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Pensees diverses
Nol re blason Communal
Le gala du Touring Club
Fanfare Üoyale
('ne ville du Voyen-age
au XX' siècle
.^euve-tialise
Fhronique religieuse.
Harmonie Communale
Uepos dominical
PHARMACIEN DE SERVICE
C'est contre les Sarrasins qu'un de vos
prétiécesaeuri» éleva ces tours et ces murail-
le«, que défeBdireni &bord les arcs et les
tu-balètas, puis les couleuviiues et les arque-
buses. l ei temps nouveaux out chargé la
nature des ai mes on a imaginé de tourner
coatte uous la Science, et c'est k la Science
que ywus neus appreuezütrouver la riposte.
Que l'enseiguement soit ecteudu q ie l'Ob-
servatoii e aussi reuiplisse v&tre vceu et
fdxit Deus coinme le soubaitait notre
P. Hagen dans la préfece de la sixième série
de l'Atlas des Variables, fax it Deus ut
juvet ad aperiertda nova hujus scienfice arca
na enarrare gloriam Dei. Que uotre voeu
soit reinpli par la bénédiction apostolique
que nous implorons pour nous, pour nos
fravaux, pour 1'lnsiitut, pour 110s bienfai-
teurs, le veeu que nous expriurerous avec
le» parole» du grand Le Verrier.l'astronome
auquel, a travers les chillies, les planètes
«onriaieat que maioteiiant, toujour» purs
et disposés a nous élever jusqu'aux étoilcs,
nous puissioas un jour nous élever au dessus
des étoilei encore et monter jusqu'a Dieu.
Bénissez-aous, Saiat-Père, et il en sera
aiusi.
Science et littérature, quoi que vous fas-
siez, tout treat a la religion, tout vieut de la,
tout aboutit 1st Jamais un hoamedecrey-
aace He sera réservé ni le juif, ni le pro
testant, ails rrai eatholique, etc# dernier
*e le pdurrait saas forfaite. H ue parlera ni
de Jésus-ChrisL ai dp Luther, ni de Spinosa,
si de Veltaife, sans blesser les croyances
de ceus qui ne croient pas eomme lui. En-
seigner Is littérature ou l'hisfoira sans tou
cher a la diversité des croyances, ee u'ert
saseigne? ni l'histoire ni la littérature. Vous
demaadez a vos profeiseurs d'é.re plats et
igtares, et je rous laisse a penser »i vou*
lar*'préserverez par la d'être impies.
Louis Veuillot.
Aujoiu'd'hui snrtout,- vouloir euseiguer et
for iter toute la jeuaesss d'un pays, quand
é'aiüeura en feit profession de n'avoir pas
dé doctrine d'Etat, ai sn religion, ni ea phi-
losophie, ni ea feistoire, ni dans taut le reste,
e'est le eomble de 1'absürdité. Eu matière
d'ens-eigaemmt, 1'iuitiative doit ètre laistée
at ia libsrté.Mgr Moulart.
A
Répaudez les luoiières de la science
sur les classes pea instruites. Mais quelle»
sont ces lumiètes 1 Ce ne sort pas cades qui
readraient le» hommes superficiels, pédants
at meehaat»; ce ne sout pas les declamations
outrées qui foraient l'attrait de drames et de
ronsars vulgaire», ou toujouts les hommes
du dersier rang sont dópeints comtne des
héros, et ceux des classes élevées comrne des
scéiêrsits oü l'on rspréseite la société sous
de tausses couleur», afia de la faire abhorrer;
oü 1# strviteur rertaeHx parle iiuolemment
i son matfre oü ls saaitre vertueux épouse
la tills d'aa de ses serriteurs; oü les brigands
eajomême» apparaissent a tmirab.'es afiu de
rendrs odieuX ceux qui ne l«s admirent pas.
