UITGIFTE VAN 595,000 OBLIGATEN Fl. bartier, État-Civil d'Ypres, van franken °/0 jo SjiIüiu dléfendu par dies cléricaux. Ph. de C. Boterstraat, 19, lepereo. S T ID Ae jetez plus vos vieux pa ra- plu ies failes-les recouvrir a la maison Emmery-Pol- ley, rue au Beurre, S29 aYpres. Prendre atten tion au numéro G E fl T Prijs der inschrijving in klinkende munt 91 Fr. Recht van inwisseling voor de oude Obligatièn van 1868, 1880, 1885. Te GE AT, Banque de Flandre. ld. Banque de Gand. Te BRUSSEL, Algemeene Maatschappij tot bevordering der Aationale Aijverheid. Id. Banque de Paris et des Pays- Bas. ld. Banque de Bruxelles. Id. Bij M. F.-M. Philippson. Id. MM. Balser en Cie. Id. MM. Cassel en Cie. Te AATWERPEA, Banque d'Anvers. Sd. Te BRUGGE, Te CHARLEROI, Te KORTRIJK, Te HASSELT, Te LUIK, Te LELVEA, Te MECHELEA, Te BERGEA, Te AAMEA, Te DOORAIK, Te VERVIERS, Te YPER, MM. J. Baschwitz en Cie. Westvlaamsche Bank. Banque centrale de Ia Sambre. Banque de Courtrai. Banque centrale du Limbourg. Banque Générale de Liége. Banque Centrale de la Dyle. Banque Centrale de la Dyle. Banque du Hainaut. Banque Centrale de Aamur. Banque CentrleTournaisienne. Banque de Verviers. Banque de Courtrai. feu. Le chef kurde Djevher de Gabars, par exernple, fait lier deux frères a l'aide de cordes et les fait empaler. L'émulation sti- mule les paresseux et on met sa vanité a abattre plus de têtes qu'un autre. Un bou- langer de Kesserik qui a deja tué 97 Armé- niens, ainsi qu'en témoignent les nez et les oreilles qu'il conserve comme trophées, de clare qu'il ne se reposera pas avant d'avoir atteint la centaine, 11 a cependant trouvé son maïtre en Hay Vego de Tadeus, quia déja depassé la centaine et exhibe publique- ment avec orgueil, fichés sur des épieux, les morceaux d'une femme qu'il a coupée en quatre. Le boucher d'Aintap, qui a enfilé six têtes d'Arméniens dans un tison, est dé- passé par les Turcs de Subachigulp, qui abattaient les Arméniens comme des mou- tons et pendaient les cadavres a des crochets de boucherie. A Trébizonde, le boucher Ar- ménien Adam et son fils sont tués, découpés et leurs membres sont offerts en vente aux passants qui achète un bras, une jambe, un pied, une tête on les aura a bon mar- ché Est-ce assez atroce D'une statistique dressée par le Dr Lepsius, il résulte que 65,000 person- nes furent massacrées, 2500 villes et villages dévastés, 568 églises et monas- tères détruits 559 villages avec leurs habitants survivants et des centaines de families des villes furent convertis de force a l'islamisme, 282églises trans- formées en mosquées, et 500,000 indi- vidus réduits a la plus afireuse misère. Ajoutez a cela les malheureux morts de leurs blessures, de faim ou des ma ladies épidémiques conséquences des massacres. Joignez-y les individus, au nombre de plus de 20,000, massacres dans le district de Yan peu de temps après les grands massacres dont le JD1' Lepsius a été témoin. Puis pensez que tous les témoins ac cusent les administrations militaires et civiles turques d'avoir directement provoqué ces atrocités sans nom. N'en ressortira-t-il pas a l'évidence que le Sultan et ses ministres ont juré l'extermination de la race arménienne, coupable seulement d'aspirations a une liberté relative, dont aucune nation d'Europe ne se contenterait Les massacres de Constantinopl e. Ce n'est pas tout. II existe a Constantinople une puis- sante et riche colonie arménienne, qui, par ses plaintes et ses protestations aux ambassadeurs européens, aurait pu amener une intervention désagréable au Sultan. Par ce motif, pour continuer l'extermination des Arméniens, et sans doute aussi pour pallier l'effet que devait faire sur la population musul- mane les concessions accordées aux chrétiens de Crète, le sultan accorda 50 heures de massacre dans les derniers jours d'Aout. La populace turque, ar- mée par la police, s'en donna a coeur joie et transforma Constantinople en un charnier. On évalue de trois a cinq mille (on ne saura jamais le chiffre exact) le nombre des malheureux Ar méniens qui furent assommés par la populace, égorgés ou tués a coups