le Ministre Baron Surmont de Volsberghe
AVIS
FETE DE~"CHARITÉ
iv0. mm.
1
Mercredi 18 \vril 1900
t0 centimes le iV0
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II'
RÉCEPTION OFFICIELLE
f-RAKD CORTÊGE ALLÉGOÜIOUE
Au Volkshuis
35 VNVKK.
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St im Mi
On s'abonne rue au Beurre, 3B, Ypres, et
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Dimanche 22 Avril
DE
2 1/2 heures,
LE
sont, ILLUMINATION /IKS HALLES.
Les personnes qui n out pas eu 1 oc
casion de souscrire au profit de la
«Maisou Surmout», peuvent remeltre
leur obole a l'hótel de ville (secreta
riat), oil uue liste est déposée.
SALLE IWE1NS
DU 24 AVRIL
a 7 heures du soir
(el lion k 5 h.,eomme nous l'avions annoncé
d'abord).
M. Moins, l'artiste violoniste jouera
ADAGIO ET RONDO Vieuxtemps
2° a/ ARIA Bach
bj POLONAISE EN LA Wieniawski
Les personnes qui ont pris des cartes pour
places i éservées,peuvent choisir leurs places
cbez M. Callewaert-De Meulenaere, rue au
Beurre, 36, oti se trouve le plan de la salle.
Cartes d'entrée 3 fr. 2 fr. el fr.
S'adresser, rue au Beurie, 36, ou,le j< ur
de la fêie, k l'entrée de la salle.
Réunion de
I'Association Catholique
Proclamation des Candidatures
pour les elections législatiies
Lundi dernier, k 2 1/2 heures de l'après
dinée, l'Association Catholique s'est réunie
pour proclamer les noms des Candidats pour
le Sérat et la Chambre des Représentants.
Disons frarichement que l'assemblée eüt
pu éire plus nombreuse. Nous ne som
mes pas habitués, k voir, dans descircon-
stances pateilles, seulement quelques centai-
nes de personnes, dans cette salle, qui en
conlient ordinairement des milliers!
Corrme M. le Présideat Iweins d Eeck-
houtle l'a dit, en ouvrant la séance, cétait
un mauvais jour. Gtkce au temps relative-
ment favorable,on travailtefermeauxchamps.
Ensuite si beaucoup de eitadins profitent
du second jour de Pkques pour faire une pe.
liie. xcursioii.il y en a d'autres qui assistent
aux services religieux
Au bureau se trouvaient MM Iweins
d'Eeckhoutte, Président de l'Association
Golaert. Bourgmestre, Baron Bethune et Can-
tilion de Courtrai, Struye, Sénateur provin
cial, Van Merris, Thevelin et Fraeijs.
M Iweins ouvre la séance en disantqu'on
ferait.com.Tie d'habitude.lcs réunions le soir;
mais qu'ori avait cru bien faire, pour la
fycilité de ces Messieurs de Courtrai et des
électeurs des autres parties de I'arrondisse-
ment, en fixant la première réunion au se
cond jour de Paques
L'orateur remercie les électeurs pour les
mandats de consciller provincial et de re
présentant qu'ils lui ont conférés jusqu'ici.
Sa santé lui commandant plus de repos, il
renonce k la candidature.
J'espère, dit M. le Président, que mon
successeur aura toutes les voix qui m'ont été
données auparavant. Nous devons travailler
de toutes nos forces au succès de sa candi
dature. (AppL).
Losarroridissements deCourtrai et d'Ypres
sont réuuis, par suite de la nouvelle loi,
pou;' le Sénat.
L s candidats proposés sont
I1' Candidature: M.le Baron Béthune (Cour
trai) (Appl.)
2" CandidatureMle Baron SurmonP Ypres)
(Bravos)
3'' Candidature M. Gantillon (Courtrai)
qui est aussi Suppléant avec M. le Baron de
Vinek. Courtrai et Yptes travailleront ferme
pour faire sortir triompbants de i'urne les
noms des irois candidats. (Appl. répétés
Pt ur la Chambre les Candidats effectifs
sont
MM. Colaert
Van Merris
Thevelin
les Suppléants MM. Thevelin
Fraeijs et
Brulsaert.
M. Brutsaert avait hésité avant d'accepter
la candidature suppléante, mais M. Colaert
vient de me dire qu'il a regu une letlre qui
annonce que M. Brutsaert accepte définitive-
ment. (Très-bien).
MM. Thevelin et Brutsaert re préseri te ront
les imérêtsdes cultivateurs. M. Thevelin
sera certainement élu le 27 Mai. (Bravos).
M. Iweins donne ensuite la parole k M. le
Baron Béthune.
M. le Baron Béthune dit qu'il n'aime pas k
parler de lui méme, mais pourtant qu'il juge
nécessaire de faire connaitre son passé
politique k ses nouveaux électeurs.
Depuis 40 ans il défend les droits do la
Religion, de ['Agriculture et des ouvriers de
Courtrai au Conseil provincial et au Sénat.
j Dorénavant ce ne seront plus ceux de
Courtrai seulement, mais encore ceux
d'Ypres qu'il prendra k coeur.
