W^T.
La Gendarmerie
Le nouveau Carillon
La Lhorale l'Orphéon
Actes officiels
iir maart tg?*
«y^iWüSï
Rapport de M. le Bourgmestre
if'
Vi c® if't» W
Le Congo Leige
fèj&tjpfgSjpfp
du VELODROME D'YPRES
m
jfc-,
j^v
h :'>-.o-;
i i
^ÈgutÊt
^oXsitó/rv
nécessite8. Je ne la voterais pas si elle de
rait constituer un jalon vers la démolition
de la partie restante des remparts. A cette
occasioD, je rappellerai la restauration des
remparts que j'ai préconisée. Elle est prati
quement réalisable en certaines parties. Si
on n'y veille, dans un certain nombre d an-
nées, des parties tomberont dèlles-mèmes, et
il convient de conserver ce qui reste des
remparts.
M. Ie Président pense que c'est surtoutla
couverture qui doit être remp'acée. Le pa
rernent, pense-t-il, a été placé sous le gou
vernement hollandais.
M. Vandenboogaerde. Un nouveau pa
rement serait difficile a faire tenir et serait
inutile pour la conservation du rnur qui ne
souffrira pas en en étant privé.
M. b Président. Nous sommes done
d accord pour ce qui conserne la couverture.
Quand une brique est enlevée, en a vite fait
d'en enlever un grand nombre.
M. Boone propose formellement cette
question a lYxamen du collége.
M. D'Huvettere. Je suis grand partisan
de la conservation intégrale des remparts.
La lecture du rapport de M. le bourgmestre
na m'a pas donnée satisfaction. Je voudrais
que le Conseil décide s'il y a lieu de désirer
la gendarmerie k remplacement proposé.
M. le président. Je ne puis poser cette
question. Le gouvernement place la gendar
merie sur son terrain. Vous pou?ez expri-
merdes regrets, mais c'est tout.
M. D'Huvettere demande si, la gandarme-
rie étant décidéa par l'Etat a eet endroit, le
Conseil veut décréter la démolition des rem-
paits.
Après un échange d'explicalions, M. le
Président dit que, dans ce cas, il faut rejeter
Ja convention.
M. Begerem voudrait voir supprimer cette
partie du rapport Si plus tard la ville
s'étendait dece coté.d'au' res administrateurs
pourraient démolir le restant des rem
parts... C'est dounor l'éveil, dit il. Plus
tard dans cette éventualité, on avisera aux
moyens. II est inutile deles énoncer main-
tenant
M. le Président. Si j'ai mis ce passage
dans mon rapport, c'est paree que je pensais
mettre cette clause que l'Etat ne pourrait
pas exproprier le restant sous prétexte qu'on
manquerait de vue ou d'air, mais ne renon-
cerait jamais a son dioit d'expropriation.
J'ai tenu plutót a proclamer l'omnipotence
de la ville. C'est elle qui décidera. plus tard
de ce qu'il y a lieu de faire. L'intention du
Coliège est de ne pas toucher a ce que cer
tains appellent ce bijou artistique. Je vou
drais que la conservation de ce qui reste ne
dépende que de la volonté de la ville.
Quand la construction de la gendarmerie
sera terminée,j'espère que toutle monde sera
satisfait.
M.le président propose de scinder le vote.
L'approbationde letablissement de la gen
darmerie a l'emplacemeut choisi par l'Etat
est votée par le Conseil entier, moins deux
voix. cel'es de MM. D'Huvettere et Iweins
d'Eeckhoutte. La convention avecl'. tat est
ensuite votée k l'unanimité.
M. Vanderghote demande si la surveillan
ce des chiens est pratiquée convenablement
M. le président répoud que tous les soins
sont pri8 pour éviter de nouveaux cas de
rage.