Les luaièrrs qu'il faut répandre sur l«s
classes inférieure» sont celles qui peuvent
fes préserver de Terreur et de l'exitgéiation
celles qui, san» vcuioir faire des enlauts du
peaple.^de lèches adorateurs du savoir et da
pouvoif, dé/eloppeut #11 eux ua al-ble pen
chant au rispeet, a la bienveillance, a la
gratitude celles qui éloigaeutüks folies et
trioleates chimères dé l'anarehie ou du gou-
vernemsBt populairecelles qui leur ap-
preanent aj rxeresr avec uae roligieusa
dignité les obscars aiaïs houoraides i'onctions
auxquslles la Providence les a appelés
celles qui leur démontrent que les iuégalités
saeiales sont nécessaires, bisn que, par la
vertu, aóus puissions être tous égaux devant
Dieu. Silvio Pellico.
A j
A quoi ssrt la science si .elle n'aide pas a
crairef Nul huinbls ne s'est perdu; beau-
eoup de savants se sont égarés.
R. P. Palau.
Nous répondons sans aucun doute aux dé-
sirs de nos lecteurs, en reproduisant un arti
cle extrêmement intéressant paru il y a quel-
ques jours dans le Journal de Roubaix
Nous noua.joignerons volontiers aux voeux
formulés par l'auteur avec l'espoir d'aboutir
a bref délai.
Au moyen age, les nobles ne furent pas
seul« a posséder leurs blasons les commu
nes eureut égalera.ent leürs arüloiries, de mè-
que les corporations, les chapitres, les institu
tions laïque9 et ecclésiastiques de tout genre.
Aujourd'bui, 1 art du blason n'est plus cultivé
que par des érudits et des graveurs héraldis-
tes, Cependant, si le bourgeois moderne, peu
féru d« noblesse, n'est fier que de son blason
de citoyen, comme a dit M. de Soubeyran,
la commune, i'origine moyenSgeuse, peut
s'enorgueillir aussi d'un emblème qu'elle a
s# garder fidèlement travers les sièle».
Fidèlement est peut être beaucoup dire,
puisqu'il faut compter avec les erreurs qui se
sont glissées parfois dans les armoiries, prin-
cipalement aux temps moderries. L'art du
blason, oublié, méconnu, est traité de nos
jours, avec la plus grande fantaisie, et aotre
symbole communal a connu, lui aussi, des
vicissitudes héraldiques.
L'e'poque de i83o ne passé géne'raleuient
par pour une époque de bun goüt, et on lui
impute toutes les abominations en matière
d'art et d'arcliéologie. C'est de ce temps que
date la de'formation du blason d'Ypres, par
l'octroi d'un diplome, aux armoiries fautives,
délivré le 26 février 1844. Pendant soixante-
six-aos, nos concitoyens ont subi, sans mur-
murer, les pires extravauges héralfiques.
Qu'on ne s'étonue done pas d'une levée de
botteliers en faveur d'un blason meilleur.
Le diplome de Leopold ier, tout en confir-
mant celui du 20 octobre 1819, aux armes
conformes a une traditionséculaire.blasonne,
de la manière fautive suivante,nos armoiries
coupées d'argent sur gueules, le premier char
ge' d'une croix patriarcale de gueules et le
second d'une croix de vair. L'écu timbre
d'une couronne dor et ayant pour support a
senetre un lion d'or tenant sur l'épaule dextre
une co'onne d'argenf.
L'crreur est double. A aucunc époque, de-
puis 1837, nos armoiries ne furent occu-
pées li elies n'eurent qu'un chef d'argent
chargé d'une croix patriarcale. En d'autrss
termes, la partie supérieure, au lieu d'occu-
per la moitié de l'écu, doit être léduite au
tiers, dimension normale d'un chef Elles
sont blasonnées par d'Hozier, juge d'armes
de Louis XIV, comme suit de gueules a
une croix de vair et un chef d'argent chargé
d'une croix patriarcale ou de Lorraine de
gueules.
La seconde erreur réside dans la composi
tion illogique de la croix de vair. Le vair
était une fourrure grise et blanche, ancien-
nement en usage, et a peu prés identique au
petit-gris actuel. C'étaitune fourrure officielle
dont les édits autorisaient ou prohibaient
l'emploi, suivaat la condition des persoanes.
