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N. B. Le panachage est
défendu. Ii annule le vote.
L'électeur ne peut voter
que pour une seule liste.
POUR LES AFFAMÉS
DES INDES
Les listes des candidats pour
l'arrondissement d'Ypres
Manière de voter
Nos Meetings
Qu'ont fait les socialistes
La baisse du 3 °/0
Déficits libéraux
et bonis catholiques
Mercredi 16 Mai 1900 10 centimes le N° 35e Annér. N°. 3547.
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ARRONDISSEMENT de GOURTRAI YPRES
Election pour 3 Sénateurs
le 27 Mai 1900
ARRONDISSEMENT D'YPRES
Election pour 3 Représentants
le 27 Mai 1900
x --
i
ajouter un tel vote sans le rendre contra
dictoire et par conséquent nul.
On peut voter k cóté d un candidat efïectif
ou cóté d'un candidat suppléanton donne
ainsi un vote it la liste et un vote de préfé-
retice k ce candidat.
Ort peut voter cóté d'un candidat efïectif
et k cóté d'un candidat suppléant ce vote
donne un suffrage.k la liste et un suffrage de
préférence aux deux candidats en question.
Sont nuls 1® le vote en case de tête ac-
corapagné d'un vote pour un candidat effectit
ou pour un suppléant 2° le vote marqué k
cóté de plusieurs candidats effectifs ou de
plusieurs candidats suppléants.
Liste précédente fr. 225 00
Ationyme 5 oO
s G. 50.00
1! y a quatre listes en présence celles de
1'association catholique pour le Sénat et
peur la chambre
Geiles de la coalition radico socialiste,
cornposéespour le Sénat de MM. De Ridder,
eftrctif, et Lust, suppléantet pour la cham
bre de MM. Nolf, effectit, et Brunfaut, sup
pléant
Geile des socialistes pour la chambre
MM. Lamhot, Leclercq-Tancré, effectits, et
Leelercq, suppléant.
Geile de M. Lefevre, dissident, pour la
chambre.
Si on vote dans la case de tête, on
ratifte l'oidre des candidats effectifs et l'ordre
-dos candidats suppléants. On ne peut rien
Si tous nos amis font leur devoir comme
nos candidats, la victoire de la liste catho-
lique n'est plus un instant douteuse.
j MM. Colaert et Thevelin se font entendre
dars toutes les communes Dimariche der-
Ifier ils ont parlé k Westoutre et Rening-
helst, dans la matinée, l'après diner Pope
ringhe et le soir k Vlamertinghe.
j A Poperinghe, M. le Baron Bethune. ce
j courageux vieillard, et M. le Baron Surmont
de Volsberghe, qui le lendemain devait
repariir pour Paris, se sont joints k leurs
co candidats pour la chambre.
M. Van Merris, retenu chez lui par une
ndisposition heureusement peu grave, n'a
i
pu assister au meeting de Poperinghe ui k
ceux que ses collègues ont donné ces der-
niers jours.
Partout nos candidats sont accueillis avec
enthousiasme, par le public très-nombreux
qui vient les entendre. Disons quelques mots
du meeting de Poperinghe
M. G. Lebbe, conseiller provincial et Pré
sident de l'Association locale, présente les
candidats et fait, en excellents termes, i'élo-
ge de chacun d'eux. II excuse M. Van Merris
de ne pouvoir assister k la réunion.
M. Iweins d'Eeckhoutte remercie le corps
électoral des marques de sympathie qu'il lui j
a toujours données, explique les motifs de
sa retraite et prie les électeurs de reporter
sur M. Tnevelin, candidat de l'agricultuie,
la confiance qu'ils ont toujours eue en iui-
rriêiie.
M. Thevelin prend la parole et expose
son programme, qui est celui de ^associa
tion catholiqua. II développe les desiderata
des cultivaieurs et énumère toutes les lois et
dispositions prises en faveur de 1 agriculture.
Le ton de son allocution, ses allures fran
ches, ses déclarations catégoriques font la
meiileure impression sur ses 5 £1 600 audi
teurs.
