IMMEUBLES, ET INSTRUMENTS ARATOIRES. EEN HOFSTEDEKEN, DE MOBILIER Location Publique EEN HOFSTEDEKEN, HOFSTEDEKEN, res. Celles qui l'aidaient dans les temps de prospéi ilé, il les souüeat quand les temps sont devenus mauvais. Honneur a cette respectable familie et a son chef. L'orateur saisit l'occasion d'adresser les remerciments des catholiques yprois ii M. l'avocat Begerem qui est venu apporter a la bonne cause l'appui de son talent et de sa parole. Toute l'assistance ratifia les éloges d'une voix unanimeet les convivess'empressèrent autour de M. Begerem. M.Begerem remercia ses amis en termes chaiereux et émus. 51. Jules Antony chanta ensuite quelques couplets très-réusis en l'honneur du héros de la fète. Nous felicitous notre ami de ses veis; tl exprimait de belles idéés dans un excellent langage. 51. Victor Begerem adressa également quelques paroles de remerciment. II paria ensuite des moyens de combattre les pro jets sinistres du gouvernement. II but a la réussite de l'oeuvre du denier des écoles catholiques. Les convives se séparèrent en renouve- lanta lcurs amis leurs plus sincères felici tations. Necrologie. CERCLE GATHDLIQ'ÜE D'YPRES. La place de limonadicr sera va cante a partir du 1'' Mui prochain. Pour les conditions s'adresser a M' L. Biebuyck, secretaire du cercle. S T D 1 E va sa cücsa 5¥otaa*ls TE STA DEN. DONDERDAG 20 MAART 1879, INSTEL en DONDERDAG 3 APRIL, navolgende OVERSLAG, t'elkons om 4 ure 's namiddags, in 't Gildiiof, te Staden, bewoond door Clis Ihiyghe, van Eenc SCHUUR en STALLING, met, 22 aren GO centiaren Grond, gelegen le Staden, sectie B, n" 1110', 1111a, 1112 en .1113; palende noord en west M' de Wygnacourt en 11" Deraeve, oost .1. Verluide en zuid den disch van Staden. Li her van gebruik. In genottreding met de geldtel I i tig. Voor nadere inlichtingen men be- geve zich bij den Notaris VüYLSTEKE, teStaden. ÉTUDE «Ie RB® I# A J% O Wolaire A. LUNDI 24 MARS 1879, a midi, a la maison occupée par Jean- Baplisle et Louis Mahieu, a llouthem, VENTE PUBLIQUE B. MARDI 25 MARS 1879, a midi, a la petite ferme occupée par la veuve Dhellem-Ghesquiere, a IIol- lcbeke, VENTE PUBLIQUE BB E M O ES I Ej 1 JE II D'INSTRUMENTS ARATOIRES. C. JEUDI 27 MARS 1879, a midi, ven te publique DE BEAUX CIIÊNES, propres a faire entrebuls et pointes de mouliiL aux tonncliers, cbarrons et cbarpentiers, et de 6 BOIS-B LANGS, a Wytschaete, entre le baincau le Vert Tilleul et la place d'Hollebeke. ÉTU DE «Saa 1ÖTAI S&É VMTIMIK, a Wahnèton. appartenant au Bureau de Bienfaisance, Wai-iiêtoaa, LE LUNDI 24 MARS 1879, a 3 beu res de relevée, a l'llotel-de- Ville de Warnèton. Pour le détail voir les affiches. KANTOOR IV O T A ES B N A !B KÏjL K, te Watou. Oj) DINSDAg'2sllAART 1879 (o. l. v. boodschap), te Stavele, len huize alwaar sieur Charles Declerck onlangs overleden is, VENDITIE ALLERHANDE MEUBELS, EN BRANDHOUT. DON DER DAG 10 APR1L 1879 om 3 ure na middag, le Watou, ter herberg en brouwerij van de weduwe De Bruyne, gemeente Watou, wijk Calecanis, van 2 beet. 1 are 27 centiaren, ge bruikt door den medeverkooper Louis Briche, en binnen Godewaertsveldeook bij Calecanes, van 1 hectare 15 aren, gebruikt door den medeverkooper Benjamin Bri che. DONDERDAG 17 APRIL 1879, om 3 uren namiddag, te Proven, ter herberg de Blokke, bewoond door Henri Fossaert, openbare ver hooping van een Tt PROVE», langs den gravier naar Watou, in houdende 2 hektaren, 30 aren, 69 centiaren, afhangende der erfnissen van Carolus Dervckecn vrouw. Om alle verdere inlichtingen ge lieve men zich le begeven bij voor noemden notaris GABELLE. Ruchtbaarheid. Vendredi, 14, un nombreux cortége accompa- gnait un couvoi fhnèbre jusqua l'église parois- siale cle St-Jacques. On y distinguait en grand nombre les hommes les plus notables de la ville; d'autres venus de divers points du pays. Mais une foule plus compacte encore s'y trouvait, d'enfants, de jeunes lilies et de femmes de tont rang et de tout üge. Certes ce n'était pas lc vulgaire attrait de la curiosité qui amenait cctte multitude a la suite et sur te parcours du cortége. G'était un hom mage public de veneration et cle reconnaissance que notre population venait rendre a la memoir# de la vónérable Mèré Supérieure des Sosurs de Charité, dans le monde .Mademoiselle Sophie- Thérese Provoost, dont ou cèlébraitles Obsè- ques. Née h Ostende, le 17 Janvier 1802, Mllc Sophie Provoost vint habiter notre ville, avec sa respec table mère; Madame venve Provoost-Vander- gliote, et ses deux soeurs, (lont l'une épousi M. Félix Struye, depuis mernbre du CongTès. Dés