GRAND CONCERT
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CONFÉRENCE-CINÉMA
CONFÉRENCE
Samedi 15 Janvier IP 10
10 centimes le N°
Ftrer nes Ponti ficties
Avis aux persomies pieuses
Fanfara Royafc
Christen Volksonderricht
ÖEuvre dextension musicals
La vieille petite ville
On s'aboane rue au Beurre, 36, A Ypres, et
Le Journal d'Ypres parait une fois par semaine.
Le prix de l'abonnement, payable par anticipation, est de 3 fr. 50 C. par an pour tout le pays
pour l'étranger le port en sus.
Les abonnements sont d'un an et se régularisent fin Décembre.
Toutes les communications doivent être adressées franco de port a l'adresse ci-dessus.
A tous les bureaux de poste du royaume,
Les annonces coütent 15 centimes la ligne. Les réclames dans le corps du journal So centimes
la ligne. Les insertions judicaires, 1 franc la ligne. Les auméros supplémentïires coüteüï
10 francs les cent exemplaires.
Pour les annonces de France et de Belgique (exceptè les deux Flandres) s'adressef l'AgttöSê
Havas, Bruxelles, rue d'Argent, 34, et a Paris, 8, Place de la Bourse.
Liste précédente fr. 3o2.oo
F. H. Dfsmedt, pastoor, Voormezeele io.co
Sylvie Canniere, id. 5.00
E. H. George, pastoor, Bocsinghe 5ooo
Nous, apprenoos que des persotmes pieu
ses peut-être bien iateotionnées, mais
pour s-fii' trés mal apprisescheichenta
propager en cette ville, sous forme d'une
Chaine de prières, uae prière k laquelle se
rait attac! ée una vertu spéciale assurant a
toute personne qui l' écrira pendant neuf
jours et Venverra a neuf personnes diffé-
rentesune grande juie le septième jour tt
laprêservation pendant toute sa vie d. toute
calamité, et menagant de rencontrer un
malheur toute personne qui refuserait de Ja
propager.
La même propaganda s'étsnt faite en
d'autres villes, ©autorité diocésaineprévenue
l'a formellementdésapprouvée et condamnée
comme manifestement entachée de supersti
tion
Par conséquent aucune personne pieuse
ne se prètera a la diffusion (le la dite prière
sous ceite forme superstitieuse, et s'enapr®;-
sera de rompre la chatne sans crainte du
malheur mais consciente d'un devoir
accompli.
La prière aiiisi propagée d'une fa©on si
mal-ontendue n'a rien de répréhensiblo en
elle-mêiue.
Dimanche 27 Février 1910
a la SALLE IWEINS.
Katholieke vereeniging voor
Hoogeschool-uitbreiding en Volksontwikkeling
ie Af deeling Geloofsonderricht
Maandag 24 Januari, om 8 1/2 u.
4e VOORDRACHT, in de Iweinszaal,
de Ziel van den Mensch,
door E. II. Frutsaert, S. T. L.
if. if. if, if,, if, if if if if
Cercle d'etudes et de eonfe'renees
EXCELSIOR!
Jeudi 27 Janvier
a la grande salie du Volkshuis(entree rue
St-Jacques), a 7 heures dusoir
GRANDE
Le Congo Beige
voyages de S. A. R. le Prince Albert
et de M. le Ministre Renkin,
par M. Dubreucq, capitaine-commandant,
adjoint d'état-major, membre du Conseil
Colonial.
Prix des places Première, 2 fr
Seconde, 1 fr.
Les abonnés recevront une carte de lre.
On pourra se procurer des cartes au bu
reau du Journal d' Ypres et faire numéroter
ses places, moyennant 50 centimes, au bu-
ï'tau du Volksbuis 1® Jeudi 27 Janvier,
de 11 a 12 heures.
