Téléphone 52
Téléplione 52
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Samedi 4 geptembre 1909
10 centimes ie N°
Croix rouge
Pensées diverses
Nos devoirs soeiaux
Les riches
Le Longrès de Salines
©.©O©
A nos mandataires publics
La laïcisation des Höpitaux
On s'abonne rue au Heurre, 36, A Ypres,
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-Alia veille de voir s'ouvrir a Ypres des cours
de pratique ambulancièrea l'heure aussi
oü la reorganisation de notre système mili
taire occupe et divise tous les esprits, il nt'a
paru utile de communiquer aux lecteurs du
Journal quelques notes et impressions rap-
portées de Cologne a propos du service
ambulancier. Car le congres Eucharistique a
permis aux étrangers d'admirer l'importance
et la parfaite organisation du service de la
Croix rouge dans la métropoie-Rhénane.
En plus, des postes de secours permanents,
höpitaux, etc., une quinzaine de postes
d'ambulunce supplémentaires avaient été
installc's a Cologne a l'occasion du congres
Eucharistique. Et tout un balaillon d'arnbu-
lanciers des deux sexes quelque cinq
cents accompagnaient la procession, con-
venablement réparties parmi l'interminable
trainee humairte. Sage mesure de prévoy-
ance car, pour la seule journée du 8 aoöt,
il n'y eut pas moins de 5oo personnes qui
bénéficièrent des secours de ce service.
J'ignore si tous ces ambulanciers étaieut
de religion catholique. Mais comme ils
étaient la bien leur place, tous indistinc-
tement, dans ce cortege eucharistique
N'avaient-ils pas au bras eet insigne sugges-
tif adopté en souvenir du Dien d'amour qui
s'immola pour tous
Mais si ce congres a permis de se rendre
compte des précieux services que la Croix
rouge peut rendre en temps de paix, il a mis
par le fait même en relief son impérieuse
nécessité en temps de guerre.
La France, dont le service ambulancier
était assez embryonnaire au moment de sa
guerre avec l'Allemagne, apprit a ses dépens
ce qu'il en coöte de 11e pouvoir secourir tous
ses blesses. On évalue a cent mille ie notn-
bre des soldats francais qui succombèrent
faute de soins éclairés et immédiats I
N'est-il pas a craindre que nous ne fassions
un jour, a notre tour, cette douloureuse
experience, pour avoir été trop confiants
dans la foi des traités
Et même si notre röle devait se bomer a
secourir les blessés étrangers, n'est-il pas de
notre devoir de ne pas laisser s'amoindrir ce
beau titre de sceur de charité que la Belgique
s'estconquis en 1870, et de proportionner
notre assistance a des tesoins toujours gran-
dissants?
Quelle douce musique pour une oreille
beige que ces strophes par lesquelles Derou-
lède tradui.sait jadis le cri de lu France
reconnaissante
...Peuple bon, race fidéle
Belgique, salu' I
Va I la France a la mémoire
De ces jours de deuil
Oü la défaite sans gloire
Brisait notre orgueil
Oü, fuyant, vaincus débiles,
Un puissant vainqueur,
Tu nous as ouvert tes villes,
Tes bras et ton coeur.
Puis, douce comme une mère,
Tu nous a bercés
Mieux encor, chère infirmière,
Tu nous as pansés.
Tu nous a mis sur nos plaies
Saignantes encor,
Ce baume, les larmes vraies,
La Foi, ce trésor
Si bien que plus d'un t'a prise,
A voir tes vertus
Pour une pauvre sceur grise
N'aimant que Jésus.
La réforme militaire eu preparation poui-
rait, semble-t-il, rattacher utilement les
immunités qu'elie consacrera au développc-
ment du service ambulancier. Ces immunile's
s en trouveraient d'autant mieux justifiées
aux yeux de tous, et leurs bénéficiaires
acquitteraient ainsi leur dette patriotique
d une manière plus manifestement équiva
lente sinon supérieure a celle des citoyens
appelés sous les armes, car leur service
militaire serait en quelque sorte permanent.
En dehors du cas de guerre et des besoins
de l'armée, la frequence plus grande de ces
accidents qui sont comme la rancon du
progrès et des applications toujours plus
hardies des découvertes de la science, rend
plus impérieux le besoin de nombreux
infirmiersr non professionnels, recrutés dans
tous les rangs de la société civile.
Vrai, on nest pas fier de ses contempo
rains males quand on les voit en masse, et
dés leur première culotte, se soucier de passer
maitres ès-sciences mécaniques sportives et,
avec des marottes de vieilles filles, s'absorber
en soins maternels prodigués a leur chien,
a leur pigeon voyageur oü a leur coq de
combat, et plus encore a leur machine de
course tandis qu'ils Bont incapables de
soigner convenablement un noyé, un fulguré,
un blessépis que cela, tandis que leur
ignorance, doublée de préjugés, leur fait
fréquemment infliger des sauffrances sup
plémentaires, voire achever le malheureux
qui attendail d'eux soulagement et salut
Ne nous faisons pas illusion. La règle-
mentation, d'oü qu'elie parte, ne fera pas
sensiblement s'abaisser ie taux des accidents.
