GHBOHIQUE YPROiSE
Mercredi 17 Oclobre 1900 10 centimes le T 859 Annêe. N°. SS88.
La guerre Anglo-Boer
CH ÏN E
Les évènements de Chine
France
Question du Stand
L'fïótel des Bostes
Acles oiïiciels
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Une réponse de lord Roberts
qui en dit long
Répondant aux demaudes du raaire
dc Capetown concernant le retour des
volontaires coloniaux, lord Roberts a
telegraphic que des mesures avaient
été prises pour que les volontaires
pussent retourner dans le plas bref
délai possible après le 15 Ocfobre,
mais le commandant en chef exprime
en même temps l'espoir que la plupart
des volontaires continuent a servir
jusqu a la fin de la guerre, car leur
retour en ce moment aurait les plus
funestes consequences.
Les généraux Boers insaisissables
On mande de Pretoria que les An
glais out essayé de s'emparer du ge
neral De Wet et de plusieurs au tres
généraux boers, mais ils ont échoué.
De Wet a réussi a gagner la Clip-Ri
vier.
Le départ du président Krueger
On mande de Lorenzo-Marqués
Le petit-fils du président Krueger
dit que le président n'a pas l'intention
de revenir au Transvaal, oü les An
glais ne le laisseraient pas débarqner.
11 njoute que le président partira
Jeudi ou Vendredi pour l'Europe.
Une dépêche de Trieste dit que le
président Krueger est attendu pour le
1 Novcmbre.
Les boers continuent détruire
les lignes ferrées
On télégraphie de Pietermaritzburg
au Dailxj Mail, que les Boers ont com-
plètement endommagé la ligne de
chemin de fer de Sanderton
Depart du général Buller
Prétoria, 15 Octobre. Le général
Buller est parti a midiil espèrc arri-
ver dans le Natal demain.
Attentat contre l'Empereur
de Chine
Francfort, 15 octobre. On télégra
phie de Shangai a la Gazette de Franc
fort Un édit impérial annonce qu'on
a essayé d'assasincr l'Empereur
Kouaiig-Lu pendant soa voyage a
Si-NTgan-Fou, mais que l'autcur de
1'attentat a étéarrêté avaut d'avoir pu
blesser I'Empereur et qu'il a été déca-
pité.
Lc Japon et les Puissances
Paris, 15 octobre. On lit dans le
Temps
Tokin, 14 octobre.
Le Japon, qui n'avait pas encore, a
cause d'une crise ministérielle, répon-
du a la circulaire de M. Delcassé, vient
de donner son adhésion. II fait seule-
ment quelques observations relatives
a un des points de la circulaire.
Le Roi des Beiges chez M. Loubet
Paris, 15 Octobre. Le Président
de Ia Hépublique a recu dans l'après-
midi a 3 heures, a l'Elysée, la visite
du Roi des Beiges.
Le Roi Léopold est arrivé dans sa
voiture oü se trouvaient MM. le Baron
d'Anethan, ministre de Belgique a
Paris, d'Oultremont, maréchal de la
Cour et le Baron Snoy. II portait la
redingote.
Dans la cour de l'Elysée les hon
neurs rniiitaires ont été rendus par
un bataillon d'infanterie commandé
par un colonel avec musique et
drapeau.
Le Roi des Beiges a salué le dra
peau et la musique a joué l'hymne
royal.
Au bas du perron, le Roi a été recu
par l'introducteur des ambassadeurs,
le commandant du palais et l'officier
de semaine. Dans le vestibule l'atten-
daient le général Dubois et M. Henri
Po u let,
Le Roi a été introduit dans le salon
des ambassadeurs oü se tenait le pré
sident de la République en redingote,
entouré dos membres de son cabinet
e- des officiers de sa maison.
Au cours de l'entrevue, le Roi des
Beiges a présenté a M. Loubet les per-
sonnes de sa suite, et le Président de
la République a présenté au Roi les
secrétaires généraux de la présidence,
le chef de son secrétariat particulier
et les officiers de la maison militaire,
puis le Président a pris l'agrément du
Roi pour la date de diner et de la
soirée qu'il veut offrir en son hon-
neur.
