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EXTÉRIEUR.
FRANCE. - paius. f
t
M
r, 13 enfànssont arrivés au Havre, venant de
Paris, par le bateau a vapeur le Diavolo.
Celleexpédilion'n'eslqueTayanl-pjrde d'une
colonne de 2.000 personnes, dont les delache-
mens partiront de deux mo.s en deux mo.s
mie le nombre soit complet. Ces
uisciu a ce que ic
colons vont s'établir a Sainte-Catherine, a ,>0
lieues environ de Rio Janeiro, où ils ont acquis
des terrains qu'ils cultiveront en commun, et
où ils vivront sous le régime des doctrines so
ciétaires. (Journal du Havre.)
Wurzbourgi 23 Septembre Depuis quinze
jours Munich se débat péniblement contre les
fatalités «le la crise financière. La maison de
l' rich et Redorfer a failli son déficit s'élève
«lit-on trois ou quatre millions de florins et
cela ne surprendra pas ceux qui savent que
cette puissante maison se trouvait la tête de
plusieurs grandes entreprises industrielles, de
constructions de chemin de feretc. Beaucoup
«le petits capitalistes qui avaient confié la
maison Erick tout ce qu'ils possédaient, se trou
vent dans un état d'anxiété inexprimable. Cepen-
daot ou apprend que le gouvernement et les
banquiers d'Augsbourg veulent prêter secours
cette maison, et notamment aussi se charger
des constructions de chemins de fer.
En attendant la chute de MM. Erich et Re-
dorfer a entraîné celle de huit dix maisons
secondaires.
Les bruits absurdes qui ont couru et cou
rent encore propos de récensement. viennent
d'amener A Arras une scènenssez originale. Une
bonne vieille, son pot au lait la main, se pré
sente au comptoir où cba«]uc jour elle va cher
cher la provision de liquide dont elle trempe
sou café. Que voit-elle? Un homme qui tient
la plume, ayant devant lui une feuille de papier
timbré et ce monsieur est tellement absorbé
par son travail, qu'il n'a pas mémo tourné la
tête pour regarder la bonne femme, demandant
un (icmi-litre de lait et déposant sa monnaie.
Qu'écrit-il donc? La chère dame était fort
curieuse de le savoir. Elle reste donc là, immo
bile, et pour se donner une contenance, entame
une discussion sur la qualité du liquide qui
vient «le lui être versé; mais du coindc l'œil elle
suit les opérations de l'inconnu elle voit,
n'en pas «Jouter, qu'il inscrit un un le menu
«les meubles «pii garnissent la chambre. La
vû'ille en a vu assez. Elle sort, et bientôt le
voisinage est en rumeur. «Oh! exclamait la
lionne femme, en racontant ses commères
ee «pi elle avait vu de ses yeux, de ses propres
yeux vu, les récenscurs sont débarqués ils sont
l'ouvrage, ils écrivent tout. Dieu! qu'ils sont
sévères; il.« enregistrent jusqu'à la vaisselle,
jusqu'aux fourchettes. C'est une abomination
ça cric vengeance Et l'indignation allait
grossissant, et la foule s'assemblait devant la
maison recensée.Tout ce bruit est tombé;
le recenseur elait un huissier qui venait de pra-
tiquer une saisie. La tourbe des curieux se
dissipa promptcmcnl en riant de l'aventure.
Un assassinat, dont les détails sont I
Lies, vient d'être commis dans la commune de
Rurtrelpar un jeune homme de vingt ans, sur
la personne d'Eugénie Saignonâgée «le vingts
cinq ans, domestique au service d un- ricî»c
propriétairemaire du lieu. -
coucher; mais elle n'était pas déshabillée que
Louis vint lui proposer de sortir avec lui. Elle
descendit, et le suivit sansdéfiance aucune. Après
avoir mangé quelques raisins dans une vigne,
Louis, tout en causant, conduisit Eugénie près
d'une petite source côté de laquelle est un
puits fleur de terre, et toul-à-coup, la saisis
sant, il la précipita dans le gouffre. Dans sa
chiite, la pauvre fille s'accrocha une branche
qui descendait dans le puits jusqu'à la surface
de l'eau. Elle demanda grâce son assassin qui
la repoussa une première et une seconde fois.
