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Samedi 19 Octobre 1901
10 centimes Ie IV0
86" Année. IV* 8688
GARDE CATHOLIQUE
Transvaal
Italië
Allemagne
Autriche-Hongrie
États de FEglise
A propos de la
question Militaire
VILLE D'YPRES
CONSEIL COMMUNAL
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La section dramatique Willen is
kunnen donncra sa première fête,
Dimanche prochain, 27 Octobre, a
7 heures du soir.
ON JOUERA.
De Butter en Tassyna
drame en 4 actes et
Hazenjacht
comédie en un acte.
Les membres honoraires peuvent
se procurer des cartes réservées au
prix de 80 centimes a partir du Jeudi
25 Octobre, chez M. Callewaert-De
Meulenaere.
Pour avoir embrassé les Boers
La cour de Mariasburg s'est prononcée sur
un singulier cas de haute trahison Huit
Jeunes filles de 15 k 20 ans étaient accusées
te s'étre conduites d'une fa^on scandaleuse
parades et paroles, d'avoir témoigné leur
mépris envers la Couronne et d'avoir troublé
la paix de Ia colonie, paree que, lors du
passage d'un commando boer li Maraisburg,
ellesavaient embrassé les soldats boers.
Le principal témoin 4 charge était le ser
gent Muller, de la police de la ville.
Le président, capitaine Gillwalda de
mandé que le sergent précisèt si les Boers
avaient embrassé les premiers ces dames et
demoiselles ou si oelles-ci avaient commencé.
Les témoins k charge n'ont pas pu préciser
ce point.
Quoique ce fait essentiel n'ait pas été
éclairci, la Cour a condamné fa trente jours
de prison toutes les inculpées, sauf deux,
qui ont été acquittées.
Un corps de troupes Anglais
attaqué. 5 tués.
Le Cap, 16 octobre.
Les Boers ont attaqué hier au nord-ouest
de Piqueberg Road un corps de troupes an-
glaises. Deux escadrons de lanciers envoyés
pour renforcer ce dernier ont repoussé les
Boers faisant deux prisonniers et, croit-on,
tuant un boer et en blessant deux. Du cóté
des Anglais il y a eu 5 tués dont 1 capitaine
et 1 homme dangereusement blessé.
Une dépêohe de Rome fa la Liberté, dit que
le gouvernement du Quirinal se propose
d'expulser Don Carlos, qui réside k Venise,
sa présence pouvant troubler les rapports du
royaume avec l'Espagne, si l'agitation car-
listeae développe.
Le projet de loi sur les canaux
Berlin, 17 octobre. L'Empereur a
donné l'ordre de discuter, au cours de la ses
sion prochaine du Landtag, le projet de loi
sur les canaux.
La séance du Reichsrath
Le président annonce les fianpailles de
l'arcbiducbesse Elisabeth-Marie.
La Cbambre autorise le président k félici-
ter l'Empereur au nom des députós.
La santé du Pape
Plusieurs journaux parisiens parient d'un
changement défavorable survenue dans l'état
de santé de S. S. le Pape mais aucune in
formation autorisée nest encore venue con-
tirmer ces alarmantes rumeurs. Onsaitseu-
lement que le souverain Pontife se montre
trés affligé de la situation religieuse en
France.
A nos amis
La question militaire est posée, et, nous
l'expérons, elle sera résoiue.
Nous ne disons pas que la solution qui
iiiterviendra donnera entière satisfaction k
tous nos amis. Mais nous croyons pouvoir
dire qu'elle consacrera les désiderata du
parti catholiquePas de service personnel,
extension du volontariat, rémunération des
soldats, réduction du temps de service.
L'accord semble se faire de plus en plus
k droite, et nous ne serions pas surpris de
voir tous nos députés, k une ou deux excep
tions prés, se raliier au projet du gouverne
ment, après l'adoption de quelques amende-
ments.
La solution de la question militaire, dans
le sens que nous venons d'indiquer, aurait
le double avantage de cimenter l'union du
parti catholique et de raflermir Ia situation
du Ministère. A la veille d'une élection légis-
lalive ces avantages sont immenses.
Aussi, croyons nous qu'il est de notre de
voir de faire appel k tous nos amis de la
ville et de l'arrondissement d'Ypres, pour-
que, dans les circonstances oil nous nous
trouvons, ils se groupent autour de nos
Députés et Sénateurs catholiques, qui vrai-
semblablement donneront leur approbation
au projet de loi tel qu'il sortira des délibé-
rations de la Chambre.
On le sait, nos mandataires ne sont pas et
n'ont jamais été des militaristes proprement
dits. Ils se sont prononcés, naguère encore,
contre le service personnel, pour le volon
tariat et pour la réduction du temps de ser
vice. Ces principes admis, ils doivent se
rallier, alors même que, sous d'autres rap
ports, le projet de loi ne leur donne pas
une satisfaction absolue.