Mardi 1 Fe'vrier, a 8 h. du soir
a la salie Iweias,
avecprojections lumineuses
Muriilo et son oeuvre
par M J. VAN DEN HEUVEL, ministre
d'Etat, professeur k l'Université de Louvain
'J$. 'i&. ''J$ 'J$. 'Jl. 'J$.
fondée et dirigée par M. Félicien Durant
Nous venons d'apprendre, au moment de
I mettre sous presse, que le grand orchestre
de symphonic des Concerts Dura: t de Bru
xelles se fera entendre en matinee le Di
manche 17 Avril, a 2 h. 15, dans la grande
salie des Halles, de notre ville.
M. Durant s'est assure pour cette solennité
musicale le concours de i'éminent artiste M.
DeGreef, professeur au Conservatoire Royal
de Bruxelles.
if. if if if. if if m if
Comme les trés vieilles geus qui som-
nolent en attendant la mort, la petite
ville, vieille de vingt siècles, s'est assou-
pie.
Le marché, une fois par semaine, fait
battré ses artères, a i'affïux d'un cou
rant de vie qui part du coeur, la grand'
place, et se répand, de plus en plus fai-
ble, jusqu'au bout des ruelles sinueuses.
Ce jour-la, encombrée de quelques car
rioles, de quelques étalages et de quel
ques acheteurs, la grand'place parait
petite. Et cependanl, le lendemain, pn
constate que l'hérbe n'en a pas moins
poussé entre les pavés.
La petite ville a joué un röle dans
l'histoire. Son berceau fut un castrum
romain, assis sur une formidable posi
tion stralégique: une hauteur abrupte,
un peu en retrait d'un estuaire oü la
marée se fait sentir. Elle commandait le
passage de la rivière, et pouvait être se-
courue par mer en cas de siège. Ses
murailles, abandonnées pend nt la paix
romaine, furent renforcées des picrrcs
arrachées en hate aux monuments gallo-
romains, et aux tombes qui bordaient
les routes, lorsque la ftiinée des ineen-
dies signala l'approche des bandes de
Northmans. Lés reliques des saints de la
région ytrouvèrent 1111 inviolable abri.
Un chateau, colosse de picrrcs amon-
celées avec son donjon plus colossal en
core, se dressa a ©angle inexpugnable
du quadrilatère nouvellement fortifié de
deux enceintes. Et ce fut la cité médié-
vale, d'oü le Seigneur domina souverai-
nement la province. Un beffroi s'élanca
de la maison commune, et, de-ci, de-h\,
des clochers ajourés oü tintaient des ca
rillons découpèrent sur le ciel leur sil
houette dentelée. Plus tard, Huguenots
et Ligueurs se disputèrent la place: en
fin de compte, elle demeura au roi.
Sous la menace constante des Espagnols,
Vauban trapa al en tour ses lignes angu-
laires, aöcumula les défenses au point
faible, du cöté du plateau. Du donjon/
il fit la citadelle. 11 utilisa les antiques
assises de pierres grises, que vivifia de
rouge la macoimerie de jses briques,
de vert le gazon de ses talus.
La ville avail acquis sa pliysiouomie
definitive.
Elle possède toujours les trois mille
habitants qui la faisaient puissante au
trefois. Mais d'autres, voisines, placées
au passage des grand'routes commer-
cialeS modernes, ont plusieurs fois dé-
puplé ce chiffre. Elle est devenue une
toute petite ville. Ses vieilles petites inai-
sons, ses vieux petits hotels', et les brati-
lantes bicoques de ses recoins pauvres'
abritent une population de rentiers: de
rentiers qui ont des rentes, ou d'au
tres qui ont celles des institutions de
bienfaisance. Car, chose curieus©, ces
dernières, trés anciennes, ont ,vu leurs
biens s'accroitre par le simple effet du
temps elles sont riches fet lous les
misérables des environs élisent domicile
dans la petite ville pour être a même
den prof iter.
Ces trois mille habitants sont .vérila-
blement 3 mille ames. Et Ton sait que
les ames ne font pas de bruit. Sont-ce
celles d'autrefois ou celles d'aujourd'hui
qui passent dans les rues silencieuses?
La plupart ont leurs habitudes. Elles
sortent et rentrent a heures fixes, com
me les bonshommes mécaniques de cer-
taines horloges suisses, Leurs pas feu-
trés accomplissent chaque jour le 'mê
me tra jet.