En cette cireonstanee, le Roi des
Beiges sortira de son incognito. II sera
recu a l'Elysée avec les honneurs dus
aux Souverains.
Le Roi Léopold a pris congé de
M. Loubet ei est remonté dans sa
voiture avec le même eéremonial
qu'a l'arrivée.
M. Loubet a rendu a 4 1/2 heures
sa visite au Roi des Beiges au Palace
Hotel. Les deux secrétaires généraux
de la présidence Paccompagnaient.
Dans la dernière séance du conscil
communal, il a été question de l'éta-
blissement d'un Stand, a Ypres, pour
la Garde civiquc.
M. le Bourginestre, pariaut de la
petition,adresséeau conseil communal
pour l'obtention de ce Stand, a fait
observer que cette petition a été com-
muuiquéeaux journaux libérauxavailt
même qu'elle eut été recue par l'admi-
nistration communale. Qualifiant ce
procédé, qui ne peut être reproehé aux
chefs de la Garde, l'honorable Bourg-
mestre l'a attribué a I'indiscretion ou
d l'indélicatesse d'un signataire de la
petition.
Le Progres n'a pas cru devoir rap
porter eet incident dans son compte-
rendu de la séance du conseil commu
nal, sans doute paree qu'il se sentait
trop directement vise par les paroles
de M. Colaert.
Dans son numéro de Dimanche, il
cherche un dérivatif. Si nous aeons
public la petition, dit-il, avant qu'elle
ne fut remise d I'administration com
munale, c'est afin que celle-ci ne lajetle
au panier et y donne la suite qu'elle
comporte.
Ah le bon billet Le Progres se-
rait-j 1, par hasard, le rnaitre de la pe
tition? De quel droit publie-t-il un
document adressc par des habitants
de la ville a l'administration commu
nale A-t-il eu, pour le faire, l'atito-
risation des signataires de la petition
Suffit-ii de la permission du ré iacteur
du Progressignataire ou non deceite
pétkion, pour la publier dans ses co
lonnes
Indiscretion, indélicalesse, c'est trop
peu dire peut-être, et M. le Bourg
inestre eut été dans son droit s'il avait
qualifié d'abus de confiance ie fait de
celui qui a laissé publier Ia pétition
dans le Progrès. Aucun signataire
n'a dü croire en effel que le document
en question ne serait pas adressé a
l'administration communale, avant de
trainer dans les colonnes d'un jour
nal.
La pétition n'a eu du reste aucun
effet. Au moment oü elle estarrivée
a lTIótel de Ville, le Stand dtait déja
decide en principe.
A propos de ee Stand, le Progres
parie aussi de promesses electorates.
II confondle premier projet de Stand
date de 1881, et l'administration libé
rale l'a laisscc dans les cartons de
l'llótel de Ville.
C 'es 11 'ad rr. inist ra i i o n cat h ol i que, q u i
n'a fait aucune promesse a eet égard,
qui ressuseite le projet et qui ie fera
exécuter avec les subsides du gou ver
nement.
Le Progres eut bien mieux aimé
que le projet ne vit jamais Ie jour. 11
eut pu alors récriminer; il ne te peut
plus aujourd'hui, malbeurensement
pour lui.
Nous apprenons que c/est ie 13 no
vcmbre prochain que seront adjugés
les travaux de restauration de la Mai
son des Tempiiers, et de son appro
priation comma Hotel des Posies,
La edeoration civique de l'« classs est ac-
cosdée It M. Allaeys, seer a ire comuiunal,
pour services rendus pendunt do longurs
ancées.
pacrpafcgs?-,-?;- jgss??^T^TT?yw«fw ^rgr^ep^^^^^maasagsHaMggfcatJatasa^y ffm tv-onriM i'i m 'iiruuf i ■«inaMnwiMW ■iwiimmiii^