On en doublait les manteaux du roi, des pre
sidents a mortier, des conseillers de la cour.
En béraldique, le vair était figure par de
petites cloches d'argent et d'azur. Une croix
de vair semble done log'quement devoir
être formée d'une lanière verticale de fourru
re et de deux lanières horizontals L,a poin
te des cloches de la bande verticale doit ctre
dirigée en haut, tandis que les pointes des
deux lanières horizontals doivent être affron-
tées.
Les sceaux qui, eu cette matière, consti
tuent des documents authentiques, ne don-
nent jamais d'autre disposition. La même
figuration existe sur les nombreux jetons et
médailles que nous avons examines.
Terminons, comme dans les Congres, en
formulant un vosu Celui de voir notie admi_
nistration s'adresser a M. Qui de droit, con.
seil béraldique ou Ministre de l'Intérieur,
pour obïenir la rectification de notre blason
communal par l octroi du Nouveau diplome.
L'administration a fait ceuvre savante en po-
sant sur la toiture des Halles, le blason mo
derne reciifié. Le public, juge, lui dira,
comme au nègre Continuez. I'ourvu, toute-
fois, qu'il n'applique pas a l'auteur de ces
lignes ce vers de La Fontaine
Moi, je sais le blason, je veux tenir école.
Qui convient-il de féliciter davairtage, du
Touring Club ou du public yprois Car le
feit est que le premier peut se vaster d'un
jo'i succès et le second d'uae excel!ente au-
baice.
Notre salie de spectacle n'est pas grande,
et n'en est pas moins toujours trop spacieu-
se pour sa clientèle. Lundi soir f ourtant elle
se trouva ètre reiaplie, gr^ce a l'initiitivs du
Touring Club qui nous fit l'agréable surprise
de nous faire servir une nouveauté vraie,
une pièce non-seulemeut iaconnue ici mais
qui tranchait nettement sur la désespéraute
banalité du répertoire habituel.
Le Cloitrc d Emile Verhasren, excel-
lemment interprété comcoe il le fut, méri-
tait eette faveur du public.
Non pas toutsfois qu'il n'y ait aucune
réserve a faire sur ce réel chef d'ceuvre de
notre grand poe'e national.
Et d'abord, nous tolérons toujours diffi-
cilecnent ia soutane ou la bure sur les tré-
teaux, même lorsque leur role ne leur con-
quiert que le respect. Or, il faut bien dire
qus le cloftre que Verhaeren nous montre
n'est pas, prls dans son ensemble, ce qu'il y
a de plus édifiant. Qu'importe qu'on puisse
lui trouver peut-être des types vaguement
ressemblants parmi las spécimens les moins
glorieux d'un autre üge qu'importe qua
toute époque on puisse découvrir, deci dela,
des unités indignes, perdues dans la mass9j
Ce cloitre oü l'on parle, s'agite et intrigue
comme daus le monde, oü règneut l'orgueil
et lambitionja discorde et la haine oü l'on
est divisé a ce point non seulement sur un
cas de conscience particulièrement délicat,
mais encore sur les conditions les moins dis
enables de la perfection évangélique et de
la discipline monastique, ce cloitre-la ne
correspond guère a la réalité et ne saurait
être présenté comme type sans travestir et
mssiiSBBm* MaÉBeaaaa
rabais-er ce que le njoinie offre de plus digne
de i't-spect. Quelles que soieut les exigences
de l'art scénique, c'est /raiment abuser de
j la permission qu'a le dramaturge!de tirer
ar les cheveux la-véHté, voire la simple
I vrai3emlilance.
Mais, ces réserves fait es, nous sommes
tout éloges pour la facture dramatique de li
pièce, pour sou intéiet soutenu, pour ia
beauté intense de plus d une scène, de plus
d'un dialogue tout éloges aussi pour la
magistrale interpretation. Et nous ne pou-
vons que regretter quo cette belle represen
tation n'ait pu être iloanée dans un décor
plus digne d'elle.