Dans la vieille petite ville, on trouve
toujours un archéologue. Au premier
abord, c'cst un être bizarre. Son aspect
extérieur est évidemment ce qui l'inté-
resse le moins. II vit dans 1111 rêve, et
sou rêve, c est le passé. Les ames qu'il
rencontre, si rarement! au détour
des ruelles, ne lui apparaissent pas vê-
lues de vagues complets sorlis de moder
nes magasins de confection, inais bien
de justaucorps et de pourpoinls, le chef
couvert de salade ou de chaperons, l'épée
battanle au mollet, la dague a la cein-
ture.
La langue qu'il parle ©st géneraiement
incomprise de ses coutemporaius. II pas-
se pour un inoffensif toqué. Si c'estquel-
que vieux chanoine, les dévotes Tentou-
rent d'une bienveillante considération, et
les autorités républicaines lui sourient
doucement, tranquiiles sur ses menées
cléricales.Si c'est un fonctionnaire retrai-
té, rancien garcon épicier devenu maire,
le ©onsidère avec tout le mépris légitime-
ment dü a l'imbécile qui se donne tant
de mal pour trayailler dans une partie
oü Ton ne gagne nul rn-gent. Si c'est un
rentier, un vrai, un indépendant, les mu
nicipal! téS craignent son ironie, toujours
prête a rel ever leurs gaffes ,et a mettre
en valeur leur solide ignorance.
Sans effort d'imagjnation, Tarchéolo-
gue revoit la citée telle qu'elle fut au
trefois. Toute nouveauté qui en modifie
l'aspect traditionnel lui est odieuse. II
la blame et en gémit, si elle date d'une
centaine d'années contemporaine, il la
combat avec la dernière énergie. 11 s'in-
digne contre le capitaine du g^nie qui
gacha, sous Charles X, pour faire les
'chambrées, telle admirable salie gotlii-
que du chateau. II le connait par son
110m et le poursuit d'une haine farou
che et personnelle.
II est susceptible de déployer une acti-
vité insoup^onnée au service de ses idees
il saura utiliser avec line dextérité de
vieux routier de la politique d'arrondis
sement le moderne outillage destine a)
jnanipuler et a pétrir l'opinion, ©t ex-
ercer sur qui de droitla pression né
cessaire pour aboutir a ses fins. A lui
seul, il mit en Inouyement les divers co
mités et associations qui Se préoccupent
de conserver intacts les sites et les mo
numents1 de France, le Touring-Club
compris, soutint de vigoureuses polémi-
ques de presse, oblint même en faveur
de sa these un article de M. André Hal-
lays dans le Journal des D b a ts
et rnena si bien Sa compagne, qu'il sauva
les arbres des remparts; le conseil 'muni-
(cipal voulait les vendre dans le double
but d'arrotidir les finances de la ville ©t
celles! de l'adjudicataire (un ami, bien-en-
tendu), sans souci de Testhétique ni du
pittoresque. II cmpêclia maint conseil de
fabrique et maint curé peu averti d'abi-
mer les ëglises confiées a leurs soins
sous le fallacieux prétexte de restaura-
tionII souhaiterait faire classer 'toute
pierre sur laquelle le passé mit son em-
preinte. II compose une collection qu'il
léguera au musée, si Ton peut ainsi dire
des trois pièces humides prises sur un
ancien couvent, et oü inoisissent quel
ques cailloux et quelques ©stampes.
Sa promenade favorite est le tour des
remparts. Accompagnez-le il animera
le merveilleux panorama que Ton y dé-
couvre; il évoqueralesglorieux souvenirs
enclos dans les choses, et de ces choses
mortes il fera jaillir l'étincelle par quoi
tout l'autrefois revivra. Sa parole vi-
brera d'éloquence et de poé si e. 11 yous
contera les sièges voici le mameion oü
Charles-Quint établit sa tente il le voit,
il lui parte it raille les erreurs de ses
jgénéraux, exhalte l habilité de la défense;
ici, ce souverain parvint a combler le
fossé des fascines, bien qu'on eüt dé-
tourné l'eau de la rivière de ce cöté pour
inonder toute la partie basse. Ses canons
pratiquèrent la brèche en ce point du
rempartayissi vayez comme on prit
soin dc le renforcer par la suite, „et i'ac-
cumulation de fravaux cpfy entassa Vau
ban. Puis les détails de la résistance,
Théroïsme des défenseurs. Et yous per-
cevrez comme un écho du fracas des ar-
mes et du lonnerre des bombardes.
