, l'adresse du Collège échevinal et du Conseil
communal dont j'ai l'honneur d'être le chef.
Vous dites, Monsieur, que d'après des renseignements reçues,
les listes électorales de Proven auraient été discutées et défini
tivement arrêtées, avant le trois Septembre eu séance du Conseil
commuual sous la présidence du vicaire.
Vous devez avoir une confiance impertubu/e, dans la crédulité
de vos lecteurs pour oser leur débiter de bourdes pareilles car
dans votre artiele il y a tant de contrevérités que de phrases.
Voici les faits qui peuvent avoir donné occasion aux assertions
calomnieuses de votre journal.
Notre secrétaire avait arrangé sa façon les listes électorales.
Huit électeurs dont les droits sont incontestables, avaient été
omis d'autres dout les droits sont douteux avaient été inscrits
ce qui plus est, le dit secrétaire avait écrit de sou propre chef sur
les rôles; quelques observations qui pouvaient induire en erreur
la députdtiou permauante, lors du contrôle des listes par ce col
lège, et pouvaient avoir pour effet d'en faire rayer, des électeurs
catholiques dont les droits sont incontestables.
Quelques électeurs de la commune ayant examiné les listes
électorales, et inspecté les rôles,- constatèrent.dans une pétition
adressée au conseil communal cette scandaleuse partialité, et
prièrent le Collège éohévinal de défendre au secrétaire d'iusorire
daus la suite de son propre chef la moindre observation sur les
rôle#, cette pétition fût trouvée fondée dans la séance du conseil
commuual du 22 Aoûtet le séorétaire, quoique dépité, de voir
ses œuvres électorales s'échouer se soumit comme un tendre
agneau.
i. Dans la séance du Collège éohévinal, qui eût lieu le 29 Août,
un électeur de la commune de Proven et membre du Conseil
communal se présenta, et fit valoir, pièces en main les droits des
huit citoyens indu meut omis, le Collège échévinalcomme
«'était son devoir, accueillit favoiablement ces observations et
dans sa séance du 3 Septembre, les huit citoyens lésés fureut
iuscrits définitivement sur les listes; comme la loi le prescrit.
Je vous demande, Monsieur, où sont maintenant les incapables
(c'est ainsi que^votte article nous qualifié) est-ce parmi ceux qui
«onformément aux lois admettent les justes réclamations des
ersonnes lésée ou bien parmi ceux qui croient pouvoir exclure
listes uniquement parce qu'ils sont catholiques; des oitoye
Lies droits sont incontestables? Je laisse notre
iSHBfepi&unit^qui esLvotre ami,le soin de répondre a cetta
V Je vôqs*invite, Monsieur, au nom de la loyauté,^
-
a Hier»?
de vous saluer.
J.-B. MEUP
Ou parle d'une sorte d'épuration que le corps
professoral de l'Université catholique de Louvain
serait la veille de subir a cause de la tiédeur que
certains de ses membres apportent la défense des
doctrines de l'Ecyclique et du Syllabus
Il ne manquait que cela l'Université de Lou-
Vain trouvée trop libérale
On écrit d'Anvers, le 5 septembre
Le différend entre le Nederduitsche bondqui
veut son candidatet Y Association conservatrice
qui tient imposer les siens, est loin d'être aplani.
L'Association flamande présente, assure-t-on, M.
Van Hisqenboven avocat et signataire du mani
feste abstentionniste auquel M. d'Hane Steenhuyse
a refusé son approbation.
A moins qu'elle rebaisse pavillon au dernier
moment il faudra que l'un des candidats que je
vous ai désignés se retire car on évitera tout
prix un déchirement. MM. Van Hissenhoven et
Geelhand, les derniers débris de la commission des
servitudes organisent un meeting qui aura lieu
aux Variétés mardi prochain. La salle sera occu
pée par les fidèles avant l'ouverture des portes
les mesures sont dès présent prises cet effet.
Le Libérale Vlaamsche Bond a tenu hier son
assemblée générale. Il y avait foule et la séance a
été très-animée. La discussion a porté principale
ment sur la nouvelle loi militaire si onéreuse pour
les campagnards et sur l'organisation des confé
rences dans les campagnes. Un cercle flamand s'est
formé dans ce but.
Ce matin au local de l'Association libérale
se sont réunis les délégués des campagnes ils ont
apporté des nouvelles excellentes de leurs cantons.
Les libéraux sont résolus lutter partout avec
énergie et nous n'aurons pas compter cette fois
avec les défaillances. Chacun sera au poste du
devoir.
On écrit de Verviers, le 5
La fameuse séance du conseil communal, im
patiemment attendue par les curieux de voir MM.
Ortmans et Loslever en présence, a eu lieu ce soir.
La foule était énorme. On s'attendait des inter
pellations et des scènes plus violentes encore que
celles delà séance précédente. On n'en est pas
venu aux mains, mais la discussion a été bien vive.
Les conseillers catholiques ont dû donner des
explications sur lés termes de leurs insinuations
malhonnêtes l'adresse du collège. M. Fettweis
auteur de ces insinuations, en a adouci la portée eu
disant qu'il n'avait pas eu l'intention de blesser le
collège; Vous savez qu'il avait accusé nos échevins
d'avoir ménagé les intérêts de Ja Compagnie pour
la fabrication du gaz et qu'ils avaient laissé ex
ploiter la ville.