sa première jeunesse, M11® S. Provoost unissait dans un mème amour Dieu et les pau vres. L'amour de Dieu est l'unique principe qui féconde et ennoblisse l'amour du prochain; et les oeuvres de bienf'aisance n'ontjamais rieu produit cle stable et d'efilcace en dehors des inspirations religieuses. A l'époque dont nous parions, et a la suite de 1'inYasion trancaise et du régime républicain, {'instruction classique élémentaire pour les en- fants des deux sexes avait été complétement anéantie a Yprés, comme partout ailleurs. Des prétres zólés, des personnes pieuses, sans autre appui que leur dévouement et leur amour pour les petits et les pauvres, prirent alors l'initiative, dés que les circonstance politiques le permi- rent, d'ouvrir des écoles gratuite s élémentaire» pour les gareons, telle fut, comme on sait, ['origine de l'école de la Loye, établie par un vénérable prêtre de la paroisse de St-Martin; et des écoles pour lilies, oü s'enseignaient, outre les ouvrages manuels, la doctrine chrétienne et les éléments de l'instruction classique, Mais le ruaintien de la plupart cle ces utiles institutions était extrèmement précaire, et dépendait de i'existence mème et des moyens pécuniaires «ouvent bornés de leurs humbles i'ondateurs. C'est ainsi que la paroisse de St-Jaeques comp- tait une école fondée par une demoiselle lieyden, et qui semblait ne pas devoir lui survivre. Ge fut aiors que Mlle Provoost, pour son début dans la carrière de la charité, reprit la direction d'une oeuvre qui, commeneée en de bien modes- tes proportions, devait s'éleudre, s'épanouir et porter, pour les déshérités de la fortune, des fruits si multiples et si salutaires. Toutefois, avant que de «'engager plus avant dans la voie qu'elle était appelée a suivre d'une manière si parfaite, MUo Provoost voulut se consacrer plus étroitement a Dieu. ülle institua en cetto ville ia Congrégalion des Soeurs de Cha rité de St-Joseph, et le 19 Mars 1824, ello lit pro- fession et prononca ses voeux monastiques. Dés lors sa vie ne fut plus qu'une série non-inter- rompue de bieniaits et de sacrifices a l'égard des pauvres. Elle leur consacra sa jeunesse, son age mür et jusqu'aux derniers jours de sa verte vieillesse. Elle leur voua son existence toute entière, ses forces, sa vive intelligence, sa for tune. Elle fut, *n un mot, toute aux pauvres, paree qu'elle était toute a Dieu. Erigóe depuis peu d'années, la Congregation des Soeurs de Charité, qui n'étaient encore qu'au nombre de quatre, eut une rude épreuve a subir. Le choiéra venait d'éclateren ville et emporta une des Soeurs qui soignaient les malades. Mais ce fut surtout l'éducation des filles pau vres, dont la Révérende Mère des Soeurs de Charité lit l'objet principal cle ses constantes sollicitudes. C'est ainsi qu'elle institua, avec le concours du Clergó paroissial et de quelques généreux donateurs, un orphelinat qui compte actuellement environ trente-cinq orphelines; une école dominicale et une école quotidienne, dite de onze keuree, oü successivement et d'an- née en année des milliers de jeunes filles ont recu l'instruction religieuse et l'instruction primaire; deux écoles payantes pour les eniants de la bon ne bourgeoisie; un refuge pour les jeunes filles de la classe ouvrière, exposées saus appui, sans conseil, a se perdre au contact du monde; un hospice pour filles et femmes infirmes. Elle dii'igea également les bonnes Soeurs de la Provi dence, qui s'eu vont journellement dans les di vers quartiers de la ville, visiter, soigner, soula ger et consoler les pauvres malades. Longtemps l'CEuvre de la Maternité a tenu ses réunions dans les locauxde la maison de St-Joseph. II en fut de mème de la Congregation des Filles et de ceile des Dames qui y prirent naissance. Nous n'essaierons pas de décrire les soins nia- ternels dont la Révérende Supérieure entourait tout ce petit univers conlié a sa garde, sa patien ce a toute épreuve, son inaltêrable douceur et cette bonté d'ame qui la trouvait toujours prête a compatir a toutes les misères et a toutes les douleups. Comme elle était vraiment une mère pour les enfants et pour les infirmes, non moins l'était-elle pourla Communauté religieuse qu'elle dirigeait depuis plus d'un demi siècle avec tant de sagesse, de tact et d'amour. Jamais, dans ce long espace de temps, la moindre ombre n'a troublé la sérémte de cette maison oü habitent la vertu et la paix. Mais la maison de S' Joseph avec ses osuvres multiples ne suffisait pas au zèle de la digne su périeure. Eile fonda encore un établissement de Soeurs de Charité