En politique, l'idéal consiste fa obtenir
le plus de bien possible et d'éviter le plus de
mal que l'on peut. Si cel idéal peut se réa-
liser, nous devons appuyer, approuver, ap-
plaudir ceux qui veulent y aboutir.
C'est pour ces motifs que nous nous ran
geons autour de nos amis des Chambres et
du gouvernement.
Le Journal d'Ypres.
Gompte rendu
de la séance du 12 Octobre 1901.
La séance publique s'ouvre k 5 beures
20 min., sous la présidence de M.le Bourg-
mestre. Tous les conseiilers sont présents,
k 1'exceplion de M. le Baron Surmont de
Volsbergbe, Ministre de l'lndustrie et du
Travail.
M. le Président donne quelques éclaircis
semenls au sujet des chemins vicinaux, en
attendant l'arrivée de M. le Secrétaire.
II résulte des renseignements pris k Pas
schendaele, qu'il en est réellement ainsi que
M. De Caestecker le prétendait, dans une
séance précédente l'ancien coflre a été
conservé et sert d'assise pour le nouveau
gravier. Toutefois, le travail n'a pas encore
été approuvé dans ces conditions.
M. le Président entre dans des détails
techniques, qui prouvent qu'il n'y a pas
d'avautages k laisser l'ancien coftre.
M. l'Ingénieur Vanderghote a été interrogé
concernant la longueur du Pannestraatje
il y a 832 mètres situés sur le territoire
d'Ypres et 431 mètres 50 appartiennent aux
deux communes.
II y aura peut être nécessité de confection-
ner un cahier des charges spécial, pour
chacune des communes intéressées les tra-
vaux exécutés aeront dans tous les cas k la
charge de celle sur laquelle ils sont fails.
Nous ferons confectionner ce cahier des
charges pour samedi prochain, afin de per-
mettre aux sections de l'examiner.
II y a un point de la plus grande impor
tance, ce sera la question de aavoir fa qui
incomberait Ia responsabilité, dans le cas oil
l'une ou l'aulre des communes ne remplirait
pas ses obligations.
Si l'entreprise était faite en une fois, l'une
des communes serait exposée k devoir payer
pour l'autrenous devrotn démarquer cea
points clairement et distinctement.
M. D'Huvettere. La question était si
limpide et si simple, qu'il m'a fort étonné de
voir qu'on a dü l'étudier pendant deux, trois
mois pour qu'on nous donnfat raison. Quand
un entrepreneur construit deux maisons, en
même temps, pour deux propriétaires diffé
rents, l'un de ce» derniers n'est jamais res-
pensable pour l'autre. Et même, s'il arrivait
que l'une des communes ne voulut pas con-
struire la partie du chemin, qui lui incombe,
quel mal serait-ce 7
Le chemin amélioré serait celui situé sur
notre territoire. II est évident qu'il vaudrait
cent fois mieux qu'il aboatisse k un autre bon
chemin, et, il est trés improbable, dans ces
conditions, que l'une ou l'autre commune se
retire dans ces conditions.
M. le Président.—II est bien compris qu'il
vaut mieux que l'entreprise soit faite en une
fois. Nous tkcherons de trouver la meilleure
solution de cette question et prendrons une
décision dans une prochaine séance. Pour
aujourd'hui, nous rayons ce point de l'ordre
du jour.
Communications
M. D'Huvettere fait remarquer que le
tournant situé prés de l'ancien Café du Bou
levard, démoli, est trés dangereux et qu'il y
aurait nécessité de l'éclairer. II y a presque
lieu de s'éionner que des accidents n'y soient
pas arrivés déjk.
M. le Président. L'ordre d'allumer tou-
jours la lanterne a été donné dès le mois
d'aoüt dernier, et je m'étonne qu'il n'ait pas
été exécutó.
M. Begerem. II y a une lanterne, seu-
lement elle n'est jamais allumée.
M. le Président. Je prendrai immédia-
tement les mesures nécessaires.
M. D Huveltere. Et le placement des
tuyaux pour la canalisation des eaux aux
maisons situées prés du Tram et au delk du
Steenenbrug
M. le Président Tout est prêt pour
qu on mette la main fa l'ceuvre de suite.
M. D'Huvettere. J'émels le désir qu'on
crée aux sections d'extra-muros des écoles
gardiennes.
Les gens de la campagne paient des im-
póts comme les citadins et ils ne jouissent
pas d'une grosse part de nos institutions.
Les mères habitant le Verlorenhoek entr'
autres, sont forcées d'amener leurs marmots
prés d'une lieue de lom et puis venir les re-
chercher pour leur donner une éducatisn
primitivece n'est pas bumain.
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