La vertu de prudence ne s'administre guère
par voie d'arrêtés Mais la multiplicité même
des accidents, d une part et, d'autre part,
les progrès de la science de Mars et les
appétits croissants de l'ogre militariste,
contribueront peut-ètre davantage a dessiler
les yeux et a faire comprendre par un plus
grand nombre les besoins nouveau d'assis-
tance humanitaire.
L'enseignement de l'hygiène a l'école
pourrait faire beaucoup de bien dans eet
ordre d'idées, notamment en dénon$ant les
préjugés qui ont cours et en faisant valoir
l'importance de l'asepsie. Peut-être eet en-
seignement pourrait-il être couronné par un
exposé pratique succint de la manière de
soigner les victimes d'accidents divers.
Nous avons constaté avec plaisir, a la
distribution des prix de l'école St-Michel,
la bonne place qui y est accordée a l'hygiène
dans le programme de l'enseignement. Ainsi
lentement imbus de justes notions d'hygiène,
les élèves sortis de cette école formeront une
excellente graine d'infirmiers fibres.
L'exemption du service militaire accordée
au prêtre n'est qu'une substitution de servi
ces faite en faveur de la société elle-même,
c est-a-dire en faveur de l'instruction publi-
que et de la religion, sans lesquelles il n'est
ni nation ni civilisation possible.
Général Charton.
En temps de guerre, prenez mes prêtres,
faites-en sur le champ de batailie des bran
cardiers, mais ne leur inettez pas le fusil
entre les mains je veux bien les donner a
la mort, mais je ne veux pas qu'ils la don-
nent. Cardinal Lavigerie.
Le même homme ne peut pas célébrer a
l'autel et faire l'exercice a feu, passer du
confessionnal au corps de garde, de la cbaire
sacrée a une chambrée de caserne, lancer
l'obu8 ou la mitraille de la même main dont
il élève l'hostie sainte, envoyer la mort de
la même main dont il absout et dont il bénit.
Cela répugne a la conscience catholique
comme a la conscience humaine.
Mgr. Dupanloup.
II y a deux choses qui tiennent trop de
place dans la vie de la jeunesse la première
porte un nom anglais, l'autre se désigne par
un mot emprunté a l'argot. Vous me par-
donnerez de nommer ici l'une et l'autre
c'est le sport et c'est la gomme. Le sport
aurait du bon, s'il se bornait a développer
les muscles sans amoindrir l'esprit. La gom
me est aussi béte que malfaisante elle est
mauvaise en tout point. Mgr. D'Hulst.
Les riches et les puissants disent tous
qu'ils ue font tort a personue. Le peuple et
les pauvres allèguent des excuses c'est a
ckacun de sonder sa conscience. Comme la
vérité ne fait acceptiou de personne, nous
allons brièv ment examiner l'un et l'autre.
On lit dar? s le cornpte-rendu d'uue confé
rence sociale Les riches, 'les satisfaits,
repus de bien-être et d'honneurs, ont la t'aci-
lité d'alo icir leu.rs ^ouffrances, lorsqu'il
leur arrive d'en éprouver. Mais ils oublient
les malheureux qui meurent de faim, faute
d'un salaire suölsaut. Ceux-la, les riches,
sont satisfaits pour eux il n'y a pas de
question sociale.
Ce Iangage nous semble injuste et im
prudent.
Injuste, paree qu'on applique a la généra-
li.é des riches, des reproches qui ne doivent
s'appliquer qu'aux mauvais riches. Injuste,
paree qu'on ne se lasse de rien aussi vite que
du trop grand confort et des plaisirs.
Imprudent, paree qu'il nous parait sou-
verainement imprudent, surtout en s'adres-
sant a des ouvriers peu instruits, de géné-
raliser, de représenter les riches comme
repus de bien être, comme soustraits aux
souffrances de Ia vie, comme oubliant les
malheureux qui meurent de faim. C'est ainsi
qu'on attise la haine des classes et qu'on
soulève les pires passions révoiutionnaireB.
Condamner en bloc les classes élevées ou
les classes inférieures a cause des mauvais
que, les unes et les autres renferment, c'est
le procédé habituel des gens qui ne connais-
sent ni la logique ni l'expérience des choses.
Ce que beaucoup veulent, au fond, pauvres
et riches, il n'est pas au pouvoir de la socié
té de le leur donner, car ce qu'ils veulent
n est pas ou guère possible en ce monde.
