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JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT
1:
Mi Jartés du soleil, dans la nuit la plus noire. -|
ge ANNÉE. N° 179.
DIMANCHE15 JANVIER 1843.
fr
INTERIEUR.
1
iers.
EeuilletoinVu Progrès
fil
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cepteurs des postes du royaume.
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daction doit être adressé,franco,
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Le Progrès parait le Dituawhe
et le Jeudi de chaque semaine.
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.eces
i
ov vco^cr
coûté 8,000
hommes qui ne craignent pas d'abdiquer le
caractère sacré du sacerdoce pour se jeter
dans la route périlleuse dune ambition qui ne
connaît plus de bornes.
Ce langage est sévère, nous le savons, et il
nous répugne de l'employer mais les circon
stances nous en ont fait une impérieuse loi
au cœur par ses propres excès cette vérité a pouvions-nous ne pas stigmatiser des impi
été répétée souvent mais en la proclamant dents quis'ils avaient eu carte blanche nous
YPRES, le 14 Janvier.
DÉCÈS DE LA REVUE DE BRUXELLES.
Nous disions dernièrement que nous consi
dérions la situation du parti catholique-politique
comme celle d'une faction qui se meurt, frappée
notre tour, nous ne nous attendions pas voir
sitôt un nouvel incident venir justifier les pré
dictions de la presse libérale: la Revue de
Bruxellescette senti nef Ii-v5dJiCeJ^è du "pârff
clérical, vient d'annoncer se# abonnés nu'elle
cessait de paraîtrefaute (Te collabpY-ment
politiques. r De celte
Ainsi disparaît de la scène l'un Corollaires
les plus robuste^ de la presse soi-disant morale
celui-là même cftji inventait naguère la fameuse
irritation aénérale contre le ministère libéral.
Ainsi disparaîtra insensiblement celte foule
de journaux qui ont reçu pour mot d'ordre de
se poser les apôtres d'une morale renouvelée
de Machiavel, çt qui procèdent leur œuvre
en professant les principes les plus anti-sociaux.
Il y a peu de temps, le Journal de Bruxelles
quilui aussi, est, comme chacun sait,
gros bonnets de la faction recourait 'Jidats
de la mendicité, pour combler le déficit-exis
tant dans sa caisse.
Nous le demandons, ne sont-ce point là des
symptômes évidents de dissolution Et pou
vait-il d'ailleurs en être autrement? La répro
bation publique ne devait-elle pas atteindre tôt
ou tard un parti qui a osé associer les (dogmes
saints des intérêts profanes Le ténias n'est
auraient, quoi qu'ils en disent, fait' rétrograde
au bon temps deî.^igîrnaortes des
des cor^-'- nlde cellufe-,\.
opàr jour 8 gaHons d'e.ur\^ -narq
i isouniers assistent chaque jour
La chapelle est organisée d'une mr
ingénieuse, afin que, les prisonn>»îgaL?
point se voir mutuellement. Pouimj
Dranoutre, Jean—Henri Louf, id.; (rheluvell, 1 îan-
çois Keingiaert de GhéTuvelt, id.; Gheluwe, Jean-
Baptiste Vuylsteke, id,; Haï inglie, Bernard Cousin.
id.; Hollebeke, Charles-Louis De Hem, id Houthei#^
Augustin Van Raes, id.; Keramel, Pierre Df
id.; Langemarck, Vicomte Joseph
Locre, Jean-Baptiste Victor, id.jNeuj Borddaù du
Vermeersch, id.;< - •- - O'
poste lorsque M. Sébast'oaj éta-
Londres cuuuy -oies q^.œnt aujourd hui
,iie-n..r, aussitôt après leur arrivée, ils se
taine de
Û6 DUS îâuei t'es otîricl'l
prisonniers il y a un maître a
battue en brèche par jios aavtisaires pratiques.
A Monsieur le rédacteur du Progrès,
Quelques personnes ayant répandu le bruit que
je cessais d'entreprendre des travaux en qualité de
peintre décorateur, j'ai recours votre journal pour
détruire cette fausse assertion et je saisis cette occa
sion d'assi 7,yeçsonnes qui voudront m'hono-
r»r 1- de levenement affreux aoni noies
tr commune vient d'être le théâtr^
Un îeune hommeconoussé dans 1
J ai WiîoltXvAy ue vous saluer,
P.-A. DE BRUCK.
Ypres, le 14 janvier 1845.
plus, où l'on puisse essayer impunément de ghej i(1. Brielen> Jea„lFrançoi*Blootacker, id.;
replacer 1 autel sur le trône, et la deconsiderîjft* Comines, Jean-François Demade, id.; Crombeke,
tion ne peut manquer de s'attacher des Pierre Kinget, id.; Dickebuscli, Charles De Cat, id.;
NOMINATION DES BOURGMESTRES
de l'arrondissement d'ypres.
Bas-jWarnêtôn,Chrétien Verslraete, bourgmestre;
Becelaere,Ferdinand Bayart, id.; Bixschoote, Fran
çois De Zeure,id.; Boesinghe, DeThibault de Boesin-
Jarlm»-
rde, Jean-
ncomte Alfred Carton
'iccu1tle111
mnezeele, ia., /.onnebeke, Jean-François Van
Eecke id.; Zuydschoole Charles-François N an
Fecke id.; Elverdinghe Comte Camille d'Hust
«netières, id.