M. le président dit a M. Lemahieu qu'il a
fait erreur en disant, k la derniére séance,
que plusieurs procès-verbaux avaieut été
dressés k des cyclistes qui n'avaient pas pris
la droite, croyant qu'ils étaient tenus de
suivre la voie cyciable. En réalité, uu seul
procés-verbal a été dressé contre une per-
sonne qui avait manifesté de la mauvaise
volonté.
M. Lemahieu répond que trois personnes
ontété poursuivies, mais qu'é 1'audience du
tribunal de simple police de vendredi elles
ont été acquütées.
M. le Bourgmestre estimeque les cyclistes,
forts de ce jugement, qui fera jurisprudence,
emprunteront la voie cyciable, et en cas de
collision, on n'aura pas a réclamer.
M. Begerem. II y aura toujours des
erreurs judicaires... Ce u'est qu'un juge de
simple police... (Rires.)
M. le président. On interjettera proba-
bkment appel contre ce jugement. On ren-
verserait les gens impunóment sur une voie
aussi étroite. L'Etat a eu uae mauvaise idee
d'établir cette voie. Les piétons sont aussi
respectables que les vélocipédistes... (Rires.)
M. Begerem. A moins que les véloci
pédistes ne deviennent des piétons...
M. D'Huvettere demande la réfection de
la voie cyciable prés de la gare de l'Est de
Zillebeke, et M. le président dit qu'il en sera
tenu compte.
La séance publique est levée a 6 heures 15.
i i
Messieurs,
(Notre ordre du jour porte Propriétés com-;
munales. Echange de biens Ge titre n'enl
dit pas assez Nous avons eu l'honneur det
vous convoquer pour délibérer, presque d'ur-
gence, sur deux questions qui intéressent yive-
ment notre ville. i
La première est connue pour avoir été ex-»,
aminée longuement elle est presque du do-i
maine public. II s'agit, en effet, de la construe-1
tion, par l'Etat, d une caserne de Gendarmerie,
dans la quelle nous avons k intervenir par voiej
d'échange de certains terrains et d'aménage-
menls des abords de eette caserne. La seconde
est moins connue et n'a été soulevóe qu'il ya
peu de jours, pendant les pourparlers que
nous avons eu avec l'autorité militaire au
sujet de la question de la gendarmerie.
Notre rapport examinera successivemcnl ces
deux questions et celles qui s'y rattachent,
I. LA GENDARMERIE.
Vous n'ignorez pas, Messieurs, qu'il est ques
tion, depuis plusieurs années, de la construction,'
d'une nouvelle caserne de gendarmerie. L'cm-
placement actuel parait insuffisant et impro-
pre au casernement des hommes. Le fonds
et les batiments appartiennent k nos Hospices;
Civils qui les donnent en location a 1 Etat, au:
prix annuel de frs. 3000. L'administration;
charitable a fait de iouables efforts pour main-
tenir cette location mais le Département dei
la Guerre est décidé a y renoncer, paree que,
prétend-il, les batiments sont humides et qu'it
n'est pas possible d'y loger le personnel qui»
sera porté k 18 ménages et 9 gendarmes cé-
libataires. 1
Après de longues recherches en vue dc trou-/
ver un terrain pouvant convenir a Ia costruc-
tion d'une gendarmerie, le génie militaire avait
décidé d'élever celle-ci Tangele Nord-Est 'dei
l'Esplanade, vis-5-vis de la caserne d'infanterie.i
Cette décision fut vivement critiquée par la
presse et pat' des membres du Conseil. Nous
nous fimes, en haut lieu, l'écho des récrimi-i
nations de l'opinion publique, dont nous parta-
gedmes du reste la vive 'émotion.