de fusil et de revolver par la police et l'ar- mée turque, embarqués de force et noyés en pleine mer. Les autorités turques, et après elles les journaux qui puisent leurs infor mations aux sources officieuses, ont soutenu que ces massacres avaient été provoqués par une bande de révolu- tionnaires arméniens qui s'étaient em- parés de la Banque turque pour la pil fer et en égorger le personnel. Cette version est démontrée fausse. Voici comment l'apprécie, dans une lettre au Rappel, un témoin oculaire, médecin a bord de la Girondepaquebot des messageries maritimes de Marseil le parlaut des Arméniens qui se sont emparés de la Banque, il écnt Ce ne sont ni des voleurs ni des assas sins. Tous les prisonniers ont eu la vie sau- vée, y compris trois fils de pachas et un se crétaire du Sultan. Pas un centime n'a été volé. Dans un sac abandonné sur une table se trouvaient 10,000 livres turques et une grosse liasse de billets de banque. Ces va- leurs ont été rapportées par le chef lui-mê- me a l'étage supérieur et mis dans une caisse en présence du sous-directeur. La caisse principale était restée ouverte M. Auboi- not, le premier secrétaire, a prié le chef d'aller la fermer, ce qui a été fait immédia- tement. Détail curieux pour que la poste ne puisse être forcée du dehors, les Arméniens l'ont embarricadée avec des sacs de metji- diés (piece d'argent de Ia grosseur de nos pieces de 5 fr.) Le récit de cette épopée ne peut être fait en quelques lignes je me bornerai a dire, sans apprécier, quel en était le but. At- tirer l'attention de l'Europe sur les malheurs de l'Arméuie. Effrayer le Sultan par un coup d éclat et obtenir quelques concessions. M. Auboinot et le secrétaire du Sultan ont été chargés de porter au palais les con ditions suivantes 1° Ne pas chercher a reprendre Ia Banque de vive force 2° Cessation imrnédiate des massacres dans Constantinople 3° Acceptation par le Sultan des revendi- cations soumises aux ambassadeurs de tou- tes les puissances par les comités arméniens; 4° La vie sauve pour ceux qui s'étaient emparés de la Banque. Si ces conditions n'étaient pas acceptées. Ja Banque sauterait avec tout son contenu. Les 17 Arméniens maitres de la Ban que eurent la vie sauve et furent em barqués a bord de la Girondequi les a conduits a Marseille. L'auteur du récit ci-dessus ajoute Hélas, par les massacres officiels du Jeu- di, nous avons vu comment le gouverne ment turc a tenu la parole donnée. Nous ne cherchons pas a savoir quelle responsabilité incombe aux puissances qui tolèrent de tel les horreurs, ou celle assumée par les assail- lants nous nous bornons a constater qu'en pleine capitate, au milieu du jour, dix-sept hommes déterminés, ayant fait le sacrifice de leur vie, sont parvenus a s'emparer de l'établissement financier le plus important de l'empire, s'y sont maintenus pendant treize heures sans toucher un centime, et ne l'ont rendu qu'après une capitulation des plus honorables pour eux. Ces jeunes gens, ces apótres, ces héros sont depuis six jours auprès de nous, nous avons pu les juger et les apprécier. Officiers et équipage, tous nous les admirons, nous les honorons et nous les aimons. L'inaction <ie l'Europe Croirait-on qu'en présence d'atroci- tés comme celles que le Sultan a ordon- nées et encouragées, la diplomatie eu- ropéenne n'ait, pas pu prendre une at titude énergique capable de mettre fin aux cruautés turques Nous l'avons dit il y a trois semai- nes la Russie digère ses dernières ac quisitions en Extrême-Orient et dans la Transcaspienne le moment ne lui semble pas venu de mettre la griffe sur une nouvelle proie elle refuse d'inter- venir, et toute la diplomatie européen- ne et chrétienne s'aplatit devant l'au- tocrate de toutes les Russies et laisse consommer le massacre des chrétiens qu'elle a pour mission de protéger. En Angleterre seulement l'opinion publique s'est réellement émue des meetings de protestation sont organisés en grand nombre, des protestations et des demandesd'interventionsont adres- sées au gouvernement, et le vénérable Gladstone lui-même a quitté sa retraite pour prendre