II fera chatoyer la ricliesse des costu
mes au défilé des corteges royaux, lors
que le prince entra dans sa bonne ville,
a la sonnerie triomphale des trompettes,
au carillon joyeux dc toutes les clo-
clhes' mises en branie.
II se grise a ces Visions a ce moment,
l'oeil ardent, le geste large, la voix fré-
missante, il est beau et son émolion
Vous gagne invinciblement, si, sous la
cendre de voire cceuc, dort, encore rou
ge, au peu de la 'flamme des entbousias-
mes juvéniles car dans sa voix passe-
ront toutes les gloires, toutes les joies,
tous les deuils de ce coin de France.
EL cela vaut tout notre amour et tout
notre respect.
La vieille petite vitte nous apparaitra
grande de ses souvenirs nous la béni-
t'ons de son calme. Le toliu-bohu de
notre vingtième siècle affairé et affolé
nous semblera quelque peu vain, ridicu
le et mesquiu devant la grandeur de ce
que le Temps a consaeré. et c'est l'évo-
cateur du passé qui nous semblera dans
le vrai. Quand nous l'aurons quitté, le
soir, sans doute irons-nous seuls rêver
sur les remparts, au clair de la lune at-
tendrissant, oü, dans les jeux dc lumière
et d'ombre, par la campagne cnviron
min te et les fossés et les murailles, une
longue théorie de blancs fantömes peu-
plera le silence et 'animera la solitude.
HENRI MALO
if if if if if if if if ff> if
Conseil Communal
Séance du_Mardi 4 Janvier igio
(Suite
1. Hospices Civils compte 1908 budget
1910. {dépot).
M. le President dépose sur le bureau le
compte de 1908 et le budget pour 1910 de
©administration des Hospices Civils.
Le Conseil ordonne le renvoi de ces docu
ments a la commission compétente pour
examen.
2. Ecole Industrielle budget 1910.
Le Conseil approuve a l'unanimité le
budget pour 1910 de ces établissements.
Ce budget s'élève, en recettes comme en
dépenses a fr. 10740.
II comporte une somme de fr. 800 pour la
distribution biennale des prix.
3. Finances Communales budget 1910,
M. le f resident signale que le nombre
des habitants au 3i décembre 1908 était de
17542. Ce nombre représente une augmen
tation de pres d'un millier d'habitants sur le
chiffre de i6552relevé en 1900, lors du der
nier recensement de'cennal.
Lecture est donnée des différents articles
du budget qui sont successivement approu-
vés. Nous donnons ici Ténumératian des
chapitres et des sommes effectées a chacun
d'eux.On trouvera plus loin les observations
qui ont été présentées.
Chap. I. Recettes extraordinaires. i.Ré-
sultat des exercices antérieurs 24.928 fr. 70;
2. Rappel et régularisation de diverses
recettes 26.452 francs 3. Recettes nou-
velJes 242.717 fr. 99. Total des recettes
extraordinaires 294.098 fr. 69.
Chap. II. Recettes ordinaires. 1. Fonds
communal et impóts 230.891 fr. 71 2.
Propriétés communales: 17.999 fr. §3. R^-
venus de fondations: 5.22ofr.35 4.Droits
st produits divers 52.o5o fr. 5. Com
merce, industrie 19.480 francs 6. In
struction publique 30.714 fr. §7. Beaux
arts, sciences, lettres 2.691 fr. 8. Recet
tes pour ordre et diverses: 18.699 fr. 07.
Total des recettes ordinaires 377.745 fr. i3.