C'est alors que nous proposames Rempla
cement id ont hous parierons tout-i-l'heurc et
qui est incontestablement mieux choisi quet
le premier. Mais de multiples objections furentt
soulevées, cette fois par les esthètes ou, comme
on dit aujourd'hui, par les Pitoresques, qui'
ont quelque fois tort, mais souvent raisoni
aussi. Les propositions du Gouvernement im-
pliquaient la démolition du bout de rempart,
qui avec son fossé et ses arb'res, donne l'cn<
trée de la ville une impression de vétusté, pré-
curseur peut-on dire de l'aspect général de hv
vieille cité. t
Nous partïmes pour le maintien de l'état.
actuel, sauf k le combiner avec la construction
de la gendarmerie, décidée par le Gouverne-<
ment. Notre désir le plus vif était de donner.
satisfaction 5 celui-ci et ft l'opinion publique,i
du moins k nos concitoyens et même aux
étrangers qui se prononcent pour la conser
vation des sites et des choses anciennes. Vous
direz, Messieurs, et nous sommes parvenus A
donner satisfaction aux deux intéréts en cause;
Le Boulevard Malou serait prolongé sur
une largeur de 20 mètres, la gendarmerie serait
construite k Tangle fornié par ce Boulevard
et l'Esplanade, autrefois rue du Progrès, sua
une longueur de 93,50 m. et Une largeur d©
56,80 m. En face des batiments de Tangle Sud-i
Est se dresserait le vieux rempart avec som
bastion, rectifié de manière a donner au Boulen
vard en largeur 20 mètres. Au bout de celui-ci|
et perpendiculairement a son axe, déb'ute-
rait une avenue qui irait rejoindre les cheminsi
de ronde extérieur et intérieur et se prolonge-i
rait en ligne courbe jusqu'5 la rue de l'arsenal
Les conditions de l'entente entre l'Etat et
la Ville sont précisées dans le projet de conven-t
tion ci-joint. Notons spécialement que les bS-i
timents de la caserne, tant du cöté de Tam
cienne rue du Progrès que du Boulevard Malou
prolongé, seraïent construit dans le style dit
Yprois, suivant les plans joints a la convention,)
et que l'érection de ces facades et la couver
ture des batiments en ardoises exigent una
dépense supplémentaire évaluée dc 40 fli
45.000 francs. G'est notamment 5 raison du:
caractère artistique qui sera donné a Ten-»
semble de Tédifice que la ville peut consem
tir, de son cöté, la dépense qu'occasionnen
ront les déblais et les remblais, la construction!
d'une voie empierrée, d'un trottoir, d'un égout,<
de la canalisation de l'eau et du gaz. Cette dé-i
pense ne dépassera pas la somme de dix milla
francs. L
A ce compte, les abords de la gare seronts
considérablement améliorés, nos promenades)
embellies, nos remparts et fossés maintenus.»
Et si jamais le besoin d'étendre de ce cöté la
ville par la construction de norivelles maisona
se fait sentir, ia voie serait erfiée et Taména-i
gement du nouveau quartier préparé. Hatons-t
nous d'ajouter que telle n'est pas Tintention»
de Tadministration actuelle et que cela ne»
pourrait se faire qu'en vertu de decisions
prises par la ville elle-même, seule maitresso
de ses destinées. v
II. ECHANGE DE PROPRJ1ETES.
Nous disions, plus haut, que, duns le cours
de nos pótlfparlers avec l'autorit'é' militaire,»
nous avons eu Toccasion de faire certaines
propositions, qui, n'en doutons pas, recueille-»
ront Tadhósion de l'opinion publique .comma
la vötre. II s'agit de la Öisparition de l'immeu-'
ble faisant partie de l'ancien corps de garde1
de la porte de Bailleul et qui n'est qu'un:
hors-d'oeuvro depuis la dispnrition que Ton
peut regretter, de cette porte. La maison, occu-,
pée par M. Meyskens disparaitrait done, et
personne ne le regretterait, croyons-nous, elle
intercepte fftcheusement la vue de nos rem-i
parts et fossés. D'autre part, le Gouvernement
parait disposé a vendre les anciens bfuimenls
do la manutention militaire, situés derrière l'é-t
glise St-Jacques et encasirés dans les rempartsi
appartenant la ville. -
Vous avez bien voulu, Messieurs, aller sur.