On lit dans la Gazette de Liège10 janvier
M. Piercot, nouveau bourgmestre de notrp
ville, est arrivé hier soir de retour d'une voyagé
qu'il avait fait en France, lia trouvé L'entrée de
son domicile ornée de mais, et, vers dix heures
et demie une brillante sérénade lui a été donnée
au nom du corps de la police municipale qu'il
a dirigée en qualité d echevin depuis 1835, et
dont il redevient le chef, en vertu de la loi du
30 juin dernier.
On lit dans la Chronique de Cour/rai, 10
janvier
Des employés de" .la douane ayant visité, hier
matin, en cette ville, ififochariot venu de Wer-
vicq, et y ayant trouv®*pK.fiitailles remplies
d'étoffes de soie, ils ei3)Mlopérê la saisie ainsj
que de la voiturë et f ^^h^vaux. fiêtife
.fuite
chantre iv.
G tf's discours, ah! tu m'aurais fait croire,
%\e j' Aarlés dt
A Valme,
(Extrait d'pnb épitrb inédite.)
Quand tout fut rentrhv^ a ^|*alme, ces messieurs reprirent leur
jeu, intcn^cDTJP^1 si traUreu^^^,*. Cette fois Éléonore s'y associa par
des paris Ponialowski; s'accaparant ainsi
de toute son al'le|^y^^^^H^de Laure, il cherchait, lui, captiver
toute la bienvjÉMJ ^elllme par richesse d'exprf,
sions, par un si doux, et tout cela avec un laissé
aller, si plèi* séduction ijue Laure en était tout émue; son
cœur battais si vivement qu'elle y appuya sapelite main, comm^f
pour en c/roprimerjles pulsations. Poniatowsk* beaucoup trop adroit
poqr ne pas devinettes combat intérieur, fie chercha pas prolonger
oette première éfi*>tiou qui souvent ressèmble une souffrance. Il se
hâta Je répondre la prière d'Éléonore. Cetempressement la flatta
d'amant plus, qu' Poniatowski encore souë^§J$harme d une vive
émotion prêtait, sans s'en douter, l'accentdu cœur aux plus simples
paroles de politesse.
Éléonore triomphait, elle était radieuse, âjjbeauté un peu virile
semblait avoir fris un nouvel éclat, le bonheur va si bien tous! et
la noble dame croyant inspirer une préférence qui kii présageait une
suite de plaisirs et 4<Httottvelles intrigues, faisait arme de tout; elle
se posa vis-à-vis djâ*lfeoiatowski,\fuoberchant donner de l'expres-
sion son regard de la douceur srm sourire, de l'agitation même
son immobilité; elle était heureuse, ou elle le croyait, car le bon
heur n'est certes pas réalisable aveqde pareils éléments.
Laure se sentait isolée, depuis que Poniatowski ne s'occupait plus
exclusivement d'elle; elle.se retira dans son appartement sous le
poids d'une impression jusqu'aloîs inconnue, ce n'éta't point le senti
ment paisible et vertueux qué.îeeprbuvait poujyson mari, ce n'était
non -V1 lire d'uu amour coupable raafs un vague désir d'ai-,
me 'ré, qui troubla son sommeil si paisible jusqu'alors.
Le lendemain le soleil se levait peine, que Laure quitta sa couche
elle n'avait pu y trouver le repos. Indolente et rêveuse, elle s'appro
cha de la fenêtre en voyant quelques pauvres enfants sur le chemin,
elle se souvint d'une petite fille qu'elle protégeait et qu'elle avait
oubliée la vieille.
Lauref en arrivant au Cromme^ielst, avait appris d'une de ses fem
mes, qu'un garde-chasse de vu,j>*"ari; vepdf^' 4 '~n
- Dès le premier jour, le hasard*avait mis au courant dr« 'V 't ÎU
douzième enfant.;
tînmes s occupaient des tra-
promet parque sou f'ouldu. Ffes,.,!, ,.^uej plus cnnujé
eçaAnt pas d\,no certaine nobkis ni lt hautement la pré-
r t."'0" osait egsrder eu ortait un cerlaia cacU
'U C^e> car ,oul ''i'"3 («lie haliitatijît bien A son esprit ca
deUX 'e" 5' v nijje allait di (le IsuSjl3crgJ
n.: -, JL- J JBÉI
lui
lt.
t?-
de la jeune femme, de BeauveauVwPoniatowski. G lofje GI1
qu'elle s'en doutât, l'avait suivie Trasieurs fois lui a
daus la chaumière et avait vu cette nombreuse famille q~ -1
radiait la jnisère. II avait'sut tout ce^'eirplé ce bel enfan^ s
prétexte de ses soins attentifs et ne la quittait jamais, sa
également dépecé une aumône entre les mains de la pauvr.^lucre-
Ce jour-là son service de nuit l'avait tjpAj sur pied jusÇteir!. s
de l'aurore, il ne se sentait nullement disposé 1 approc^^ ejje n
aller goûter le repos; d'ailleurs préoccupé d'une doucc^^^^^T
il attendait impatiemment l'heure de revoir celle qui le
si délioieust^Se it. Il voulait joj^r.xde l'aimable surprégalions
avait nciéua^ée la chaumière£par la veille, par ses soir jQ.jg
transporté g^Jjft^^^^^^^£erceatv,et un fauteuil c.
châtelaine, il de son a-^
pour elle,
Laure j
- a lier
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