ladéfense des Arméniens. Mais 1e gouvernement anglais ne peut ou ne veut agir seul, contre l'inertie du reste de l'Europe. Un mouvement de l'opinion publique dans toute l'Europe pourrait seule for cer la main a la mauvaise volonté de la diplomatie. II est possible que si les journaux font connaitre la vérité a leurs lecteurs. Malheureusement, beau- coup ne leur font connaitre que les ré- cits des autorités turques. D'autres même semblent vouloir les apitoyer en faveur des massacreurs tel le Bien Pu blic. La Réforme ayant constaté (comme nous l'avons fait aussi) que le Pape, tout- préoccupé d'étendre son influence purement politique, n'a pas jugé op- portun de jeter un cri d'alarme en fa veur des chrétiens qu'on égorgeait, cette constatation n'a pas eu l'heur de plaire au journal de l'évêché de Gand. Pour justifier le coupable silence du Pape, le Bien Piiblic ose écrire, avec un aplomb tout clérical, mais sans le moin- dre fait a l'appui, que, depuis son avènement, le pape s'est occupé avec une sollicitude toute spéciale des chré tiens d'Arménie et que ses efforts ont obtenu du Sultan, plus d'une fois, des concessions importantes. Et il ajoute, sans le moindre aouci de la vérité On a pu dire, avec rai- son,que grace a l'intervention du pape, le gouvernement du Sultan, jusqu'en ces dernières années, s'était montré plus tolérant et plus éclairé a l'égard des chrétiens que plusieurs de ces gou- vernements européens a qui la Rèforme décerne des éloges. n Cela semblera une macabre plaisan- terie a ceux qui out lu le récit des massacres ordonnés ou encouragés par le Sultan. Comble de l'inconscience ou de la mauvaise foi le Bien Public ose écrire que les chrétiens de l'empire turc jouis- sent de plus de liberté que les catholi- ques en France Qu'après cela il accuse ceux qui dé- voilent les atrocités turques de vouloir intimider le Sultan pour en obtenir des décorations. II ne fait que tomber de l'odieux dans le grotesque. Voor uwe artikels van Pho tographic, Toestelsels, Voorwerpgla- zen, Papier en alle Bijhoorigheden, zich le begeven bij Werkplaats ter beschikking der kalanten. Toestelsels van alle merk en van alle prijzen. In het zelfde huis vindt men ook eene groote soortering Brillen, Warmtemeters voor de boter, Fan tasie, Kramerwaren, fijne Quincail- lerie. du 18 au 25 Seplcrabre 1896. Naissances: Sexe masculin, 2, id.féminin, 2. M'ariages Yanhaelewyn, Isidore, tailleur et Beun, Silvie, tailleuse. Pinte, Emi- le, casquetier et Capoen, Marie, ser vants. Debreu, Arthur, menuisier et Monkerhey, Emma, sans profession. Dècès Desodt, Henri, 65 ans, journalier, époux de Ryckebusch, Henriette, rue de Menin. Casier, Xavier, 74 ans, boulanger, veuf de Vandenbussche, Hortense, St-Jean extra muros. Fla- mey, Barbe, 69 ans, ménagère, veuve de Goddeeris, Vital, rue Schuttelaar. Demoor, Virginie, 86 ans, sans pro- fession, veuve de Stekelorum, Joseph, rue Wenmck. Notebaert, Romain, 68 ans, sans profession, veuf de Mar- key, Louise, rue de Dixmude. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masculin, 1; id. féminin, 1. terugbetaalbaar binnen 90 jaar aan pari of met premiën Gedurende 16 jaren van 150,000, 50,000 en 25,000 fr. en gedurende 74 jaren van 100,000, 10,000 fr., enz. GENOT VAN INTEREST TE REKENEN VAN le JANUARI 1897. waarvan 21 fr. bij het inschrijven, 35 fr. den 24 December 1896, 35 fr. den 25 Mei 1897. De titel waarop 21 franken zijn betaald is deelachtig in de trekkingen van 15 October, 20 October, met premiën van 150,000 fr., 25,000 fr., 10,000 fr., enz. Voor tien oude ontvangt men elf nieuwe obligatiën. De ingewisselde titels zullen gelijktijdig deelnemen aan de premietrekkingen der nieuwe loten en aan al de vervroegde premietrekkingen der oude loten, tusschen de 15 October en 15 December 1896. Het recht van inwisseling kan worden uitgeoefend van 17 SEPTEMBER tot 10 OC TOBER. De inschrijvingen tegen klinkende munt worden ontvangen op 5, 6, 7, 8 October Gedetailleerde prospectussen worden bij bovengemelde kantoren of bankiers afgegeven.

HISTORISCHE KRANTEN

De Strijd – La Lutte (1894-1899) | 1896 | | pagina 3