place et visiter ces batiments qui occupcnt prés
de 20 ares. Comme nous, vous les avez trou-
vés en bon état et susceptibles de recevoir plu
sieurs services communaux, acluellement mal
logés, comme nous le disons dans notre rapport
relalif tï Temprunt, du 10 novembre 1906.1
Après l'acquisition que nous ferions de cesi
batiments, nous aurons k vous faire des pro
positions rclativement aux services y pla
cer.
Cette proposition va de pair avec des échan-i
ges dc terrains qui sont développés dans le
projet de convention. Le Département de la
Guerre demande, comme compensation de Ta-»
bandon Meyskens, des batiments de Tancienne
manutention et de la plus grande contenance
des terrains de l'Etat vis-é-vis de eeux de la
ville (1), la construction de deux maisonsi
pour sous-officiers sur un terrain de la ville,)
contenant pour chacüne six mètres de facade
ur trente de profondeur, et Tintervention de la
ville dans leur construction pour une somme
de frs. 12.000.
Nous osons croire, Messieurs, que vous ap->
piouverez la convention que nous avons i'hon-i
neur de vous soumettre et qui ne sera defini
tive que le jour oü elle aura re?u les approba
tion et autorisation nécessaires.
YPRIANA. Le rapport sur Tadministra
tion et la situation des affaires de Ia ville
d'Ypres pendant Tannée 1908, vient d être pu-
blié, et il contient, comme d'habitude, nombre
de détails intéressants, voire memo d ensei-
gnements utiles. Mais la lecture de ce docu
ment n'est généralemenl faite que par les in
téressés, et encore, la généralité du publio
préférant discourir sur les affaires de la ville
avec cette insuffisance de documentation, eet
h peu prés qui caractérise le plus souvent
la conversation. Nous avons glané dans
petit volume et relevé certains détails qui.
nous ont paru curieux, a Tinlention de eeux.
qui aiment, en tout, une forme concrète.
La population, qui avait diminué, en 1907,'
de 3 habitants, a augmenté, en 1908, de 63, et
élait au 31 décembre de 17.542. II faudra,.
malheureusement, déchanter en 1909. C'est un
état, sinon de reeul, du moins stationnaire, et
il faudra se contenter, pour 1910, ü'attendre
les effets bienfaisants de la lettre de Mgr. le
cardinal Mercier. t 1
Cinq aliénés de plus qu'en 1907, est peut-
être une conséquence des clialeurs de Tété de
1908. La mort, trés heureusement, n'a pas fait
de soub'resauts violents et est restée dans les
limites des statistiques précédentes, usant des
maladies toujours les mêmes. L'e fastidieux ta
bleau de la mortalité par rues a disparu du.
rapport, et personne ne se plaindra de cette
innovation.
Le Conseil municipal ne s'est réuni que 16
fois, en 1908, alors qu'en 1907, le gaz et d'au-:
tres questions, avaient provoqué jusqu'è 60
séances. t I
Dans le rapport de l'archiviste, il se trouvo
consigné un détail de première importance le
manque de sécurité, au point de vue incendie,)
tant de la première salie d'archives que de la>
salie des XXVII. I
1 Une convention, avec différents propriétaires,i
est venue régler, d'une manière définitive, la
question du droit de passage, par Tancienne
ruelle aux Tripes, dont le nom n'est connui
de personne et qui, débouchant dans la rue
Longue-du-Marais, aboutissait l'Yperlée. Le
«hapitre du conlentieux relate les longueursl
d'un procés que la ville inlenta en 1905 et
qui finit en décembre 1907.
