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4
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Au Volkshuis
Nous apprenons que la ré-
uuion mensuelle de demain,
Dimanche,a 8 heures du soir,
sera honorée de la présence
de M. le Bahon SURMONT de VOLS-
BERGHE, Ministreet
du Travail.
Au Cornell Communal
Etrennes Pontificates
£S-^£7y>
Samedi 10 Février 1900
10 centimes le IN1
35 Année.
N°. 3551
y M
Au moment de mettre sous presse, nous reeevons une
information disant que le conseil communal se rendra,
Lundi prochain a 4 heures en la demeure de M. le Ministre
de rindustrie et du Travail, pour le féliciter au sujet de sa
nomination.
Une sérénade sera donnée par l'llarmonie Communale
et par la rnusique des Orpheüns au nouveau Ministre.
II n'y a aura pas d'autre réception ce jour la.
CHKON1QUE YPROISE
M. Surmont de Volsberghe
'Si
On s'abonne rue au Seurre, 36, Ypres, et a
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Eavas Bruxelles, rue de la Madeleine n° 32 et i Paris, 8, Place de la Bourse.
nat .et continuera k parler devani les
Chatnbres beiges comme ii parlait devani
son Cui seil communal d'Ypres, sans em
j phase, sans recherche, sans aucune préoccu
j pation académique autoritaire, comme un
I bon notaire piécis qui règle les petites affai
res de ces clients C'tst l'homme du bon
sens, dans ce qu'il a de plus respectable et
de plus éclairé 11 n'a, k noire conoaissmee,
aucune des idéés étroiteset des opinions pré
confues qui sont trop sou vei t l'apariage
ou le cbktiment des êires trés raison-
nables. Certain petit discours qu'il pronon-
$a, la fin d'une des séances de l'année der
nière, et dans lequel il critiqua vertement les
restaurations maladroitement faites aux vieux
momuments d'Ypres, a trouvé cbez lui une
incontestable compétence archéologique et
uil goüt artistique singulièrement éclairé.
M. Surmont est un de ces hommes comme
il en faut k la lête d'un pays comme le rötre.
11 a bien le caractère de noire race, plus
solide que brilfante, t chez laquelle le bon
sens voisine si facilement av- c le sens du
juste et du beau. II est tout k fait dans la
tradition des hauts magistrals communaux,
de souche noble ou populaire, qui furetit
rus communes des administrateurs hors
ligne, pendant toute l'époque communale et
les dominations subséquentes.
Scrupules respectables qu'on a eu quelque
cruauté k violer. II faut savoir gré k celles et
k ceux qui les ont sacrifiés tout de même,
puisque ce sacrifice nous vaut un ministre
sur lequel on fonde, pour le bien du pays,
les meilieures espérances.
Le Progrès annonce qu'un nouveau sub
side de 600 francs a été ailoué par aotre
conseil communal k la Grande Fanfare.
Le confrère nous demande quelle suite a
éié réservée k une réclamadon analogue des
Anciens Pompiers.
Nous croyons savoir que le collége éche-
vinal n'a pas cru devoir soumettre cette
demande au conseil communal, qui ne l'eut
sans doute pas accueillie favorablement.
L'année dernière, le conseil a rejeté, k
l'unanimité, une réchmation analogue, en se
basant sur ce que la musiqup des Anciens
Pompiers n'avait point jusqu'alors rendu
le moindre service k la ville.
Le refus de subside se justifiait d'autant
mieux cette année ei que, lors du Festival,
l'Harmonie des Anciens Pompiers avail refu
sé de prêter son concours k la ville On se
rappelle en eftet que cette société ne voulait
pas se conformer au règlement du Festival.
Listrs précédentes
Eenige congreganisten van 't pen-
sionnaat der Rousbruggfr-
dameri t'Yper
Juf. M. C. Yper
P. J. Delameilleure, onderpastoor
van St Pieters
Eerw Heer Van Ruymbeke,pastor,
Vlamertinghe
923.80
22 00
0.40
10.00
20.00
Le Messagei de Bruxelles trace en ces iet
mes le portrait du nouveau ministre du tia
vail
Si M. Surmont de Volsberghe est au
jour d'hui ministre du travail, person ne ne
s'avisera de dire que c'est paree qu il a ja
mais chershé k l'êire, Tout au plus pout-
ra-t on l'accuser d'avoir fait pour cela torn
ce qu'il fallait, et encore, inconsciem cent
Au Sénal, oil il siégeait presque toujours
dernière ie banc ministériel, quoique sa place
marquée ne fut point Ié, on avail pris 1 babi
tude de le considérer comme le vrai leader
de la droite, tant il apportait d'autorité tran-
quille et de sécurité convaincante k tésumer
lvs débats qui venaient d'avoir lieu sui' n im
ports quelle question. C'était sa spécialité
d'intervenir tout k la fin d une discussion et
d'en condenser la matière intéressante en
quelques phraces précises et tranchantes qui
dounaient de suite une haute idéé de ce!