a Vichte, prés Courtrai, un autre a Marcq, prés Lille D'ailleursl'active et bruiante cliarité de la Mère Marie-Joseph ne cohnais'sait pas de hornes. Elle n'était pas de ces personnes aux idéés étroites qui coucentrent toutes leurs affections en leurs propres oeuvres et n'approuvent que froide- rnent les oeuvres d'autrui. Elle, au contraire, soutenait de toutes ses forces toute oeuvre ancienne ou nouvelle, dés lors que la gtoire de Dieu et l'intérêt du prochain pouvaient en tirer profit. Toutefois elle avait, ce semble, une prédiiection spéciale pour celles dout la fin était l'éducation ou la moralisation des pauvres. Pour ces oeuvres-la elle prodiguait sés encoura gements et ses eonseils; elie donnait largenient de ses propres ressources et savait en créer de nouvelles. Nous ne mentionnerons ici que l'irn- portante école des Soeurs Lamotte dont Ie main- tieu et la restauration sontlpour une part nota ble son oeuvre. Ainsi secoulèrent les jours de la Mère Marie- Joseph; jours remplis de bieniaits pour les en- laats et les pauvres; jours remplis de mérites aux yeux de Dieu. Qui pourrait énumérer, du- raat les cinquante-curq anuóes de sa direction, combien de jeunes limes elle a iustruites et con firmees dans le bien; combien de larmës elle a essuyées, et quels inestimable» bieniaits elle a répaiidus üe géuération en generation, sur la société domestique par l'éducation chrétienne desjeuues filles J usqu'a ces derniers muis, quoi- que d'une constitution pen robuste, elle etait restée vaiüante et courageuse au poste de de vourment qu'elle.avait choisi. Lorsqu'en 1874 elle celebra sonjuUilé de cinquante ans de profession, sa santé pexunettait d'espérer qu'on ia oonserve- rait quelques bonnes annécs encore. Mais depuis lors ses forces dóclihèrent. Elle vit approcher saus trouble sa iiu prochaine. Elle appela autour d'eile ces srnurs et ces enfants qu'elle avait tant aimées; leur adressa ses derniers avis et ses derniores benedictions; puis ne songea plus qu'au jour radicux de l'éternité et s'endorinit paisiblemént dans le Seigneur. Quoique prévue, cctte mort causa par toute la ville une douloureuse émotion. Un grand con cours de monde vint rendre un dernier homma ge a ses dépouilles mortelles, exposées en une chapelle ardente, et le jour de ses obsèques les trois vastes liefs de l'église St-Jacques étaient eombles. Le deuil était conduit par les deux neveux de la défunte, M. Struye-Broers et M. E. Struye, représentant. Une foule innombrable de tous rangs et de tout age, accompagna jus- qu'au cimetière le corps quo portaient des or phelines vétues de deuil. Ce n'était pas ici une vaine parade. Le recueil- lement était prof'ond, et de la bouche de tous l'on n'entendait que des paroles de respect et de louanges. Et toutefois cette poxnpe fuuèbre, oil éclataient tant de regrets, cette pompe u'ofl'rait rien de lugubre. C'est qu'on sentaitquo celle que l'on qioi tait a sa dernière demeure, n'avait rien a regretter de la terre; qu'elle avait atteint le hut de sa vie et le port du salut; c'est qu'au fond des ames les plus douloureusement émues, la joie des Cieux versait un baume de consolations ineffables. Rendons a notre tour un dernier hommage a la Révérende Mère Marie-Joseph. Elle a passé en faisant le bien. Elle a rendu par ses actes témoignage a la Foi catholique qui n'est que charité et amour. De nos jours c'est sur lu ter rain des osuvres qu'on nous attaque. On nous dénie nos droits les plus imprescriptibles, les droits de la charité et de l'enseignement catho liques. C'est par des actes que la sainte femme, que nous pleurons, a répondu aux détracteurs du catholicisme. Elle a prouvó par les oeuvres qu'elle a établies ou qu'elle a soutenues, que l'exercice libre de la charité, de mème que le ministère de l'enseignement, sont les apanages indóniables de la Religion, et que le glorieux privilege de soulager les malheureux et d'in- struire la jeunesse ne saurait lui ètre enlevé saus compromettre les intéréts les plus saorès de l'enfance et des pauvres. Lacordaire s'écriait un jour, a la vue du maté rialisme impie qui gangrenait la société et la poussait aux abimes; Seigneur, donnez-nous des Saints! Oui, Seigneur, disons-nous, a notre tour, donnez-nous des femmes saintes et fortes comme celle que nous venons de perdre; ear leurs exernples sont la démonstration victorieu- se de la salutaire fécondité de notre Foi et de la sainteté de votre Evangile! A CQMIlfES. des van den van LlClTATIE 4 ERKOOriNG van

HISTORISCHE KRANTEN

Journal d’Ypres (1874-1913) | 1879 | | pagina 3