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AVIS
Chers Concitoyens
Les Bouhgmestre et Ëchevins,
H. Colaert.
Samedi 5 Mai 1900
10 centimes le Nü
35e Année. N°. SB44.
Q p. C*^A IV
Manière de voter
Le Secrétaire,
Meetings
La candidature
de M. Lefevre
:%k
On sabonnerue au Beurre, 36, k Ypres, et tk tons les bureaux de poste du ifoyaume
Le JOURNAL D'YPRKS parait le Mercredi et le Samedi.
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ARRONDISSEMENT de COURTRAI YPRES
Election pour 3 Sénateürs
Is 27 Mai 1900
nüiËÉi
ARRONDISSEMENT D'YPRES
Election pour 3 Représeniaws
le 27 Mai 1900
Si on vote dans la case de lêle, on
ratifie l'ordre des candidats effectifsetl'ordre
des candidats suppléants. On ne peut rien
ajouter un lei vote sans le rendre contra
dictoire et par conséquent nul.
On peut voter k cóté d'un candidal effectif
ou k cóté d'un candidat suppléanton donne
ainsi un vote k la liste el un vote de préfé-
rence ce candidat.
On peut voter k cóté d'un candidat effectif
et k cóté d'un candidat suppléant ce vote
donne un suffragek ia liste et un suffrage de
préférence aux deux candidats en question.
Sont nuls 1° le vote en case de tête ac-
eompagnéd'un vote pour un candidat effectif
ou pour un suppléant 2° le vote marqué k
cóté de plusieurs candidats effectifs ou de
plusieurs candidats suppléants.
Le bassin de natation sera ouvert
an public a partir du 7 Mai prochain.
Nous avons recu de Mr le Baron
Surmont de Volsberghe, Ministre de
l lndustrie et du Travail, une lettre
dans laquelle notre ancienBourgmestre
nous dit
Je ne sais comment exprimer, avec
assez de puissance, les sentiments de
profonde reconnaissance quej'éprouve
a votre égard et d l'égard de toute la
population Yproise.
Quelles que soient les expressions
que j'emploie,elles n'égaleront jamais
la grandeur et l'intensity des témoi-
gnages de sympathie qui m'ont été
donnés pendant celle journéc du 22
Avril.
En vous faisant part des sentiments
de celui qui fut, pendant prés de dix
années, votre premier Magistral, nous
vous remercionségalement,chers Con
citoyens, pour l'unanimifé et la spon-
tanéité de vos manifestations et nous
vous adressoris 1'expression de notre
reconnaissance pour les efforts que
vous avez fails en v. e de la compléte
réussite des fetes qui out marqué cette
memorable journéc.
Ypres, le 30 Avril 1900.
M. GORR1SSEN.
Dimanchenos candidats se feront
entendre a:
Houthkm, 11 heures.
"Wervicq, 3 heures.
Comines, 5 heures.
Comines-ten-Briele, 7 heures.
Nous recevons de M. Lefevre la lettre
suivante
Zillebeke, le 2 Mai 1900.
Monsieur Callewaert-De Meulenaere,
Éditeur du Journal d'Ypres,
J'ai eu la bonne chance de recevoir
le journal du 28 Avril, j'y ai lu at-
tentivement votre intéressant article
(genre jérémiade) La candidature de
M. Lefevre.
Cet article plaide en ma faveur
mieux que tous les meetings que je
pourrais donner. J'y relève entre
autres que je ne puis escompter que
deux ou trois mille voix.Bon, mais que
fait votre correspondant des 13,938
voix que j'ai obtenues en 1896,ou bien
êtes vous vraiment assez naïfs pour
croire que tous ils retourneront a vous?
Un pen de bon sens, s. v. p. Je sais
que j'en perdrai un certain nombre
par la candidature de M. Nolf, qui, sans
moi est certain de son succès, car les
2/3 iraient a lui.
11 est done de mon impérieux devoir
de présenter ma candidature et ['au
teur de ['article sait très-bien queplu-
sieur de vos chefs sont de cet avis.