Chap. I. Dépenses ordinaires. Admini
stration centrale: 45.450 fr. §2. Propriétés
communales 16.470 fr. 3. Commerce,
industrie 3i yii fr. 49 §4. Sürete' publi
que 51 260 fr. 5. Voirie, hygiëne pu
blique 3i,85o fr. 6. Service des inhuma
tions 8.000 fr. 7. Culte 2.600 fr.
8. Instruction publique: 71.751 fr. 95
9. Beaux arts, sciences, lettres 17.715 fr.
32 10. Fondations 4.017 fr. 35 11.
Dette communale 33.575 fr. 12. Pen
sions, gratifications: i5.36ofr. i3. Fêtes
publiques, théatre 4.500 fr. 14. Dépen
ses pour ordre et diverses 23.099 fr. 97.
Service ordinaire. Recapitulation. Recettes
ordinaires: 377.745 fr, 13. Dépenses ordi
naires 357J80 fr. 19. Excédent 20.364 fr-
94.
Chap. II. Dépenses extraordinaires 1.
Rappel et régularisation de crédits alloués
119.945 fr. 65 2. Dépenses nouvelles
188.632 fr. 60. Total, 308.578 fr. 25.
Recettes générales 671.843 fr. 83. Dé
penses générales 663.958 fr. 44. Excédent
5.885 fr. 38.
A Particle 27 3 des recettes extraordi
naires) prévoyant le prélèvement de i35.ooo
francs sur l'emprunt provisoire, M.le Bourg-
mestre fait le relevé des travaux extraordi
naires imputables sur eet emprunt. II n'y est
pas question encore du stand de tir,les pieces
relatives a ce dossier se trouvant toujours
entre les mains du Gouvernement. M. le
Président croit cependant pouvoir affirmer
qu'en haut lieu on réserve un accueil favo
rable au projet du commandant Lemouche.
Le coüt de ce projet, soit fr. 847.90 est men-
tionné au n° 156 2 des dépenses extraor
dinaires).
A propos du produit de la bascule publique
qui s'est élevé en 1908 a fr. 1221.34, et pour
lequel on prévoit en 1910 une somme de
1200 fr., M. Sobry rappelle qu'il a été ques
tion du déplacement de cette bascule. A son
avis l'endroit le plus favorable serait la Place
Vandenpeereboom, devant le Parnassus-Hof.
M. le Bourgmestre répond que ce déplace
ment s'impose pour permettre, devant les
Halles, certains travaux de mise a niveau de
la voirie.Mais ©emplacement le mieux choisi
lui parait être celui qu'a suggéré déja M. le
conseiller Lemahieu devant THopital civil.
Cet endroit serait le plus accessible aux voi-
turiers venant de n'importe quelle direction.
Au reste on pourrait s'entendre avec les
Hospices pour établir le bureau du préposé
dans une des maisons attenantes a la Cha-
pelle, et leur appartenant.
A Particle 12 des dépenses ordinaires 1)
majorant le traitement du carillonneur de
55o a 800 fr. M. le Président constate avec
satisfaction quele carillonneur a fait de réels
progrès. Le jeu plus compliqué du nouveau
carillon et ©étude de morceaux nouveaux
imposée au carilloneur, justifient ©augmen
tation qui lui a été accordée.
M. Bouquet propose, pour ©été prochain,
des concerts de carillon qui seraient annon
cés aux étrangers par voie d'insertion au
programme des fêtes. M. le Président estime
que ceite tentative serait prématurée.
A la demande de M. Sobry sur le point de
savoir oü en est la question de la reprise du
chemin de fer vicinal Furnes-Ypres-Neuve-
Eglise, M. le Président répond qu'elle sera
résolue prochainement.
Au sujet de ©octroi d'un subside de 1000
francs a l'école professionnelle St-Joseph,
M. le conseiller Biebuyck donne communi
cation au conseil d'une lettre d'un inspecteur
du ministère exprimantjtoute sa satisfaction
sur ©état de parfaite organisation oü il a
trouvé cette école lors d'une visite récente.
L'honorable membre conclut que cette insti
tution éminemment utile mérite pleinement
JOURNAL D'TPRES
©rgane Gatholique
de l'Arrondissement