La population secourue est de 2.975 per-|
sonnes par Ie Bureau de bienfaisanee, et de
1.598 par les Hospices. L'en-tête Libéralités|
testamentairesest suivie d'un blanc signi-(
ficatif. N'y aura-t-il plus de philanthropes S ld
manière des Godtsehalck et des Capron?
Mutualités, coopératives et syndicats, déjftl
au nombre total de 9, semblent égalcmenti
prospères. L'a petite épargne voit son nombre
de livrets sajis cesse augmenter la Caisse»
d'épargne. l
Une diminution de moitié du taux de la ré-l
tribution scolaire 'était accordée au prof t des!
enfants de fonctioruiaires. Cette disposition réf
glementaire ja été supprimée. 1
L'Ecole Industrielle, dont le nombre d'élè-1
ves va plutót croissant, a fait l'acquisition de
nouveaux modèles et d'ouvrages d'art. II a:
été créé, sous le nom Ü'Ecole professionnellet
Saint-Joseph, une 'école libre de métiers. Dès
i'ouverture des cours, 88 élèves se sont fait
inscrire, et on y donne des cours de perfec-
tionnement pour ouvriers typographes, tail-'
leurs, cordonniers, etc., ainsi qu'un cours de
mécanique.
Le Conservateur du Musée, afin de donner
plus d'extension aux collections d'intérêt lo
cal, préconise le transfert de la Bib'liothèquel
(1) L'Etat abandonne, en effet, 717,35 m2 de:
terrain, alors que la ville ne cède que 544,63:
m2, soit uue différenec en faveur He la ville de(
162,73 m2.
au Musée d'une série d'estampes yproises. i
Afin que la moedertaalne perde pas ses1
droits, le premier rapport du directeur de
l'Ecole de musique est rédigé en flamand. La
construction d'une petite salie d'audition ren-
dra des services appréciables en servant en mê
me temps pour la classe nouvellement créée
de chant d'ensemble. On exprime le désir de
voir progresser de plus en plus l'Ecole dc ftiu-
sique, et Tharmonie règne dans tous les cours..
A la Bibliothèque communale, 6.174 volu
mes ont été lus, dont 4.151 5 la Bibliothèque
populaire. Le budget dc 1.500 francs de cette
institution, qui contribue aussi puissamment
Tinstruction du peuple, semble bien maigre
quand on le compare 5 celui de l'Harmonie
Communale qui le suit directement et qui
s'élève 6.000 francs, sans les suppléments
habituels.
La 'tourelle de Tabiaye de Saint-Jean du
Mont a été démolie, sans promesse de re-
construction, et les pierres sculptées en Ont
été numérotées et repérées sur un plan spé
cial. Le chanoine Duclos, dans son rapport,
demande le rétablissement de son joli cou-
ronnement |d'après la Flandria illustrata
de Sandérus. Le projet de restauration, 5'
'étude en 1908, Test encore actuellement.
Trois fagades anciennes ont été restaurées
avec goüt, rue au Beurre.
Le service d'enlèvement des immondices ne
s'est pas encore amélioré, et donnera lieu
ft une réforme compléte. L'étude de la ques
tion des vidanges inodores se poursuit tou
jours. l 1
La police n'a dressé que 56 contraventions
k la loi sur Tivresse publique, soit la moitié.,
de Tannée précédente. La propagande de la so-.
ciété de tempérance semble avoir porté ses-
fruits. v
Nos pompiers n'onl eu éteindre qu'un in
cendie d'une meule de paille, et c'est heureux,:
que nous soyons généralement préservés de
grands sinistres. Une commission spéciale a'
été nommée pour étudier Ia question He ['éta
blissement d'un stand pour la garde-civique.
L'effectif de la garnison était, au 31 décem
bre 1908, de 743 hommes.
D'après une étude trés intéressante de M.
Robert Debré, interne des Höpitaux de Paris,
le microbe du typhus ne vit dans l'eau que'
quelques jours ou même quelques heures,
L'isolement de nos étangs serait done un
excellent moyen de stérilisation.