Certes, il ne manque pas de bons riches
et de nobles coeurs dans la classe supérieu
re, qui désirent le bonheur des inférieurs et
y contnbuent même efficacement, mais leur
zèle serait plus grand at leurs efforts seraient
cou onnés d un succes plus consolant s'ils
travaillaient de tout leur pouvoir a rétablir
ou a conserver la paix avec lr;r3 frères
inférieurs, en leur prêtant directement aide
et protection. Mais combien de riches qui
se contentent de faire converger leurs
bienfaits toujours du même cöté, sans se
soucier des besoins de leur voisia, de leur
frère dans la foi, trop souveat injustement
rebuté, au lieu d'exammer et de voir avec
sagesse la oü il y a du bien a faire. Combien
de riches qui règlent leur conduite et leurs
sentiments sur ceux qui raillent et qui dé-
couragent, et qui se croient ainsi être sur la
voie du ciel
Voulons-nous done que nos bienfaits
soient approuvés de Dieu et des hommes, et
nous soient iafiuiment utiles h nous-mêmes
attachons-nous a les verser sur les persoo-
nes a qui ils sont les plus nécessaires, et qui,
malgré leur travail, leur courage et leur
bonne conduite, éprouvent les rigueurs de
leur mauvaise fortune.
La plus belie action consists a découvrir
ceux qui souffrent en silence.
Ce qu'on appelle la question sociale et la
question ouvrière n'est que l'ensemble des
abus, désordres et injustices que l'égoïsme
a développés soit dans la société en général,
soit dans le monde du travail en particular.
Malheureusement, le vieux fonds de christia-
nisme sur lequel nous vivons s'épuise tous
les jours et le moment approche oü nous
allocs revenir a l'état dans lequel J. C. a
trouvé le monde... Oui, le règne de la force,
l'esclavage des neuf dixièmes du genre hu-
main, le mépris des petits et du travail
manuel, laduretédans les coeurs et la léro-
cité dans les moeurs apparaissent déja com
me la moisson certaine de l'avenir, si nous
ne revenons a la charité. Mais la charité ne
peut être que le fruit de la vie chrétienne,
on na peut y revenir qu en suivant la voie
marqué# par Notre-Seigneur pour chiistia-
niser le monde.
Grands et petits, ea ces temps troublés,
ont le devoir Jo so couformer a la morale
chrétienne et aux principe., de la religion.
C'est le mépris de l'une et l'oubli des au
tres qui a surtout créé la situation sociale
critique que tout le monde deplore, mais
souventen de superflues recriminations, qui
ne serf ent k rien.
a3 - 26 septembre.
Les personnes, qui par oubli, n'auraient
pas re?u la circulaire les invitant a prendre
part au Congres sont priées de s'inscrire
sans délai au Secretariat, 131, rue de Stas-
sart a Bruxelles.
Le prix de la carte de membre adhérant
est de 5 frs.
Pour avoir droit en outre aux documents
et au compte-rendu, il faut payer 7.50 frs.
Vcici rhoraire-programme du Congrès
Dimanche 19 au mercredi 22 septembre
1909 Inauguration de 1'Exposition colo-
niale au collége Saint-Rombaut.
Jeudi 23 aoüt,9 h.1/2 masse pontificale a la
cathédrale 11 h. assemblée générale d'ou-
verture après-midireunion des sections
«oir concert ou conférence.
Vendredi 24 et samedi 25 septembre
9 h. 1/2 reunion des sections4 h. asssem-
blée générale soir concert 011 soirée dra-
matique.
Dimanche 26 septembre 10 h. assemblée
générale des conférences de St Vincent de
Paul; 11 h. assemblée générale de la jeu
nesse catholique 1 h. 1/2, cortège 4 h. as
semblée populaire 5 h Te Deum.
La manifestation du 20 septembre s'an-
nonce trés brillante.
On s'apprête dans les villes et les cam
pagnes a venir a Malines avec bannières et
musique.
Nous engageonsvivemeut les manifestante
a informer M. Ortegat, représentant, pré
sident du Comité du Cortege (Cercle Catho
lique, rue Sainte-Cathériae, a Malines), de
leur participation afin qu'on puisse prendre
a temps les mesures d'ordre nécessaires.
Le cortege sera un des plus imposants
qu'on ait jamais vu défiler eu Belgique.
Première section CEuvres religieuses
morales et charitables. PrésidentM. De
Baray, conseiller honoraire a la cour de cas
sation.
Deuxième section CEuvres économiques
et sociales. Président M. Arthur Verhae-
gen, représentant.
Sous sections. 1° CEuvres agricoles
2°, mutualités et pensions 3°, unions pro-
fessionnelles; 4U, coopératious et habitations
ouvrières 5°, oeuvres féminines 6°, oeu-
vres de la Petite bourgeoisie.