Cependant soutenue par la branche et par
l'eau, la malheureuse ne plongeait pas et pous
sait «les cris. Une pierre énorme lancée sur elle
ne l'atteignit pas. Alors le meurtrier courut
la maison, s'arma d'un fusil, et revint le déchar
ger sur sa victime, qui fut blessée, mais qui
n'abandonna pas la branche qu'elle pressait de
ses deux mains. Louis feignit d avoir pitié d'elle
pour mieux assurer sa perle, il lui tendit la
main, l'aida regagner le bord. Eugénie se
crut sauvée, et prit sa course dans la direction
de sa maison mais elle n'avait pas fait dix pas
qu'elle tomba frappée de coups de crosse de
fusil qui lui brisèrent le crâne.
Louis rentra tranquillement. Il a été peu de
temps après arrêté par la gendarmerie il a fait
l'aveu de son crimeet c'est par lui qu'on en a
su toutes les circonstances.
Le Journal des Deux Siciles.retfA compte
de quelques troubles qui ont eu lieu Aquila
(Abruzzes) le U septembre, époque laquelle
toutes les troupes sont appelées d.insla capitale
pour la fêle de la madone de Piedigrôtta.
D après le journal officieL une bande d'indi
vidus appartenant la classe ouvrjèce, après
avoir attaqué le colonel Tanfani, commandant
de la province, qui revenait de la campagne
avec son ordonnance et les avoir tués tous les
deux, entra dans la ville et fit feu sur un dé'a-
cliemenl de gendarmes et de chasseurs qui
s étaient réunies la hâte. Ceux-ci ripostèrent
et tuèrent quatre individus..
Le reste de celle bande ne se voyant plus en
sûreté dans la ville, en sortit avec menace, et se
relira dans la campagne voisine, ce qui causa
d abord quelque agitation parmi les habitans.
Des troupes ont été mises en mouvement de
tous les côtés. Le brigadier Casella est parti
immédiatement de Nuples pour se rendre
Aquila en qualité de commandant par intérim.
lortm
Eugénie laitenceinte «lc_j>tti»jiti,*îf!',r8 mrffe^
elle no faisait nul mystère «le *a position y'et se
pl usait même dire partout i|u«> l.ouwvtii
jal.ird était son
comme elle, «lésirait au cpnj
qu'il avait eu des relations,
âg«'-e «pie luiet dont Fi*\l«i
son amour-prot
r
On lit dans la correspond&hcÇ; parisienne clu
Journal de Rouen -
M. Martin (du Nord) faitlK'^larex* la chan
cellerie un projet de loi auquéLildOiinerait le
titre menteur de révision des tôis ue septembre,
afin, de miisux ttoirtper les Hommes peu ejhir-
voyanls qui s'y laisseraient prendre.' 'après !ce
projet, On pé uiôuifieràït en rien le principe qui
veut <jueJles délits de la presse soient jugés par
e o leraff fcpù sid érable Aren t
lespoipjbêe çinitnirai/ton* qui ressortant de
la pdffee
correctionnelle, el^kcMnièiq'Ué I on
frrtxit'Juger par la cour des pairs, en les élevant
liiltt.iuleùr et 1 énariïidé de l'attentat. Si nos
•uréàidrii-
Hique
aàt
1 1 g Ue m en 1 s sont e
a là fiàinè et au u
élastique
le 4élit d offensé
<1 attaque son inviolabi-
tiiolif |'a
maîtresse.
V
M*
ete^H
le dfjlit d'excitation
iris du gouvernement, délit
et qui rend les poursuites si faciles,
deviendrait une onlitraaention
la personne du roi
«•L aux droits «pi il tient de sa couronne,
rail considéré désormais comme un crime et
ugé par la cour des pairs. Ou ne laisserait au
ury que la connaissance des délits résultant
d'attaques la propriété, d'atteinte la morale
publitpied'excitation la haine entre les di
verses classes de la société, délits contre lesquels
Il a été, de tout temps, beaucoup plus aisé dob-
enir de lui des condamnations que pour des
qiinions purement politiques. En un mot, tout
ce qui concerne le roi syXàVùijliév s^'ijiVérèls
de dynastie, son gouvernerait perspnùel j tout
cela serait jugé par la clipmbre dcèbJpUfl ou
laisserait au jury ce qu'on àppeHê Te? cjurslions
sociales et la police correclhxijiOBe^e'chai'gc-
rail de protéger les ministres contre toute espèce
d'attaque dont leur politique pourrait être
l'objet.