Comme nous l'avons dit, ce ne sont 15, quel
quelques points saillants relevés dans le rap
port de Tannée 1908, et la publication de ces
notes ne doit pas dispenser de la lecture dé
ce document que nous ne pouvons que re-
commander 5 tous eeux qui s'intéressent aux
affaires de la villa. I
I J. de R.
*2# i# S3P 'ïA .1$ «2f. 'Jk
Nous lisons dans lo Journal de Roubaix
a propos de notre Nouveau Carillon. Le
manque de Justesse constate dès le début, au
nouveau carillon, et qui n'était de loin pas
aussi considerable qu'on le prétendait, a fait
comme on Ie sait l'objet d'un examen des
plas minutieux par une commission spéciale
inBtituée a eet effet. Le fondeur, M. Van-
Aerschodt,de Louvain, informé de ces défec-
tuosités, est venu hier a Ypre» pour se ren-
dre compte des modifications a apporter. Au
moyen d'un tonomètre, instrument d'une
précision rigoureuse, il a successivement
controlé toutes les cloches. Ce travail, ainsi
que les délibérations avec la Commission
spéciale qui y assistait, ont duré prés de
deux heures. M. Van Aerschodt a pleine-
ment confirmé les décisions prises par les
naembresdela Commission,ce qui prouveleur
haute compétence et le choix heureux fait
par la ville. II reste done décidé qu'une clo
che sera remplacée et que les autres, parmi
lesquelles certaines ne différent que d'un si-
xième de ton, seront burinées sur place. Ce
travail sera terminé en dóans les six se-
maines.M.Van Aerschodt procódera ensuite
a un nourel examen avec la Commission, et
exécutera encore les modifications nécessai
res, s'il y a lieu. On peut être assuré que le
successeur des célèbres fondeurs Van den
Gheyn n'attachera son nom qu'é un instru
ment irréprochable. La renommée de ses
prédécosseurs du XVIs siècle s'est reportée
sur la maison actuelle dont la réputation a
franchi les iners. Mardi dernisr, une expé-
dition de cloches était faite pour une église
nouvellement construite en béton armé a
Haïti.
Une soirée musicale intéressante a été
donnée, Samedi passé, au local de notre
vaillante chorale Yproise. Parmi les nom-
breuses fêtes de la saison, elle mérite une
nous félicitons tout particulièrement MM.
HGhyssel et C. Castel qui occupaient dans
la partie vocale la place prépondérante.
Le lendemain, le banquet de la Ste Cécile,
qui avait dü être retardé, a réuni les mem
bres sous la présidence de M. Jules Antony,
le dévoué président. Fête intime et charman
te, pleine de cordialité et qui laissera le
meilleur souvenir.
Nomination d'un Bourgmestre
M. E. Van de Lacoitte est nommé bourg
mestre de Vlamertirghe.
La grande salie du Volkshuis était abso-
lumer.t comble Jeudi soir k 7 heures, pour
la conférence du commandant Dubreucq.sur
le Congo Beige. Quelques anciens amis de
M. Dubreucq, de nombreux officiers de la
garnison d'Ypres et de l'Ecole d'équitation,
plusieurs notabiMés de l'arrondissement et
tous coux qui, dans notre ville, s'intéressent
au Cod go, s'étaient joints aux fidèles habi
tués des conférences d'Excelsior.
Dès sou entrée dans la salie, le conféren
cier est salué par de vifs applaudhseaaents.
Nul n'était mieux qualifié que lui, en effet
pour faire connaitre, appiécier sa juste
valeur et aimer par nos concitoyens notre
grande colonie équatoriale, ses voyages k
travers toutes les régions du Congo Beige,
sa connaissance parfaite des moeurs et des
besoins de ces populations si intérossantes
et si diverses k bien des égards et sa haute
compétence en matière coloniale, auxquels
on pourrait ajouter plus d'un titre officiel,
tout le désignait poui le role pour lequel il
s'est généreusement offert. M. Dubreucq est
doué en outre d'un excellent organe habitué
a domlnor les foules sa parole est facile,
agréable et trés expressive.