homme de Parlement, qui pourlant n est pas
du tout un orateur.
On ne se souvient pas qu'il ait pris la pa
role pour ne rien dire ou pour dire une bê-
tise.
Quoique tout k fait sénatorial par le
Ion psi-sibJe do son débit, la modératiou do
son argumentation et l'évideute amabililé de
I son attitude, il n'avait pas, comme beaucoup
do ces collègues de quelque vaieur, cette
préoccupatiou constante de donner auxcon-
troverses de la haute assemblée cette alluie
de séréuité classique, de supérieure courtoi
sie el de ponufiante intellectualité qui est
nette ment iudiquée dans certains discours de
MM Picard ou d'ürsel, par exemple, et qui
d'ailleurs a sa noble raison d être dans un
moment oil ies Parlements dégénèreni petit
k petit en arênes d'invectives et de votes de
fait.
M. Surmont de Volsberghe parlait au Sé-
M Surmont de Volsberghe, nous IVus
dit précédemmeni, est un travailleur con- j
vaincu, dont la collaboration sénatoriale est I
des plus considérable. Mais nous ne revjen-
drons point sur le détail de sa carrière poli
tique, déjk esquissée ici.
Au physique, le nouveau ministre est un
petit homme sans corpulence, aux cheveux
grisonnants, trés abondants, mais coupés
courts. La barbe, rase aussi, est en forte
pointe. Le regard est extrêmement vivant
derrière le masque transparent des lunettes,
que l'orateur rajuste fréquemment d'un
mouvement brusque de la main.
La voix. discrète, est remarquablement
claire. L'abord est tout k fait syrapatbique
et saus l'ombre de morgue ou de suffisance.
M. Surmont occupait k Ypres une situa
tion extrêmement importante, qu'il devait
bien plus k son aménitéel k sa vaieur per
sonnel^ qu'au prestige de ses fonctions de
premier magistrat communal. II parait que
c'est au sein de sa familie que sa nomination
a rencontréles oppositions les plus violentes.
On n'y voulait pas se résoudre k quitter la
bonne ville d'Ypres, le bel hótel ancestral,
toutes les solides amitiés nouées lk depuis la
tendre enfance, et Ie respect nffectueux de
toute une population en l'ame de laquelle un
peu de fame moyerikgeuse est demeuré.
Et tout cela pour la froideur des palais
ministériels et le contact pincé du monde
officiel qui évolue autour de la rue de la Loi.
Ecole Industrielle
A propos de la fréquentation de cette ex
cellente école, par les Orpheüns de la ville,
le Progrès nous demande si les admi-
nistrateurs des Hospices ne s'entenaenl
pas au sujet de l'envoi k l'Ecole
industrielle d'un plus grand nombre
de leurs pupilies? Ou bien auraient-ils
abdiqué tout pouvoir et autorité sur eux
entre les mains du directeur ecclésiastique
que l'Evêque de Bruges a récemraent placé
k l'orphelinat
Nous ne répondrons pas k la seconde
question, qui ne mérite aucune répouse.
Quant k la premiè"e hypothèse, rious croy
ons savoir qua le nombre des pupilies qui
fréquentent l'école, et qui est actueltement de
cinq ou six, sera augmenté. 11 y a on effiet
une utiliié incontestable k ce que pareille
mesure soit prise,
Le Progrès se plaint aussi du défaut d'é-
clairage ou du peu d'éclairage au Café des
Boulevards, qu'il appeile un casse cou.
Nous apprenons k ce sujet qua les plans
du nouvel alignement sont enfin approuvés
et que les mesures nécessaires eu vue de
l'expropriation du Café des Boulevards seront
prises sans retard.
Quant k l'éclairage il y a été pourvu dans
la mesure du possible.
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