Il est possible que M. le gardeyh^PScÊMiix
dépense, dans des rêveries de celtçréspèce Iç A
temps qu'il devrait consacrer Faa$mistration."b\
Ce sont là les amusements que H*. Uuizot lui
permet. Mais M. Martin (du Nordjvm restera là;
ses élucubrnlions n'arriveront pa\ij'élat de
projet. Le ministère actuel ne propos^i«âLpa«v!a
révision des lois de septembre, parce qu'on ne
peut y loucher que pour rentrer dans la con
stitution. Une violation de la charte, c'est bien
assez pour un règne quelle que soit l'émulation
de M. Martin (du Nord), il ne lui sera pasdonué
d'aller plus loin que M. Persil.
On lit dans le Commerce
«Nous avons parlé de l'envoi fait dans toutes
les casernes du discours prononcé par le roi au
banquet de Neuilly. On ne s'en est pas to«a là,
et 1 Emancipation de Toulouse nous apprend
que des exemplaires nombreux ont été envoyés
en ville par la poste, et sans cire affranchis.
Voici, d'après ce journal, la singulière apostille
qui accompagnait ce» envois
S. M, le roi, comptant sur votre fidélité et
votre dévoûment sa personne, me charge
de vous prier de faire part vos amis et con-
Jiaissaticesqui partagent vossentimens (sic)
la personne sacrée du roi, le discours qu'elle
a prononcé lors du banquet donné au 17e léger,
Le 1er aide-de-camp de service,
La signature était il^sible.
Le tribunal correctionnel de Lille s'est oc-
cupé dans son audience du 24, de la plainte et-
adultère portée par M. le baron de Noé, fils de
M. le «ouate «fçJVoépair de France, contre
Louise Burke, sa femme, et M. Lebody, lieute
nant de lanciers, en.garnison à"Hesdin, mainte
nant détenu .par mesuré de discipline la cita
delle de Lillç.
Les prévenus, prétendant n'avoir pas eu le
temps nécessaire pour faire assigner les témoins
utiles leur défense, ont déclaré faire défaut et
se sont retirés. Pendant, qu'on cmmenait/Mad.
de Noé, elle a été prise d une violente crise ner
veuse; longtemps le Palais-de-Ju^tice a retenti
de ses cris.Après cet incident, le tribunal a
passç optre aux débats; il a entendu les témoins,
domestiques de l'Hôtet de Qand où étaient des
cendus tes prévenus él la femme de charfibcc
de Maif. de Noé; il est résulté de Icôrs déclara-
lions la preuve du délit dont se plaint M. de
Noé. Leîribunala rendu un jugement qui con
damne les prévenus une année d emprisonne-
niepl une amende de 500 francs.
- On lit dans la./îeiwe de Paris
il est ffçti probable que les conférences
commerciale^ cji^s commissaires français et
bi ieres^l^i'tijyjp|lfe?i nui résultat. La Belgûp
nous jjsj«)ài}<je,idqs çoncessions excessives»
ivlom ïesqpoile's cllé ne nous
très-us,,ires avantages..; teafllej
les coiji'.renees sont ouvertes.!
a pu-;.s usiner des vives répugiî
dans-le commerce et dans la3
d'un traité qui ne pourrait <pi
tème protecteur dont, sur |l
notre industrie ne peut se passl
étroite alliance commerciale enl
la Belgique peut séduire au
mais l'œuvre, l'exécution ]4
praticable. On peut se rappel
raisons plus ou moins solides p
y a dix ans on combattait la réi|
gique la Francee jLùt I intérêt
merce et de notre industrie. Faut
d hui que la France tildes sacrifices
pas de compensations dans un ag
offre
dépuis]
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