SNmêUQUEYPmmi
Samedi 21 Novembre 1§03 10 centimes le N9 38e Année N° 3805
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Extension universitaire
Fanfare Royale
Harmonie communale
(TYpres
Banquet de la
Garde catholique
Leur programme
Le Congrès libéral
A Comines
Notre nouveau
Conseiller provincial
Les funérailles du due
d'Ursel.
On s'abonne rue au Beurre, 36, k Ypres,
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entière 1904, recevront
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Les abonriements se prenneut pour
Ypres, au bureau du journal; pour
touies les auires localilés du royaume,
eu payant 5.50 fr. soit a leur bureau
de poste, soit au facteur, qui leur
remettra quiliauce.
A cette époque de 1'aririée, nous
espétons que tous nos amis vomiront
bi en entieprendre une propogande
active en vue de recruter de nouveaux
abounds.
La première conférence de la saison sera
dormée, LE LUNDÏ 23 NOVEM BRE
au lieu du Mercredi 18 Novembre a 8 heun-s
du seir, en la salie lweins, par M. Léon
Mallinger, sur
le Grand ducbé de Luxembourg,
avec projectiens.
Le prix d'entrée est fixé 4 0 50 fr.
On peut se procurer des cartes person-
nelles k 2.00 fr. et des cartes de familie k
5.00 fr. pour teute la saison, chez M. Ga 11e-
waert-De Meulenaere, rue au Beurre, 36,
h Ypres, et h l'entrée de !a salie.
Le Dimanche 22 novembre, la Fanfare
Royale se fera entendre durant la messe de
11 1/2 h. k S«-Mar tin.
Le scir k 6 3/4 h. réceptiou de Mr le Pré
sident Baron de Vinck et k 7 h. banquet
annuel en la salie lweins.
Le Banquet annuel de la S" Cécile aura
lieu k l'Hótcl de ville, le Lundi 23 Novembre,
k 1 beure de relevée.
Dimanche 29 Novembre, k 9 heures
du matin, messe Patronale en l'église
St Nicolas.
A 7 heures du soir, banquet au Volkshuis
pour Messieurs les Membres honoraires et
actifs «Ie la Garde catholique.
LEleilc n'a pas encore digéré la pilule du
e ongrès libéral, originaire, on le sait, de
Llège et de Gand oil fleurit la congresso-
manie radicale A peine vient-elle de tara-
buster d'impertance et longuement les pro
gressistes amateurs de pareils délassements
oratoires, qu'elle teute de leur Conner un
autre coup de patte en les rappelant aux
réalités de l'heure présente et aux née-'ssilés
de l'avenir.
Cela vaudra mieux, dit elle, pour le re
lèvement du libéralisme, que de réeiamer des
Congrès et dereveridiquerdeséciiarpes éehe-
vinales.
Aurape
Or, voyors ce que l'avisée Etoile entend
par l'atiaque méthodique et vigoureuse
qu'elle eoriseille au parii libéral de concerter
au lieu d'aiteodre encore la veille des éiec-
tions provinciales et législatives pour com-
mencer la propagande
Et de deux
D'aburd, 1 'E'.oile pose en principe qu'< x-
cepté Liègeet Gand, les deux fractions du
parti libéral onttétabli l'union
- Hum Elle est jolie leur union Alles
y voir k Bruxelles, par execiple
Ensuite que «le résultat des éleciions eom-
munales est encourageaul pour le libéralis
me non seulemeut il a remporté des succès
marquants, mais le parti socialists est visi-
blement en reeul dans les provinces mêcnes
qui lui semblaient inféodées.
Tout beau, 1 'Etoile Gontentons nous de
rappeler les amères doléances des organes
attitrés <1u libéralisme sur le maigre résultat
du scrutin du 18 octobre. Puur le restant,
nous renvoyons la feuiile doctrinaire au Peu-
ple qui lui rendra la monnaie de sou re
eul
Mais le fameux programme
Ah ouile programme Venons-y
U Etoile l'expose en ces tennes
II s'agit de déterminer dès k présent les
grandes lignes de la propagande électorala.