A vrai dire cependant,ces parels dé'aln ées
et véiustes, cesbecs da gaz papillens ce
lustre an'ique et vénérable, éteudaut ses gi
randoles i faux lampioas, aiusique des bras
qui implorent Ia lumière, tout ce;a avait
c< rtes uu petit air clauEtral, voire sépulcial.
Et qui sait si le Touring Club, en y faisant
dos er le Clcftre après 1'avoir fait don-
ner dans las ruines de Villers, puis dans cel
les de St-Bavon, qui sait s'il n'a pas voulu
révéler au tourisme universe! cette troisième
merveille archaïque du terroir national et
en suggérer le classement parmi nos ruine»
les plus 8acrécs
N. B Que l«s partisans d'une nouvelle
salie de spectacle même avant le Staud
n'aillent pas abuser des lignes ci-dessus
Nous maintenons autant que jamais notre
©piniou a ce sujet. Nous ne gebons pas la
these du theatre moralisateur et éducateur
du peuple et le füt-il, encore faudraient-il
pour cela qu'il fut gratuit.
Le theatre, ban ou mauvais, reste ub
simple plaisir bourgeois que ceux qui
i'aiment se le pay ent
Les pkisiia les plus démodés ou le» moins
moraiisateurs ceux des vélodromes, des
arènes de boxe ou da combats d'autree coqs
tronvent toujours des financiers et da»
impresaiii. Si 1 operette et le ballet ont réel-
lem mt la faveur du public, ils en trouvero t
égalemeat.
Dimanche dernier, notre phalange royale
a célébré la fête traditionaelle de Ste-Cécile,
Elle s'est rendue en corps,aux sons de joyeux
pas-redoub'és, a la cathédrale de St Martin,
pour assister k la messe de 11 1/2 heures,
célébréc a son intention.
A 5 1/2 heures du soir,a eu lieu aux Halles,
un grand c ncert. Malgre le mauveis temps,
le public était arrivé en rangs serrés a cette
audition, trés artisliqüe, dont le programme
était compose d'oeuvr-es de choix des mtntres
tlamands P. Benoit, Roels, Mestdagb, Van
der Meulen, Moeremans.
Une innovation, trés goütée, fut la rnise
au programme de deux chants, avec accom
pagnement de fanfare, exe'cutés avec un réel
talent par les musiciens avec le précieux
concours de notre baryton Yprois M Cb.
Bostyn. De Schelde do K Mestdagh, et
Yper öp poêmi de M. Sobry, conseiller
communal, et musique de ML. Arschodr,
le chef distingué de la fanfare royale. Ces
deux oeuvres, clestinées de par leur but et
comme leur nom l'iadique, k faire l'éducation
niusicale du grand nombre, ont été tres
applaudies. N'oublions pas que l'art, comme
la nature, parle surtout par sa simplicité
ce fut précisément Ja-cause du succès de
Yper op C'est la un indice pour l'éduca-
teur populaire, que nos sens sont d'autant
plus sensibles la poésie et la musique que
celles-ci sont moins compliquées.
Nos vives felicitations a MM. Sobry et
Arschodt ainsi qu'au brillant chanteur M.
Bostyn qui a interprêté leur oeuvre commune
avec son talent bien connu.
L.e concert s'est terminé par la grandiose
(antaisie <1 Clodwig et C/othildis oü la
grand artiste gantois qu'est Oscar Reels, dé-
veloppe avec ampleur son talent d'orchestra-
tion. Notre société royale s'y est surpsssée et
mérite tous nos éloges.
A 7 heures, a la salie Iweins, le banquet
traditionne! a été servi. A la table d'honneur
présidée par M. le Sénateur Baron de Vinck,
nous remarquons, outre des membres de la
commission, M. le bourgmestre-députe'
Colaert, M. l'échevin Van den Boogaerde et
quelques rares coDseillers communaux et
amis de la musique du parti catholique.
