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GHROHIQUE YPBQISE
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N° 8779
Lisles éiectorales
Elections
Les iravaux de la viile
Echo de la fête des iélomanes
Exposition horticole
Un grief
Du choix des
administrateurs eommunaux
Samedi 19 Spptembre 1903
10 centimes le A®
38® Année
PS4 g.
SShMU
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Avis important
Les lisles éiectorales viemient de
parsitre.
Le der-uier délai pour réclamer de-
vant i'autorilé commucale i spirant le
31 Octobrep cchain, lesélecteurs qui
n'auraient pas éfé inscrifs ou qui ne
figure,taient pas sur les iistes éiecto
rales avec le nombre de voles auquel
ils out droit, soul invités, munis de
leurs pièces justifica.lv s, a s'adresser
sans retard au bureau de 1'.' ssociation
caihoaqueei cpustitntionneiletfc i'ar-
ro is. ineut (Cercle catholiq e).
Ua arrêté royal du 14 septembre prescrit
k son rticl ler que s colléges él cioraux
de toou-s les communes du royaume sont
co v qués pour les dimancne 18 octobre
proch.iiu, de 8 beu.es du matin k 1 heure
de l'api és midi, it l'effet de procéder, par un
seul et tnême scrutin, au renouvellement de
la série sortante et, lecas échéant, au rem
placement des conseiilers, appartenant k
1 utre série, qui aursient cessé de faire par-
tie du conseil.
Lï Weekblad avoue ingénuement qua I'ad-
min:sir;uion comraunale fait beaacoup tra-
vaiiier en ce momentrrais ce n'est quVn ce
moment, et p,i. ct que I'election uppioche.
Le journal radical-socialists voit des ou-
vriers parloulau quartier du commerce,
«levant Is caste ue d'iufauterie, rue close, rue
d'Elverdinghe, etc.
En temps ordinaire le Weekblad n'a pas
vu travailler. G'est comme si 1'on n'avait
nen fait
Le public jugera.
Mais, ce qui est un comble, c'est que ie ié-
dacteur du journal en question ose écrire
que, deprns quatre ans, on n'a exécuté pour
msi dire i.ucun travail de voirie
II n'a dene pas vu renouveier emièrement,
apuis trois ans d'ici, I'OUTE LA RUE
LONGUE i ETROUROUT, T0UÏE LA RUE
DE CASSEL, LE NOUVEAU MARGBÉ AU
JbOiS,TLUTE LA LARGE RUE DU VERGER,
LA M01T1É DE LA RUE Sle ELISABETH,
LA RUE EiERS, SANS PARLER DES RUES
ADJAGENTES A LA RUE DE DlXMUuE ET
A D'AUTRES ARTÊRES PR1NG1PALES.
Tout, s ces v. i s sont done en boi, at
Lijourüaui. Le tiers au moins de noire
tan urbaine est renouveléju lea la
voirie Ue L'ttai qui, grace k l'Ujfluence da
nos deux Bourgmestr s catboliques, est
entiërement repavée il est permts de dir
que, dans cinq ans d'ici, Ypres sera l'une
des villes les mieux pavées du psys.
Nous n'insistons pas sur les travaux de
repiquage de nos rues, travaux incessants,
non seulement en période électorale, mais
en tout temps.
Nous ne dirons rien non plus des autres
travaux d'assainissement et d'embeilissemem.
Le Weekblad n'a rien vumais le public
a vu, et ceia suffit.
Nous sommes loin de l'année 1890, -
année detections oü l'on vil travailler
pe;d t des mois k netioyer les briques de
la Porte de LUle, k peindre le jrillage du
jardin public, k repiquer la rue des Ghiers
jusqu'k la maison de M l'Echevin Cornette..
N'insistons pas, le corps electoral répondia
au Weekblad, mieux que nous ne pourrions
le faire ncus-même.
La Flandre libérale et le Journal de Gand,
aussi bien que le Bien Public, font le plas
grand élog du concert de Dimanche der-
if er.
Le Progrès reproduira sans doute ces arti
cles, t il est parlé de la magnifique récep-
tion faite par l'auturité communale aux artis
les gantois, du nombre colossal d'auditeurs
remplissa. t les sailes Pauwels et Dei bete,
de t'enthousiasme du public, de la recon
naissance di Mélomanes enveis l'administra-
tion locale, qui a su aileindre le but exc u-
$iv ment anistique quelle avail en vue.
Toute préoccup uion politique k part, la
r ille d'Ypres, et l'on pi ut dire tout l'arron-
dissement, sans distinction d'opinions, sont
reconnaissants envers nos Ediies d'avoir
organisé une fête k la quelle teut le monde
pouvait participer, pauvres comma riches
libéraux comme caiholiques, lous ceux enfin
qui trouveut que les fêies données par la vilie
doivent bénéficier k la géoéralité des ci-
toyens.
Le concert du '13 septembre est une de ces
fêtes que nous voudrions pouvoir approuver
et applaudic souvent.
Nous avons eu, cette semaine une exposi
tion de fruits, de plantes, de légumes et de
fleur s düe a la société d'horticulture dont M.'
Gasier est le distingué président.
Le grand marché au beurre était tout entier
occupé par ies produits exposés.
Nous n'ernrercns dans aucun détail, pour
n'oublier aucun des exposants qui se sont
vraiment surpassés taut par la qusliié que
par la qu .nuté des objets exposés.
