Etrennes Pontificases
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amedi 20 Janvier 1900
10 centimes le S"
N°. 3515
L'élection législative
prochaine dans
Tarrondissement d'Ypres
VILLE D YPRES
CONSEIL COMMUNAL
ySy DAJMOTE
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Voor den Paus 2.00
Uit Yper onbekend 3.00
Ëerw. Heer R. pastor te D. 20.00
M<n« m. Provost Ypres 10.00
Nous avions écrii, dans un précédeni nu
méro de notre journal, que M. Vandervelde
s'était prononcé centre les alliances anticlé-
ricales, c'est-k-dire centre le cartel libéralo-
socialiste.
Le Progrès nous contredit et prétend que
le leader du parti socialiste ne s'est prononcé
que contre les alliances dans les grands ar-
rondissements. D'oü le confrère conclui que
M. Vandervelde admet pour les petites cir-
conscriptions oü toules les opinions réu-
nies peuvent tout juste obtenir un siège
une exception en faveur de ce qu'il appelle
l'édulcorante politique des alliances.
Nous prétendons que M. Vandervdde,
partisan au fond de la R. P., l'était en gran
de psrtie paree que ce régime devait m ttre
fin aux alliances. 11 a fait cette déclaraticn, k
plusieurs reprises, k la Ghambre et aill'eurs.
Le Peuple ne parlait pas autrement, t le
Progrès ne nous contredit pas en ce qui
concerne notre affirmation au sujet de 1 opi
nion de l'orgape socialiste.
Peu nous importe du reste l'opiniu; de
M. Vandervelde Depuis que le Progrès nous
a répondu, It congrès socialiste a parlé et il
a déciaé pai 123 voix contre 70 de ne recou
rir aux alliances qu'en cas d'absolue néces-
silé. Les 70 voix étaient bostiles k tout, al
liance. Voici du reste l'ordre du jour'voté le
14 Janvier dernier
Le congrès, mainteriant les décisions du
congrès de Quaregnon quant k l'auii.no-
mie de la fédóration, déclare, sans con-
dsmner définitivement les coalitions qui
auraient pour but de renforcer la repré-
sanation démocialique et d'amenti le
triompbe du S. U., qu'il est de l'intérêt
du socialisme d'affirroer le principe de la
lutle des classes en ne recourant, aux a!-
fiances qu'en cas d'absolue nécessité.
Cela veut-il <)ire que le cas d'absolue
nécessité pourra exister k Ypres
Nous l'admeltons et nous disons mêon
qu'on le fera exister, car le Progrès giille
de- s'allier aux socialistes, convaincu que,
sans leur concours, ses efforts, pour obtenir
un siège, seraient inutiles.
Mais k quelles conditions, juste ciel I'al-
liance aura t elle lieu f
II faudra tout d'abord renforcer par l'alli-
ance la representation démocratiqueCela
veut dire qu'un candidal socialiste devra
avoir la première candidature, ou cela n'a
aucune signification, tout au moins Ypres.
11 faudra ensuite affirmer par I'alliance
le principe de la lutte des classes.
Eh bien confrère du Progrès, allez y
avec vos deux conditions et faites votre alli
ance libéralo socialiste. Nous vous attendons
de pied ferme
Comment la ferez-vous?
Le Progrès répond II suffit que les
a candidats des partis d'opposition s'en-
tendent pour la confection du bulletin
électoral.
Et le confrère croit que l'épineuse question
se trouve ainsi esquivée.
Esquivée le mot est admirable. Mais on
n'esquive pas si faciiement une question
avec les socialistes. Vous leur donnerez la
première candidature ou vous n'auroz pas
dalliance.
Quoi qu'il en soit, nous attendons le com
bat avecl'espoir et la conviction de battre nos
adversaires dans le cas d alliance aussi bien
que dans la cas oil ils lutteront k part. Quoi
queri disc le Progrès, le parti catholique est
plus utii que jamais el décidé k affronter la
lutte avec un courage qui sera k la hauteur
des difficultés et des dangers de la situation.
Conapte-rendu
de la séance du 13 Janvier 1900.
La séance s'ouvre 5 h. et demi, sous la
présidence de M. le Baron Surmontde Vols
bergbe, bourgmestre et en présence de tous
les conseillers.
Les procés verbaux des séances du 30
Décembre et du 1' Janvier sont déposés sur
le bureau k l'inspection des membres.
M. le Président donne communication
d'une letlre de M. Is. Fagel par laquelle ce
dernier remercie MM. les conseillers pour
1'appui qu'ils lui ont prété pour continuer ses
études dans l'art sculptural.
M. Dezuttere donne sa démission comtne
employé de l'Etat civil. II est autorisé k faire
valoir ses droits k la pension.
Une communication a été faite par i'Ad-
ministration des ponts et chaussées au sujet
de ia plantation d'arbres sur les voies pu
bliques.
Vente de terrain
Une demande d'achat de terrain rue d'El-
verdinghe est accueillie.
Hospices civils
Des ventes d'arbres k Zuydschote sont
approuvées.