Excellent menu,entrain cordial, nombreux
toasts chaleureux, rien n'a manqué pour don-
ner a cette fête de familie une note de franche
intimité et une compléte réussite.
M. le Vice-president Callewaert annonce
que M. le Baron de Vinck remplaceala pré-
sidence le regretté M. Eugène Struye et que
cette combinaison permet d'acclamer comme
président M. Henri Iweins d Eeckhoutte qui
sera le digne successeur de son regretté père,
l'inoubliable fondateur de la Fanfare Royale.
Cette bonne nouvelle est accueillie par de
longues acclamations.
Nous félicitons cordialement les neuveaux
dignitaires, le choix de la commission est
excellent. Avec de pareils chefs secondés par
le Directeur L. Arschodt qui trouve en ses
musiciens des collaborateurs aussi capables
que dévoués, notre société royale peut envi-
sager l'avenir sous les plus heureux auspices,
Ad muitos annos
Rothenburg ob Tauber est un coin en-
chanteur, vrai réve d'artiste ou d'archéologue,
et M. Préheibu, dans la conférence qu li
nous a donnés, Mardi soir, au cercle hxcel-
sior, nous y a conduits, en neus faisant
passer d'abord par une série de villes en
quelque sorte artisliqueiïient graduées.
Wurtzbourg, a cöté de sa cathédrale et de
ses autres églises si curieuses, possede un
palais episcopal, la Residence, aujourd'bui
cMteau royal, dont l'ordonnance et les
vastes proportions rappellent Vei sai lies.
Nuremberg, par l'importance de ses fortifica
tions du moyen-üge, de ses monuments et
de ses innombrable» sites pittoresques,serait
Infiniment supérieur a Rothenbourg, si 1 in
trusion des etnbellissements modernes ne
l'avait déja déparé. Ratisbonne peut compter
également parmi les villes les plus intéres-
santes d'Allemagne. Le Walhallaérige' sur
une haute coliine par Louis Ier de Bavière,
rappelle beaucoup le Panthénon d'Athcnes,
L'intérieur, avec ses 14 cariatidcs supportant
l'entablement, est d'un effet grandiose. Le
Temple de la Délivrance est une rotonde de
58 m. de haut ornée de statues colossales.
Perdue dans un coin de la Franconie, la
petiteville de Rothenbourg semble se dérober
aux curieux. De toutes les villes du monde,
seule, elle est reste'e intacte et a conservéson
aspect moyenageux. De hautes murailles
he'rissées de tours l'encerclent toujours, com
me si elle était prête a soutenir un siége. Aux
trente-trois tours et tourelles de cette enceinte
9'ajoutent les nombreux clochers des églises,
les tourelles et les pignons élancés des mai-
sons, et tout cel ensemble fait songer a un
Vieil-Anvers ou a un Vieux-Bruxelles dont
le staff artificieux aurait fait place a des
pierres patinées par les siècles.
Dans ce décor unique les facades inléres-
santes ne se comptent pas. L'église de Saint-
Jacques, du XIVs siècle, est considérée cum-
me uil des plus beaux morceaux de i'archi-
lecture goihique en Bavière. On y conserve
une goulte du précieux sang de Noire-Sei-
j gneu'-. Les oeuvres d'art y abondc-nt, et M.
Préherbu les a décriles en conna'sseur.
L'hotel-de-Ville, «vee une tour de 70 m.
de haut, est un édifice mi gothique mi-Re-
naissance. Son caractère imposant étonne
pour une petite ville de quelques millierS
d'habitants. La Herrengasse est une des
artères principals. Elle lourmilic de détails
curieux et est éclairée, comme toute la ville,
a l'électricité. Mais cette lumière toute mo
derne ne vient point rompre le charme de
j'ancien ce sent der lanternes vieux style
suspendus a des cnaines tendues en travers
de la rue qui servent a i'éclairage public.