L'expusition méruait d être pius suivie
qu'eiie ne l'a été. Mais les fêtes de Diman-
che, de mêtne qu le temps toujours iucertain
ont empêcbé un graad nombre de personnes
de s'y renöre.
Nos sincères félicitations k la société et k
tous les exposants
Le Weekblad a enfin trouvé un grief,
ou plulót deux griefs un chai et un lapin
crevés. Les cadavres se trouvaient, parait-ii,
k la Plaine d'amour
Quon se le dise demande le Weekblad.
Nous recevons la lettre suivaate:
Monsieur le rédacteur
du Journal d' Ypres,
En lisant dans le numéro de samedi der-
Ier du Journal d'Ypres l'article de L. V.
sur Ir choix des administrateurs eommunaux,
j'rus l'impression d'avoir !u qurlqua chose
d'incomplet. Je lui ai composé une petite j tous les intéréts, que l'ouvrier comme le
annexe et voUS resterezjuge de Topportunité j beutgeois, le commerpant ou l'industriel,
de son insertion. que tous y aient leur représentant, et un
S représentant aussi intègre que compétent.
Tout électeur qui preni k cceur les intéréts Usons de l'expérience du passé. Nous avons
de notre chèrs ville, doit appeler aux fonc eu et nous avons encore une représentation
I assez fidéle du corps électoral et certes on
n'a pas k se plaindre d'avoir eu le concours
i d'hommes de compétences diverses. Si nous
j agissons ainsi, on ne pourra jamais, comme
on n'a pu le faire jusqu'k présent, nous faire
ica luuwuus «uxqucuca na aciom appeies eu i le reproche d'avoir agi en opposition d'inté-
i rêts avec nos commettants.
Comment doit se composer une iiste de j Venons en au second pointles admini-
candidats aux élections communales? Et j strateursnous voulons dire le collége de
quels sont d'aöord ces fonctions communa- nos bourgraestre et échevins. Une seule place
les N'oubliez pas que tous ceux que vous l y est vacante, celle de notre regretté échevin
élirezneseront pas administrateurs? L'esprit Mr Bergbman. Trouverons-nous un homme,
de nos institutions politiques et administra p0ur remplir le vide sensible que sa mor't
lives, mises au jour par des gétiies, est né j prématuia causé au milieu de nous? Mais
de 1 expérience des siècles. le parti cathoiique, formé sous l'égide de
Un seul principe sert de base k tout notre notre religion, est habitué k trouverchez ses
de uos magist; ats eommunaux et les autoriser
k poser les actes les plus importants de la
vie publique.
Qui appelerez vousk remplir ces fonctions?
N exigez plus toutes les qualités requises
pour avoir un excellent administrateur.
Ghoisissons des hommes intègres. Mais ces
hommés seraient des intrus s'ils n'étaient la
représentation du corps électoral. Quoiqu'on
en dise, la iutte des classes est. réelle, elle
s'offre k nous avec i'évidence brutale d'un
fait. A nous, catholiques convaincus, il
n'appartient pas seulement d'intervenir pour
adoucir par la charité ehréiienne les inéga-
lités de fortune et de capacité que Dieu dans
sa divine Providence a établies sur terre, k
nous de rendre k chacun ce qui lui revient,
k nous d'empêcherqu'une fraction du peuple
ne soit écrasée par une oligarchie despo-
tique.
Ne soyons point exolusifs. Que toutes les
classes de la société soient représentées
i dans la future composition de notre liste de
caudidds aux élections communales. Que
tions publiques ceux qui en possèdent les
qualités nécessaires. Mais pour juger saine-
ment la question, ii ne suffit pas de juger les
individus, ilfaut les juger dans leur milieu,
mis n rapport les uns avec ies autres et avec
les fonctions auxquelles ils seront appelés en
réaliié.
édifice socialles hommes investis d'un pou- i
voir eherchent souvent k en user et même k J
rn abuser, soit dans leur intéiêt, soit pour
le plaisir de dominer et de règner despoti-
quements sur la volonté d'autre i, au détri
ment de la liberté indtviduelle et sociale.
Dans notre pays constkutionnel, on a appli-
qué triomphalement, contre ce despositisme,
uu systême de balance des différents pou-
voirs.
La loi et le droit, sorti du sein du peuple,
sant mainienus et sanctionnés par le droit de
suffrage. Mais cela ne suffit pas auprès des
administrations publiques, ii faut une sur
veillance spéciale et constante. Auprès du
coliège eclievinal: pouvoir exécutif, nos
iégislateuis ont. placé un conseii, ayant les
pouvoirs nécessaires pour conuöler la gestion
membres l'esprit de sacrifice.
Quant k notre honorable bourgmestre,
Mr Golaert, que le Roi a jugé digne de sa
confiance, qui oserait dire qu'il ne mérite
pas cette confiance et qu'il n'a pas toutes les
qu dités nécessaires pour remplir ces hautes
fonctions Homme d'une activité in.lassable,
rien de ce qui intéresse le bien de notre cité
ne le laisse indifférent. Tout ce qui peut lui
être utile, tout ce qui peut l'embellir le
préoccupe k l'égal de ses propres intéréts.
N a-t-il pas abandonné la vie commode et
paisible de simple citoyen pour s'engager
dans ies pénibles difficultés de la lutte politi
que? N'est-ce pas lui qui, par ses talentset
son industrie personnelle, est arrivé le pre
mier k pratiquer la bièche dans ce qui sem-
blait être la forteresse inexpugnable du lifé-