M. le Baron Bethune dit en quelques mots
ce qu'il a fait dans le passé et ce qu'il compte
faire encore l'avenir en faveur du parti
catholique.
M. le Baron Surmont de Volsberghe lui
succède h la tribune. L'houorable ministre
traite d'une fagon spéciale les questions so-
ciales la loi sur les habitations ouvrières
et celle sur les pensions de vieillesse. Avec
sa grande compétence, il développe toutes
les dispositions de cette dernière loi.
L'orateur est interrompu par un auditeur,
k propos des transports gratuits des déchets
de carrière pour ('établissement de cbemins
vicinaux. On lui demande s'il est favorable
k ('établissement de la ligne. vicinale Pope
ringhe Dixmude.
M. le Ministre répond que ni lui, comme
Bourgrnestre d'Ypres, rii son successeur ne
sont hostiles k I'établissemeut de cette, voie
de communication que c'est k tortqu'ona
prétendu qu'Ypres voulait s'opposer k cette
ligne.
L'orateur est fortement applaudi par tout
l'auditoire.
M. Golaert parle après M. le Ministre. II
fait un chaleureux appel k ses anciens conci-
toyeus. Gomme Bourgrnestre d'Ypres, je n'ai
aucune objection k faire k l'établissement de
vos trams, dit-ilHier encore j'ai convoqué
les délégués des communes intéressées dans
la ligne Ypres Bailleul, et j'espère bien ar-
river k une solution favorable k toutes, ,en
obtenant la construction d'une ligne entre
Ypres et Bailleul, par Reninghelst, Westoutre
et Locre avec embranchement sur Poperin
ghe. (Applaudissements).
L'orateur énumère toutes les lois votées
par la majorité catholique en faveur de l'a-
grieulture et de l'ouvrier. II combat avec
énergie les candidatures Nolf et Lefevre. II
démontre qu'en votant pour M. Lefevre on
vote en réalité pour M. Nolf.
L'orateur, qui a fait une de ces improvi
sations dont il a le secret et qui charment
toujours les électeurs de la ville d'Ypres, est
frénétiquement applaudi par toute l'assem-
blée.
Le Journal de Mont, organe libéral, se le
demande, et il répond
La gauche il n'exclut pas les radicaux
s'est livrée h de stériles bavardages, elle a
remplacé les arguments par la violenceelle
a memcé, elle a crié, elle n'a pas légifèré.
Les libéraux, radicaux et socialistes re-
prochent aujourd'huiau gouvernement catho
lique la baisse du 3 beige.
Ot', le 7 Mai, M. Magis, sénateur
libéral de Liège, disait au Sénat
Loin de moi de voir dans cette
reduction du taux de la rente une
atteinte au crédit du pays. II ne s'agit
que d'une baisse passagère.
M. Magis venait, en effet, d'expli-
quer les causes de cette baisse
La cérité, disait-il, est, que la
rente a baissé, grace a l'espril d'en-
trepise des capitaux et surtout grace
a la spéculalion qui les fait se por-
ter ailleurs. Elle a baissé encore par
suite de l'encombrement du marché
a la suite des rachats de voies fer-
rèes.
Et comme conclusion, M. Magis
disait en se tournant vers le ministre
des finances Je ne vous rends pas
responsable de cette baisse.
La Chronique.om la chroniqueelle même,
écrivait le 4 Mai dernier
La baisse da 3 p. c. n'est pas le symptóme
d'une crise d'affolement, mais bien I* reflet
d'une situation qui n'a rien d'inquiétant ni
de mauvais.
Voici le tableau des déficits laissés par le
dernier ministère libéral. Les chiffres sont
officiellement constatés dans les différentes
lois sur le règlement définitif des comptes
Bethune
ir iir out tie "Volshersrhe
Cant5Bion
SUPPLEANTS
Oantillïon
de Vinelf
Colaevt
Van Merris
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Thevelin
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SUPPLÉANTS
Thevelin
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