M. le juge de paix de Malines a décrit, en
touriste observateur comme ea savant ar-
chéologue, eet assemblage unique de pittores-
que, et ks excellents clichés, qui, ont été pro-
jetés sur l'écran ont ajouté encore a lattiait
de cette conférence.
On nous ócrit
Monsieur l'Ed.tsur,
A lire Partiele paru, dimanche passé, dans
le Progrès sous la signature de Mr Scrip
tor, on serait vraiment tenté de croire que
Neuve-Egiise est sur le point d'être mise en
état de siège. Mais rassurcz vos lecteurs, il
n'en est rien l'ordre le plus parfait ae cesse
de régner a Varsovie
Voici tout bonnement ce qui s'est passé
Dans ie courant de la semaina dernière, est
décédée Madame Verhille, La familie, a
l'occasion des funérailies, a voulu faire di-
gnement ks choses. Elle a, par l'entremise
du Bureau de Bienfaisance, distribuédu pain
a tous ks pauvres de la paroisse, sans
distinction d'opinion elle a jugé bon, cn
outre, sans avoir a demander la permission
de qui que ce soit, de favoriser ks enfants
des écoles fibres. Et puis... c'est tout.
La-dessus, M'Scriptor susnommé qiq
doit être de la lignée de Donquichotte
monte immédiatement ses grands chevaux,
range en ordre de bataiile un tas de vilains
mots, tels quescandale, besogne vialpro-
pre tape sur les Jésuites et leur fameuse
école, voit poindre a l'horizon les dernières
limites de la degradation humaine et finit
par mettre tout le monde dans f enveloppe
du mépris
Juste ciel Quel tapage Quel ridicule ta-
page Alors qu'il y avait sl bien raoyen
d'arranger toutes choses a l'amiable. Pour
ma part, si j'avais été un de ces chefs de file
cossus, qui ont des ecus a l'ombre et des
terres au soleil, j aurais été assez fier pour
ne pas me mêler a tous ces vils cancans, je me
serais abstcnu de faire des imprecations,
j'aurais même évité de laisser paraitre le
moindrc mécontentement mais puisque
Mr Scriptor s'obstine a parler de gestes,
j'aurais fait un beau geste, qui n'aurait pas
manqué d'atteindre en plein les mufies de ces
hommes des cavernes, de c:s êtres abjects,
qui laissent voir les dernières limites de la
degradation humaine
J'aurais dit Voyons A quoi bon ces
airs l'urienx dont lont le monde discrete-
ment se rit, a quoi bon ces maledictions
qui n'émeuvent que ceux qui veulent bien
(i s'émouvoir. - On nous joue un mauvajs
(i tour, c'est vrai mais il ne sera pas dit que
nos chens petits écolieis en patiront et j-
do ne, moi, a chacun d'eux, non pas un
e pain de froment vulgaire, mais un pain
gateau. Et tout le monde eüt été satisfait
saufceux qui ne devaient pas l'êtfe.
J'ai fini mais en finissant, Mou Cher
Monsieur, ie vous prie de croire que ks
grands et les petits coupables, qui ont traine'
tous ces nous complots, ne cessenr de bieu
se porter. Quant a Monsieur Scriptor, je ne
réponds de rien on dit qu'il devient mania-
que il croit toujours voir au bout de son nez,
les dernières limites de la degradation hu
maine. Avouez que c'est désagréable.
Adieu. Narrator.
Postcriptum. Une rehabilitation Les
Jésuites, nes malins, n'ont jamais enseigné
la bêtise que leur prête Monsieur Scriptor,
a savoir de déployer la ruse et la fourberie
car la ruse et la fourberie n'ont pas l'hati-
tude de se déployer au grand jour, comme Ja
première bannière venue elles se cachent
au contraire trés habilement sous toutes
sortes de dehors. Monsieur Scriptor a done
manifestement calomnié mais je crois
qu'Escobar, linstiteur en chef de cette fa
meuse école, saisirait mieux ces subtilits.