Les,conseillers catholiques ont voté contre le
procès-verbal relatant la scène où M. Loslever a
lâché son fameux Je vous en donne un démenti
formel. Ces messieurs auraient voulu voir biffer le
mot en
La discussion de la proposition deM. Fettweis,
tendante faire un appel aux sociétés pour la fabri
cation du gaz l'effet d'obtenir des conditions plus
avantageuses, n'a pas encore reçu de solution.
On écrit de Bruxelles au Journal de Gand
M. Vanderstraeten qui vient d'être nommé
échevin de la ville de Bruxelles en remplacement
de M. Coûteaux est le juge commissaire de la
faillite Langrand qui a bien mérité des honnêtes
gens en remettant M. Bara les documents qui ont
fait connaître les tripotages des opérations Lan
grand.
On sait quelle colère cet acte suscita dans le
camp des langrandistes aujourd'hui le ministère
clérical rend hommage la parfaite honorabilité
de M. Vanderstraeten en lui conférant les fonc
tions d'échevin de la ville de Bruxelles.
En réponse aux observations que la chambre de
commerce d'Anvers avajt soumises M. le mi-
niyi^cqaceroa^^nnterprétation .donnée aux
finances la loi sur le gage commercial qui n'exige
pas l'enregistrement mais permet la preuve par
tous moyens peut s'appliquer aux prêts sur fonds
publics ou autres valeurs au porteur lorsque ces
prêts ont un caractère commercial, aussi bien que
cette loi peut s'appliquer aux prêts sur marchandises
entre commerçants.
C'est aux parties contractantes et spécialement
aux prêteurs, apprécier, dans chaque cas, ce que
leur conseillent leurs intérêts.
Le département des travaux publics reçoit par
fois des plaintes au sujet des marchandises et
objets amenés par le chemin de fer de l'État et-que
les destinataires veulent faire déposer dans leur
cave, dans leur grenier, dans leur magasin ou dans
l'intérieur de leur maison.
L'administration croit devoir rappeler qu'elle
n'a d'autre obligation que de décharger ces mar
chandises ou ces objets au seuil de la demeure in
diquée sur l'adresse des colis ou sur les documents
qui les accompagnent.
C'est également au seuil de la demeure de l'ex
péditeur que doivent se trouver déposées les mar
chandises prendre domicile par l'entrepreneur
du camionnage du chemin de fer de l'Etat.
[Moniteur.)
La longue série de déraillements de chocs
d'accidents de chemins de fer que les journaux sont
fatigués et attristés d'enregistrer chaque jour
vient de recevoir pour triste couronnement
couronnement d'épines s'il en fut l'événement
terrible survenu entre Poix et Grupont, qui a coûté
la vie tant de personnes en a mutilé tant d'au
tres mis un si grand nombre de familles dans le
deuil et la désolation et détruit pour longtemps
la sécurité des voyageurs.
Il est craindre malheureusement que des
faits pareils ne se reproduisent souvent encore
car l'État s'inquiète plus de faire du rail-way une
machine battre monnaie, qu'à assurer la sécurité
des voyageurs.
Nous savons ce que l'on objectera aux journaux
qui rappelleront l'Étatexploiteur du chemin -
de fer, qu'il doit se préoccuper davantage d'empê
cher les accidents, On leur dira que Ta ligne en
question n'a été acquise que depuis quelques mois,
qu'elle était dans le plus détestable état, que toute
la responsabilité du désastre de Mirwart, retombe
sur les anciens exploitants, et que si cette ligne est
un danger public la faute en est eux.
Cela peut être vrai, en cette circonstance mais
sur d'autres lignes la responsabilité de l'État restç
entière. Depuis combien de temps par exemple j
ne réclame-t-on pas Bruges une troisième voie
depuis la station jusqu'à la bifurcation des lignes
d'Ostende et de Blankenberghe, ligne qui isolerait
complètement cette dernière voie et rendrait im
possible des accidents comme celui d'il y a deux
ans, et dont, depuis lors, nous avons été préservés
par miracle car plus d'une fois ils ont été immi
nents.
En voyant l'État reculer devant une dépense
d'une trentaine de mille francs pour éviter des
accidents sur une ligne où pendant trois mois
d'été, circulent chaque jour des trains nombreux,
chargés de milliers de' voyageurs, n'a-t-on pas le
droit de dire qu'il ne se préoccupe pas assez de la
sécurité des voyageurs, et qu'il ne fait pas tout ce
qui est en son pouvoir pour éviter les catastrophes.
A propos de l'épouvantable catastrophe de Mirwart,
nous avons JéjA fait remarquer que les accidents do
chemin de fer décidément trop fréquents sur la ligne
du Luxembourg, ne proviennent pas uniquement de ce
que cette ligne, au-delà de flamur, est établie simple
vojp.
Parmi les causes d'accidents il faut signaler le
déplorable état du matériel fixe et du matériel ruulant.
C'est le bris d'un rail qui a occasionné le déraillement
d'un train de voyageurs dans la trauchéc'de Mirwart.
Le Moniteur constate que ce rail criminel /sorti d'u
usine renommée, avait été livré a l'aneiçjuat
enie de Luxembourg il y a seulement quu
il s'en faut de beaucoup que tousj
seois soient d'aussi
Ï^J