A l'aide de nombreux rouleaux de film#
cinématographiques parmi lesquels il en
était d admirables, citons seulement le dé-
part de la malle congolaibe emportant M.
Renkin, la forêt de Mayombé, le bétail sor-
tant du Kraal et divers parcours en chemin
de fer, et a l'aide aussi d'une bonne cen-
taine de vues fixes, le conférencier fit faire
a se8 auditeurs, trop rapidement hélas, un
voyage au Congo que tous déclarèrent être
aussi attrayant qu'instructif. Qnittant Aa-
vers avec le Ministre des colonies, le specta-
teur,devenu voyageur pour quelques heures,
fit escale a Ténériffe, passa l'Equateur,
s'arrêta a Banana, a Boma et Matadi, pour
pénétrer dans l'ile Mateba, centre d'élevage
de bétail, s'engager dans la riche contrée
forestièredu Mayombé et remonter ensuite
le fleuve Congo tantot a bord du vapeur,
puis en wagon sur le chemin de fer des Ca-
taractes jusqu'è Thysville #t Léopoldville,
reprenant de nouveau le steamer pour at-
teindre Coquilhatrille dans le haut Congo et
la grande forêt équatoriale. Chaque vue
était l'occasion pour l'éminent conferencier
de donner,d'une facon forcément sommaire,
mais toujours trés claire, des apergus sur
la constitution géologique, hydrographique
et climatérique du pays, eur Tethnographie
et les moeurs de ses habitants, sur Torgani-
sation administrative, celle des chemins de
fer et de la force publique, enfin sur les
richesses économiques et celles que l'avenir
réserve par le développement de Tagricul-
ture et de Télevage, Tinstruction profes-
sioMnelle du noir, l'extension des voies
ferréeset une connaissance plus compléte
du régime fluvial,eafin par l'exploitation des
gisements métalliques. Le voyage fut poussé
a travers le Manyema et le Katanga ju»-
qu'aux conflns du Congo Beige et c'est lü
qu'aux applaudissements de l'auditoire
apparut sur la toile le Prince Albsrt vanant
du Cap et commenfant son voyage a travers
notre colonie africaine. C'est en compagnie
du royal vc-yageur qua se fit le retour vers
la mère-patrie.
II était prés de dix heures quand la con
férence prit fin. Personne n'aura regretté
que le commandant Dubreucq, entrainé par
son sujet se soit laiesé aller a parler plus
longuement qu'il ne se Tétait proposé. Une
nouvelle salve d'applaudissements témoigne
mieux qu8 na peut la faire notre rapide
compte-rendu du vif intérêt que chacun des
auditeurs avait pris la superbe et si in
structive causerie du distingué comman
dant.
Société Anonyme
siège social rue de Dixmude, 51, k Ypres.
L'assemblée générale des actionnaires
menuon particulière par le souci d'art qui a aura lieu, au siège social, le 17 Février
presidé k la confection du programme exécute' 1910, a deux heures et demie de relevée.
tntégralement par les membres-amateurs dé- I Les actionnaires devront se conformeré
voués de la société. l'article 23 des statuts.
Une assistance nombreuse, présidée par I Ordre du jour
M^le Pourgmestre-député Colaert, président 'h 1. Rapport du conseil d'adminislration et
d honneur, a applaudi chaleureusement les b commissaire.
deux ch<Deurs exécutés sous la direction de M ■^PPr0^aU°n du bilan et du compte de
J-Tyberghein. Le même succes a accueilli Pr°fit® ,et P0.rtes-
je. nombreux chanteurs, parmi lesquels! SSSïïto dWmmïSe.
1