La Déclaration des Gauches, qui est le gage
de l'union libérale, sera invoquée par tous
nos eandidats. Mais il est certatnes questions
qui passeront au premier plan, paree qu'elles
touchent le corps électoral dans ses intéréts
les plus sensibles. G'est particulièrement le
cas de la question financière, G'est aussi le
cas de la question dc l'organisation da l'ar-
mée.
L'équilibre budgétaire imaginé par M. de
Smet do Naeyer est tellement instable, factice,
et paradoxal que, sui les bancs mêmes de la
droite, l'honorable chef du cabinet a trouvé
des censeurs sévères. I,'opposition a le devoir
de porter le procés devant ie tribunal de
l'opinion, oü siègent les contribuables.
La question militaire est devenue un bou
let aux pieds du gouvernement. II ne s'agit
plus seulement, comme naguère, de plaider
devant les él» cteurs la cause du service
personnel. Les cléricaux ont prétendu réor-
ganiser l'armée et assurer la défense
nationale en diminuant les charges militaires
par l'extension du volontariat. On connait
aujourd'hui les conséquences de leur belle
initiative. II s'agit de les faire toucher du
doigt par le corps électoral. C'est le devoir
de l'opposition libérale.
Nous espérons qu'elle sauia l'accomplir
comme il convient.
La déclaration des gauches
On sait le cas qu'en font certains dirigeants
libéraux k qui il ne viendra jamais k l'idée
de se considérer comme liés par ce vague
compromis.
Quant k «i'équilibre budgétaire» et k la
question militaire» invoqués par VEloilela
cause est entendue et le tribunal de l'opinion
publique ne se déjugera pas pour les beaux
yeux des équilibristes libéraux désireux
d'exposer leurs talents k l'honorable compa
gnie.
A vouloir salir le gouvernement le parti
libéral a gagné plus d'une rsclée. Depuis,
son héroïque obstination k récolter des buses
a fort amusé le public; on en a beaucoup ri,
mais s'il devait tenter de recommencer ce
petit jeu. ie corps électoral pourrait la
trouver mauvaise.
(La Patrie
La prédiction de M. Anseele est en train
de se réaliser le Vooruit public eet entre
filet
La vérité toute pure. II y quelques
jours, M. Vanderkindere s'est iaissé inter
viewer sur l'opportunité d'un congrès li
béral.
Vcici la réponsa du chef libéral
Le vieux libéralisme, qui a rempii un.
mission honora-bie, est décidément condam-
né k mort par le libéralisme.
Le libéralisme de l'avenir sera démocra-
lique ou ne sera plus.
M. Anseele avail dit Vous suivrez le
drapeau rouge ou vous 110 serez plus rien.»
On lui a maintes fois reproché amèrement
d'avoir dit la vérité toute nue.
M. Vanderkindere dit au fond la même
chose dans des termes slténués.
Done, le compagnon Anseele a eu raison,
mais un peu trop lót.
Nous avons répondu k un article du
Progrès au sujet d'une prétandtié alliance
ciéricale socialiste, en vue des dernières
élections communales.
Nous avons repu de M. le Bourgmestre
de Homines une lettre de protestation que
nous ne croyons pas devoir reproduire,
paree qu'elle ouvrirait une polémique dans
laquelle nous n'entendons pas intervenir.
li suffira k nos lecteurs de savoir que
la prétendus alliance n'a pas existé. Du
reste le Progrès lui même a fait justice de
son allégaton, en reproduisant une lettre
d'un socialiste Gorainois, qui piotesle con
tre ('accusation dont ses amis ont éié l'objet.
La cause est done entendue et nous
pourrons répéter que, jusqu'ici, il n'y a eu
d'autre alliance que celle contractée entre
libéraux et socialist.es en vue des dernières
élections législatives.