II n'est pas étranger d'ailleurs k notre
ville.
Plusieurs membres de sa familie sont
Yprois. II est parent eutre autres de MM.
Van den Peereboom et Malou.
11 sera le fidéle défenseur des intéréts de
j notre arrondissement Les questions sociales
lui sont familières, puisqu'il pré ide des so
ciétés ouvrières.
L'orateur regrette de ne pas voir assister
la réunion M. le Baron Surmonl, le ministre
qui vient de déposer le beau projet de loi sur
les pensions ouvrières.
Cette loi profitera non seulement aux ou
vriers de la ville, mais aussi k ceux de la
campagne dont le sort est si digne d'intérêt.
L'enseignement catholique a.également en
M. le B00 Béthune un partisan convaincu, en
un mot, ce que le sénateur de Courtrai a été,
il le restera. (Bravos).
M. le Président fait part l'assemblée
d'une dépêche de M. le Ministre Surmont,
j qui annonce qu'ayant été appelé au Palais
par Sa Majesté le Roi, il regrette vivement
de ne pouvoir assister k la réunion puis il
donne la parole k M. Thevelin.
Le nouveau candidat remercie M. Iweins
d'Eeckhoutte pour les bonnes paroles qu'il a
dites k son adresse. L^s électeurs p uvent
compter sur mon dévouement, dit l'honor&ble
candidat.
Mon programme est le suivant
Je suis catholique avant tout, catholique
tout court. Et dans cette qualification tout
est compris; inutile d'y ajouter d'autres
térmes comme ceux de démocrate ou d'au
tres. Catholique veutdire partisan de touies
les libertés celles de U religion, de I'ensei-
gnement et de la langue maternelle, cette
belle langue flamande, garantie des moeurs
antiques de notre population.
Quant k la question de l'armée, je suis
partisan d'une armée de volontaires et je serai
hostile k touies les agravations du service
militaire.
Je puis m'iniituler avant tout le candidat
de ['agriculture; non pas que je veuille
dire que nos représentants n'aient pas dé-
fendu avec talent et autorité les droits des
cultivateurs, loin de moi cette pensée mais
comme j'babite au milieu d'eux, que je suis
né parmi eux, je serai k méme rateux qu'ua
autre, de connaitre leurs aspirations, pour
les défendre:
Ceci ne veut pas dire non plus, qu'il y ait
k mon avis, antagonisme entre les intéréts
des campagnes et ceux des villes, au con
traire. Tout se lient dans ce monde quand
les campagnes sont dans un état florissant,
e'est pour le plus grand bien des villes. II y
a communauté d'intérêts entre les uns et les
autres.
En ce qui regarde la questions sociale, je
m'efforcerai toujours d'aider k prendre les
mesures que le bien-être de l'ouvrier com-
mande, aussi bien pour les ouvriers de la
ville que pour ceux des campagnes.
Je ferai en un mot, si je suis élu, tout ce
qui est en mon pouvoir pour améliorer la
situation morale et matérielle de notre ar
rondissement et je crois pouvoir assurer que
vous serez content de moi. (Applaud.)
M. GantillonCandidat au Sénat
se léve ensuite et prononce un vigoureux
discours. Vous avez montré, Yprois, dit
l'orateur ce que vous savez faire comme
Courtrai vous vous êtes affranchis de la
domination libérale.
Je suis candidal, pour l'élection du 27 mai
et je me trouve dépaysé en me voyant en-
touré de personnes qui ont l'avantage sur
moi d'avoir un passé giorieux. Pour moi,
je n'ai pas rempli de mandat politique jus
qu'ici. Je me suis borné k travailler au pro-
grès de l'opinion catholique et au bien-être
du peuple. C'est done un grand honneur
pour moi d'être candidat pour une élection
aussi importante que celle du 27 mai.
Je comprends tout ce qui me manque et ne
puis que vous assurer que je donnerai libre
carrière k mes aspirations de bien faire.
J'ai un amour sans hornes pour l'Eglise,
dans sou passé, son état présent et son
avenir.
Elle défend le bien, je suivrai ses pré-
ceptes.
II est devenu difficile de dire ce que ies
Caiholiques peuvent encore faire pour mieux
prendre k coeur ies intéréts du pays. Depuis
16 ans qu'ils sont k la tête du gouvernement
ils ont réalisé tant de bien Voyez entre
autres ce que M. Van den Peereboom, notre
ancien ministre et représentant de Courtrai,
a fait pour les employés et ouvriers de son
administration Le repos du dimanche, que
nos adversaires, si jamais ils revenaient au
pouvoir, n'oseraient plus supprimer. Que
n'ont-ils pas fait pour l'enseignement de
l'enfance, question fondamentale, car i'en-
fant d'aujourd'hui est l'homme de demain.
Mon programme dans cette grande question
est l'Etat hors de l'école et pour le moins
l'égalité entre l'Ecole libre et l'Ecole offi-
eielle». Je suis adversaire intransigeant de
l'enseignement gratuit et obligatoire, qui
A