Postcriptum II. Pour ceux qui ignorent le
latin, il ne seta peut-être pas inutile de faire
remarquer que le mot Scriptor signifie
éciivain. Ce qui ne veut pas dire que Mon
sieur Scriptor soit un écrivain exceptionnel-
lement fort mais ce n'est la qu'un détail
chacun habille ses idéés comme il peut. Du
reste, Narrator lui-même n'a pas l'air d'avoir
beaucoup fouillé ks grands classiques, il
semble plutöt s'être nourri de feuilles de
sacristie. Aussi compte-t-il sur i'indulgence
des lecteurs qui voudront bien ne point pei-
dre de vue qu'il a été formc non pas dans
mais d la fameuse école des Jésuites et qu'il a
contribué pour une large part k deplscer la
dernière limite de la degradation humaine
N. vi. 1. R. Us ont eu du flair. Nolis
apprenons la dernière heure qu'0« a fait
une distribution de pains aux enfants des
écoles libéraks. lis linissent done par oü ils
auraient dü commencer mais ne soyons
pas grincheux le geste est tardif mais il est
beau tout de même. Meurtris les ntufles
Eglise de St Martin.
Confrérie de N. D. Lourdes et upostolyt
de la prière pour la conversion des péchettrs.
Jeudi 8 Décembre fête de l'immaculée
Conception de la Ste Vierge.
Indulge.ice pléuière
Messe Solennelle a 8 heures a l'intentisn
des associés.
Concert, Dimanche, 11 Décembre 1910,
aux Halles, (Salie. Pauwels), a 6 h. du soir.
(Entree Nieuwwerck.)
Programme
1. Sous les drapeaux, Allegro militaire.
von Bion.
2. Flandre,Grande Marche. Steenebruzen.
3. Kermesse-flamande.extraite de Milen-
kadeJ, Blockx, arr p. F. Decouinck.
a) Kermesse b) Danse des sabots c)
Entrée des rhétoriciens d) Scène
d'amoure) Entrée des Zingaris.
4. Pavane Ecossaise. Gab. Allier.
5. De lustige boer, fantaisie du l'opérette
de Léo Fall. arr. p. F. Deconinck.
BURGERSTAND VAN YPER
Verklaringen van den 25 Nov. tot den 2 Dec. 1910.
Geboorten
Vandendriessche Simonne, Alphonse Vauden-
peereboonplaats.
Stratsaert Josepha, Korte Thouroufstraaf.
Vanderghote Cecilia, Dickebusclisteonweg.
Bruenin Julia, Pennestraat.
Keale Merlard, Dixmudesteenweg,
Reydant Albert, Kanonstraat.
Claeys Martha, Maagdenstraat
Swyngedouw Joseph, Dickebuschsteenweg.
Swyngedouw GerardJDickebuschsteenweg.
flanckaert Ivonne, Kaifvaart.
Laplace Philemon, Lange Thouroutatraat.
Verleure Florentine, Mondstraat.
Philippart Suzanne, Alphonse Vandeniieere-
boomplaats.
Huwelijken
Wolters Charles, letterzetter, wedr. Traest
Sidonie, &Florentyn Valentine, strijkster, beiden
van Yper,
Michiel Adolphe, kleermaker, wedr. Rulfelet
Celine, Maerten Sylvie, wasehvrouw, Wwo
Mervtillie Auguste, beiden te Yper.
Lorrain Emile, timmerman, Vangeel Maria,
z. b b iden te Yper.
Sterfgevallen
Santy Maria, 53 j., ongehuwd, Surmont da
Volsberghestraat.
Bailleul Maria. "9j., z. b., Wwe Waelken-s
Ferdinand, Oude Houtmarkstraat.
Mergaerts Valentine,4 j., Dickebusciisteenweg
Derameau Sophie, 90 jb., Wwe DoomChar
les, Rijseleteenweg.
Vai;denbileke Emile, 5 m., Zaalhoi.
Wolters Agnes, 2 j Hoornwerk.
Ollevier Victor, 1 l/l j., Penneslraat.
Dimanche 4 Décembre
L. AERTSEN, marché au Beurre, 9-
«1