Troisième section CEuvres de presse et
de propagandePrésident: M. Maurice
Pirmez, représentant.
Sous sections. i°, CEuvres de presse
2", associations et propagande.
Cinquième section CEuvres scientifiques
artistiques et littérairesPrésident: M.
Carton de Wiart, représentant.
Sixième section CEuvres catholiques aux
colonies PrésidentVL Beernaert, minis-
tre de l'État.
D'aucuns, parmi nos mandataires publics,
sont en qnête de moyens pratiques pour se
rendre populaire» d'autres, aspirants-can-
didats pour les fonctions parlementairs,
cbercheat a trarailler leurs candidatures
éventuelles. Voici pour ces messieurs un
excellent moyen qui peut leur tailler une
popularité a nulle autre pareille Y pen-
sent-ils? 1
C'est de ne pas considérer la petite hour
geoisie comme une quantité négligeable.
Prêtez votre aide et votre influence pour
améliorer le soit des petits commercants,
industrials, etc.
Il est certain que la classe si intéressante
de la petite bourgeoisie souffre beaucoup,
et qu'en Belgique on ne se préoccupe guère
énorraément de la classe intermédiaire qui
tend a disparaïire. Cette disparition serait
un mal irreparable et malheureusement jee
sera un fait accompli d'ici a quelques an-
nées a cause de la concurrence énorme de
la grande industrie et des cooperatives.
Les petits bourgeois ont droit au mê*o
titre que les ouvriers a notre bienveillante
sollicitude.
Allons, messieurs les députés et aspi
rants candidate, mettez-vous a l'oeuvrc!,
agissez sans attendre plus longtempsSon-
gez un pau a ceux de vos coreligionnaires
qui sont les plus éprouvés, les plus oubliés.
C'est un devoir des chefs d'un parti de sou-
tenir leurs fidèles combattants politiques
dans leur existence temporelle. Peut-on de-
mander moins que <ja N'est-ce pas une
chose trés juste et loyale Montrez-vous
fraternels, et vous aurez bien mérité de vos
mandants et de ceux dont vous comptez
demander les suffrages. (La Croix)
La Fédération des Sociétés beiges de la
Pensée dite fibre revendique deux oeu-
vres comme siennes,:: l'Orphelinat rationa-
liste de Forest et l'École pour infirmières
la'iques.
On sait ce que la première, qui expéri-
mente la coeducation des sexes coüte aux
contribuables pour quelques orphelinB.
Quant a la seconde, elle^ figurait au bud
get de la Ville de Bruxelles pour une som-
me de 4,040 francs, en 1908. Ce crédit a été
poi'té, sans que le cahier d'explications
ait fourni le moindre renseignement justifi-
catif, a 13,200 francs au budget de 1909,
non compris les frais effectués pour l'in-
8tallation d'unesalie debains, soit886 francs.
Comme un conseiller avait émis l'avis, le
15 mai dernier, qu' «il est a souhaiter qu'aux
budgets ultórieurs las frais ne progressed
pas avec la même rapidité le F.-. Depage,
l un des principaux artisans en Belgique du
combisme laïcisateur dans le domaine hospi
talier, s'empressa de répondre vous vous
plaigne\ dune augmentation de 9.000
francs'! vous en verre\ bien d'autrescar
nous avons dans notre programme, la sup
pression des soeurs hospitalières et le coüt
de cette transformation s'élèvera en chiffres
ronds a 100,000 francs.(Bull. comm. 1909,
p. 1143).
Se montrer liberala ce point de Tar-
gent des autres pour faire oeuvre desectaire,
constituait un véritable défi a Topinion pu-
blique. Des collègues anticléricaux du F.*.
Depage ie comprirentils s'empressèrent
d'intervenir pour essayer de corriger ce que
ce sectarisme sans vergogne pouvait avoir
éiectoialement de compromettant.
Le trés doctrinaire échevin M. Max, dé-
clara
Poursuivre la laïcisation des höpitaux,dans
une pensée de sectarisme anticlérical serait
faire oeuvre déplorable et maladroite.
L'honorable M. Depage lui-même vient
de rendre hommage a la facon dont les
religieuses remplissent leur mission; il a fait
l'éloge de leur devourment, de leur abnega
tionde leur désintéressement. Je pense que
taus ses collègues du service médical des
höpitaux s'associeront a ce qu'il a dit eet
égard.
Je demande done qu'on ne se montre into
lérant ni dans un camp ni dans l'autre et
qu'on admette, dans les höpitaux, aussi
bien les religieuses que les la'iques... J'insiste
pour que cette question soit envisagée sans
aucun parti pris, car je cousidère qu'il serait
aussi iücheux de repousser en principel'idée
d'iutroductioa dinfirmières iaïques dans
JOURNAL
Organe Gatholique
TPRES
de l'Arrondissement
•♦1