Bureau de Bienfaisance
Les comptes de 1898 sont approuvés.
M. Iweins d'Eeckhoutte demande que
les administrateurs du Bureau de Bienfaisan
ce fassent faire leurs ventes k tour de róle
par les différents notaires de la ville, ainsi
que cela se pratique pour les Hospices.
M. Vandenpeereboom. Jusqu'ici nous
n'avions pas eu de ventes importantes mais
jecrois pouvoir affirmer que les administra
teurs du Bureau de Bienfaisance ont l'inten-
tion de s'adresser tour de róle aux divers
notaires ainsi que cela se fait aux Hospices.
M. Iweins d'Eeckhoutte demande
encore que le Collége Ecbevinal nomme une
commission composée de membres du Bu
reau de Bienfaisance et des Hospices pour
examiner quelles families doivent être sou
tenues par le Bureau de Bienfaisance et par
les Hospices.
Autrefois le Bureau de Bienfaisance n'a
vait pas les moyens d'intervenir beaucoup,
mais présent, depuis la succession de M.
Capron, les Administrateurs du Bureau de
Bienfaisance devraient prendre sur eux une
partie de l'assistance publique.
M. Colaert. II y a des dispositions
légales qui règlent la question de savoir
quels subsides sont k la charge du Bureau
de Bienfaisance et quels autres k la charge
des Hospices. La commission naturellement
devra rester dans les limites imposées par
la loi.
M. le Président. Evidemment.
Une commission composée de deux mem
bres des Hospices et du Bureau de Bienfai
sance et présidée par un membre du collége
Echevinal, sera nommée.
Bureau de bienfaisance
Le budget de 1900 est approuvé. II
ressort des chiffres donnés que 598 families,
comprenant 2502 personnes, sont soutenues
par le Bureau de Bienfaisance.
Les recettes et dépense's sont évaluées k
la somme de 107015,38 fr.
M. le Président demandera aux Admi
nistrateurs du Bureau de Bienfaisance qu'ils
portent k 500 francs le crédit accordant Ie
parcours gratuit aux ouvriers qui vontcher-
cher du travail ailleurs. De cette fapon on
combattra plus régnlièrement le paupérisme
qu'en donnant simplement des aumónes.
Budget communal pour 1900
M. le Président donne lecture des divers
articles du budget, qui est rédigé en fla-
mand, comme les années précédentes.
A Particle des recettes des tramways, il
constate que cette année probableraent on aura
des bénéfices de la part de la ligne Ypres-
Neuve-Eglise.
II est question également de continuer cet
te ligne jusqu'au hameau de seule situé
sur la frontière. Alors la garantie de la ville
d'Ypres sera augmentée.
M. D'Huvettere demande oil l'on en est
pour la ligne Ypres-Gheluwe.
M. le Président. Les études continuent
mais il est impossible de faire la moindre
chose avant que la Province ait modifié sa
décision.
M. Bouquet demande une meilleure
surveillance au sujet de la taiHe des arbres
sur les promenades publiques. Certains ar-
bustes périssent paree qu'on n'en fait pas la
taille en temps et lieu.
Si l'on faisait régulièrement ce travail,
tous les ans une partie, de sorte qu'on ait
fait le tour en 7 ans, les promenades reste-
raient en bon état et aucun arbuste ne
périrait.
M. le Président. Nous examinerons cela
et nous prendrons les mesures nécessaires.
M. Iweins d'Eeckhoutte. Aux boule
vards ainsi que le long des voies publiques,
on fait des dégats aux arbres qui périssent
de cette fapon. La police devrait surveiller
cela. En certains endroits les remparts sont
dans un état pitoyable.
M. Colaert. Au Zaalhof ainsi qu'k
l'Esplanade de jeunes arbres ont été brisés.
Un membre propose d'entourer ces en
droits d'un fil de ter, un autre d'y batir un
mur pour empêcher que les gamins grimpent
sur les accotpments des remparts.
M. le Président, promet de lenir compte
des di verses observations qui ont été faites.
M. Colaert Président de l'Ecole In-
dustrielle.se plaint de ce que si peu d'orphe-
lins fréquentent les cours. C'est pourtant le
moyen de créer de bons ouvriers pour plus
tard.
M. Iweins d'Eeckhoutte demande que
le Collége Echevinal fasse un appel aux ad
ministrateurs des Hospices pour pousser les
orphelins k fréquenter l'école industrielle.
M. le Président. II conviendrait mieux
que cela se fasse au sein de la commission
administrative des Hospices. Pourtant je ne
m'y oppose pas, au contraire.
M. Begerem se plaint de l'éclairage de la
ville. Le matin, de bonne heure, aucune
lumière n'éclaire plus la ville.
M. le Président. Cette année, la con
vention avec M. Valcke sera revue et on fera
des améliorations donnant satisfaction k tout
le monde.
M. Boone. Oüen est le règleraent sur
les guets de la tour Est-il revu déjk
M. le Président. Non, pas encore.
Toutes ces choses ne peuvent être faites k
la fois.