Aussi soyez certain que les électeursde
1900 seront comme vous diles en
terminant mieux éclairés qu'en
1896,c'est a dire que vous n'atirez pas
plus d'adhérents qu'alors; bien au
contraire les électeurs ont moutré que
j'ai leur confiance, et j'ai plein espoir
qu'ils me la continueront encore et
plus nombreux qu'en 1896.
Agréez, Monsieur, ['assurance de
ma considération distinguée.
P. LEFEVRE.
Nous reproduisonscette lettre telle quelle,
en remerciant M. Lefevre de nous avoir
donné l'occasion de lui prouver, de nouveau
et k toute évidence, que sa candidature ne
peut avoir d'autre résultat que de faire triom-
pher celle de M. Nolf, candidat radico-
socialiste.
Notre première jérémiade n'a pascmvaincu
notre correspondant.Espérons que la seconde
aura plus d'effet, ét que, persuade, M. Le
fevre renoncera k ruer dans les rangs. G'est
notre seule ambition.
Nous avons dit, et nous maintenons, que
M. Lefevre ne peut escompter que deux
troix mille voix.
Pour nous réfuter, il nous demande ce
que nous faisons des 13.938 voix qu'il a
obtenues en 1896.
Mais, e'est trés simple, nous cberchons
l'origine de ces voix, et, pour y arriver,
nous mettons en parallèle les scrutins de
1894 et 1896.
En 1894, deuxlistes étaient en présence
la liste catholique qui obtint 24 k 25,000
voix et la libérale qui recueillit 9 k 10,000
voix.
On peut dire, sans crainte de se tromper
que si, en 1896, les catholiques et les libé-
raux avaient de nouveau lutté seuls, le résul
tat eut été sensiblement le même.
Mais en 1896, les libéraux s'abstiennent
les socialistes présentent une liste compléte
et la candidature de M. Lefevre surgit.
Les résultats de l'élection furent les sui-
vants
Catholiques 20 k 21,000 voix
Socialistes 4000
M. Lefevre prés de 14.000.
L'abstention des libéraux permit k leurs
adhérents de voter tous, les uns la plus
grande partie pour M. Lefevre seul, les
autres pour lui et deux socialistes Nous dé-
fions les libéraux et les radicaux de nous
donner un démenti k ce sujet. Nous avons
souvent obtenu leurs aveux.
Du rests les chiffres sont Ik les voici
M. Lefevre obtint en 1896 14,000 voix,
c'est-k-dire, les voix libérales et radicales,
ensemble 10,000 voix, plus les 4>,000 que
nous avons perdues de 1894 k 1896, total
14,000 voix.
Est-ce clair
M. Lefevre peut il raisonnablement croire
qu'il maintiendra les voix libérales ou,
comme il le dit, avec une sublime naïveté,
qu'il en conservera les deux tiers
Non, le candidat dissident n'aura pas cette
chance. II est incapable d'enlever au parti
libéral au-del t de quelques centaines de voix.
II en enlèvera k la liste catholique peut-être
deux mille, et voilk son contingent électoral.
Cuoi qu'il advienne, M. Lefevre ne saurait
êtreélu. Sa candidature ne peut avoir d'autre
effrit que de faire passer celle de M. Nolf.
M. Lefevre croit que, sans lui. c'est-k-dire
sans sa candidature, M. Nolf serait élu
Nous répondons que si M. Lefevre croit
cela sincèrement, la responsabilité qu'il as
sume en posant sa candidature est moins
grave que dans le cas contraire. Mais, com
ment peut-il croire et écrire qu'il aura les
deux tiers des voix libérales
li nous répond que plusieurs de nos chefs
sont de cet avis Avons nous besoin de dire
qu'il n'en est rien
lis seraient vraiment bien naits ceux qui
croiraient cela. Ce qui est possible, nous le
répétons, e'est que M. Lefevre enlève quel
ques centaines de voix libérales, mais c'est
tout.
Et supposorts que sa candidature enlève
aux libéraux, non pas les deux tiers mais un
tiers de voix, M. Lefevre serait il élu
uo tmaoergue, Minisira
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Bethune
Hnrmont de Volsberghe
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SUPPLÉANTS
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de "Vincis
Colaert
Van Merris
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SUPPLÉANTS
Thevelïn
Fraeijs
Brutsaert