Mardi, 47 Novembre, leGonseil provincial
a procédé k l'installation de notre nouveau
Conseiller provincial, M. le notaire D'Hu
vettere, qui, ie néme jour, a prêté serment.
Nos lecteurs savent quo M. D'Huvettere
était, depuis 1898, conseiller supplómen-
taire. La mort de notre regretté échevin
M. Berghman, lui a ouvert le consait de la
Province, oü M D'Huvettere représenle
aujourd'hui le 1'canton d'Ypres, avec M. H.
lweins ü'Eeckhoutte.
Les mandats de nos conseillers provin-
ciaux des d. ux cantoris èxpirant au mois de
Mai 1904ces mandats devront tous être
renouvelés k cette époque.
Nul doute que le corps électoral ne renou-
velle alorsle court mandat deM. D'Huvettere,
dont l'expér ience et les conuaissanc s, autant
que !e dévouement k la chose publique,
permettront de grands services aux cantons
*t k la ville d'Ypres.
Dans sa même séance, le Conseil provin
cial a nommé Député permmerit M. Albert
Liebaert, en remplacement de M. le Baron
Betbune devenu gouverneur, par 51 voix sur
60 volants.
Les funérailles du due d'Ursel ont eu lieu
jeudi matin en grande solennité et avec la
pompe indiquée par les traditions. Toute ia
garnison de Bruxelles t le corps de la garde
civique ont assisté k l'imposante cérémonie.
Le temps était clair et frais. Dans l'atmos-
pbère poudrée d'or, les cuivres avaient un
éclat particulier, les tambours résonnaient
avec plus de vacarme, et les clocttes tintaient
avec plus de majesté.
Les personnages ont afflué k la maison
mortuaire bien avant l'heuve précise. C'était,
rue du Marché au Bois et rue des Paroissieris,
oü se tenaic une compagnie de chasseurs-
éclaireuïs, un encombrement inextricable
dans lequel s'agitaient des umformes et des
habits noirs
A la mortuaire, dans ia vaste antichambre
trai sforoiée en cbapelle ardente, au rez de
cbaussée de i'hötel, M. Simonis, premiervice
président du Séuat, a pris la parole.
Apiès lui, M. de Meester de Betsenbroeck,
sénateur de Malines, en court discours, loue
les vertus poliuques du défuut. M. Stas, au
nom du constsil de fabrique de Ste Gudule,
parle des vertus cbrétiennes de feu le prési
dent du Sénat.
On recnarque la présenca de MM. les mi-
nistres de Smid de Naeyer, Liebaert, Fran-
cotie, de Tuoz, Gousebant, presque tous les
sénatëurs en uniforme, de nombreux mem
bres de la Chambre et la familie du défunt.
Le représentant du Roi se trouve lk aussi.
Le prince Albert, accömpagné du géuéral
Jungblulb, arrive k pied depuis la placaSain-
te-Gudule pour assister k la levée du corps.
Les troupes lui présanten! les armes et les
musiqu s jouent la Brabangonne, ce qu'elles
ont déjk fait, d'alleurs, par erreur, k l'arrivée
des voitures de la Gour ameriant des délé-
gués du Roi.
A 11 heures, le corps, portë par d»3uze
sous-officiers de l'armée, sort de ia maison
mortuaire, et le cortègo funèbre se form»
raarchsant vers l'eglise.
Derrière le corps viennent le due Rob» rt
d'Ursel, le eomte Welfgang d'Ursel, du 3e
lanciers, le comte Albert deMun. Puis s'avan-
cent le prince Albei t, les délégués du Roi,les
membres du gouvernement et les rmnistres
d'Etat, les Chambres, ies ministres piénipo-
tentiaires beiges, les lieutenants généraux,
bs ministres résidents beiges, les membres
de la dépuiation permanente, le coilège écbe-
•t